Lacollection Lettres gothiques offre ainsi un panorama reprĂ©sentatif de l'ensemble de la littĂ©rature mĂ©diĂ©vale. ChrĂ©tien de Troyes. LE CONTE DU GRAAL ou le roman de Perceval. Voici l''oeuvre derniĂšre, restĂ©e inachevĂ©e (c. 1181), du grand romancier d'aventure et d'amour qu'est ChrĂ©tien de Troyes. RĂ©sumĂ©s En 1867, pour lutter contre l’influence clĂ©ricale, le ministre de l’Instruction publique, le libĂ©ral Victor Duruy, encourage la crĂ©ation de cours secondaires publics de jeunes filles. Il engage les maires Ă  donner leur patronage Ă  des associations composĂ©es de professeurs sollicitĂ©s par l’administration universitaire. L’échec de cette initiative est traditionnellement attribuĂ© Ă  l’écho des protestations diffusĂ©es par l’évĂȘque d’OrlĂ©ans, Mgr Dupanloup. L’exemple troyen nuance ce jugement. Comme le montre la question du choix des professeurs, il faut, en effet, tenir compte de la rivalitĂ© entre le pouvoir municipal et une administration universitaire dont la tradition centralisatrice a Ă©tĂ© renforcĂ©e Ă  l’époque autoritaire du Second Empire. In 1867, the Minister of Public Instruction, Victor Duruy, created public secondary classes for girls. He encouraged the mayors to give their patronage. He promised his administration would support them. But the clergy condemned this initiative. This was perhaps not the only cause of failure. There was also a conflict of authority in the town of Troyes, there was a disagreement between the mayor and the administration. The question was who chose the teachers ? Reconciling the centralization of the administration and the decentralized organization of courses proved de page Texte intĂ©gral 1 . Rebecca Rogers, L’éducation des filles. Un siĂšcle et demi d’historiographie », dans Histoire de ... 2 . Rebecca Rogers, Les bourgeoises au pensionnat. L’éducation fĂ©minine au XIXe siĂšcle, Rennes, Press ... 3 . Françoise Mayeur, L’éducation des filles en France au XIXe siĂšcle, Paris, Hachette, 1979, p. 73. 4 . Sur Victor Duruy, Jean-Charles Geslot, Victor Duruy. Historien et ministre 1811-1894, Villeneuv ... 1Pour lĂ©gitimer la loi Camille SĂ©e qui, en 1880, fonde les lycĂ©es et collĂšges de jeunes filles, les rĂ©publicains ont eu tendance Ă  minorer, voire Ă  dĂ©nigrer la portĂ©e des Ă©tablissements privĂ©s qui auparavant avaient ƓuvrĂ© dans le sens de l’enseignement secondaire des jeunes filles. Rebecca Rogers a montrĂ© comment toute une historiographie a eu tendance Ă  reprendre cette analyse, qui laisse Ă  penser que l’instruction supĂ©rieure des jeunes filles ne pouvait vraiment prendre consistance qu’avec l’intervention de l’État1. Pourtant, au XIXe siĂšcle, un vĂ©ritable marchĂ© est nĂ©, en fonction de l’offre et de la demande locale de multiples institutions et pensions se sont créées2 et ont surgi parallĂšlement des cours secondaires, permettant Ă  des jeunes filles de la bourgeoisie recevant leur Ă©ducation Ă  la maison de parfaire leur instruction en se faisant accompagner dans ces cours par leur mĂšre ou leur gouvernante. En 1868, le cours Cortambert bĂ©nĂ©ficie d’une telle rĂ©putation Ă  Paris qu’ on ne se marie guĂšre sans lui »3. Ce sont ces cours qui servent de modĂšle Ă  l’initiative que prend Victor Duruy, en 18674. 5 . Bulletin administratif du ministĂšre de l’Instruction publique BAMIP, tome 8, 1867, p. 469-476. 6 . Victor Duruy, L’administration de l’Instruction publique de 1863 Ă  1869, Paris, impr. de J. Delal ... 7 . Arch. nat. Archives nationales, F17 8753, circulaire confidentielle aux recteurs, 2 novembre 18 ... 2Le 30 octobre 1867, le ministre de l’Instruction publique publie en effet une circulaire organisant un enseignement secondaire des jeunes filles5. Contre l’avis de Jules Simon, qui recommandait des lycĂ©es, le ministre, lors d’un dĂ©bat au Corps lĂ©gislatif, le 2 mars 1867, propose l’ouverture de cours, et non pas d’établissements6. Sans doute ne veut-il pas donner l’impression de mettre en place une concurrence avec les Ă©tablissements privĂ©s, notamment religieux. Cette formule place toutefois les futurs cours secondaires de jeunes filles dans une situation ambiguĂ« d’un cĂŽtĂ©, quand les cours rĂ©sultent d’une association placĂ©e sous le patronage de la municipalitĂ©, ils peuvent donner l’impression d’ĂȘtre des cours municipaux. D’un autre cĂŽtĂ©, le ministre de l’Instruction publique a priĂ© instamment les professeurs de lycĂ©e, qui sont placĂ©s sous son autoritĂ©, de s’investir dans cette entreprise. Manifestation de cette ambiguĂŻtĂ© le ministre a recommandĂ© de faire en sorte que les cours aient l’allure » d’avoir Ă©tĂ© fondĂ©s Ă  l’initiative des municipalitĂ©s7. Ainsi les discrĂštes pressions sur les pouvoirs publics locaux doivent-elles disparaĂźtre derriĂšre les rĂ©solutions votĂ©es par les conseils municipaux. 8 . Voir Paul Gerbod, La condition universitaire en France. Étude d’un groupe socioprofessionnel, pro ... 9 . Nathalie Goedert, Quand les recteurs regardaient la France, rapports confidentiels des recteurs ... 3Dans le cas le plus courant, celui du patronage de la municipalitĂ©, que recommande au reste la circulaire du 2 novembre, les cours secondaires de jeunes filles reposent donc sur la nĂ©cessitĂ© d’une collaboration entre les pouvoirs publics locaux et l’administration centrale. C’est assurĂ©ment dĂ©jĂ  le cas des collĂšges municipaux. Concernant ces collĂšges, les moyens d’action de l’administration centrale sont toutefois incomparables de multiples textes officiels ont Ă©tabli le fonctionnement de ces collĂšges, l’enseignement qui y est dispensĂ©, le traitement des professeurs. Rien de tel pour les cours secondaires de jeunes filles. Dans les collĂšges, c’est le ministre qui nomme les rĂ©gents ; pour les cours secondaires de jeunes filles, les professeurs qui forment une association se contentent, en vertu de l’article 77 de la loi du 15 mars 1850 qui concerne les cours publics, de demander l’autorisation au ministre. De qui se sentent-ils donc dĂ©pendants, quand, le jour de l’inauguration, sont prĂ©sents Ă  la fois les reprĂ©sentants de l’État, prĂ©fet et inspecteur d’acadĂ©mie, et ceux de la municipalitĂ©, maire en tĂȘte ? Cette double tutelle est-elle viable, alors que, depuis son Ă©tablissement, le rĂ©gime a eu tendance Ă  renforcer l’autoritĂ© de son administration sur l’UniversitĂ©8 ? Les autoritĂ©s universitaires sont-elles prĂȘtes Ă  accepter que le patronage municipal se traduise par l’autonomie du maire dans l’organisation des cours secondaires, alors que le ministre a demandĂ© aux autoritĂ©s universitaires de s’impliquer dans le succĂšs de ces cours ? Rappelons que la loi du 14 juin 1854, qui supprime les petites acadĂ©mies dĂ©partementales de la loi Falloux et recrĂ©e de grandes acadĂ©mies, a voulu libĂ©rer les autoritĂ©s universitaires du poids des notables et qu’entre 1858 et 1864 les recteurs ont servi d’agents de renseignement politique par les notes qu’ils devaient rĂ©diger, parallĂšlement aux prĂ©fets9. Ces mesures ont pu conforter les autoritĂ©s universitaires dans le sentiment de leurs prĂ©rogatives. Aussi peuvent-elles avoir du mal Ă  se plier aux exigences d’un maire. 10 . Tiphaine Le Yoncourt, Le prĂ©fet et ses notables en Ille-et-Vilaine au XIXe siĂšcle, 1814-1914, Par ... 4Comme l’a montrĂ© Tiphaine Le Yoncourt au sujet des prĂ©fets d’Ille-et-Vilaine10, l’administration, mĂȘme bonapartiste, doit nĂ©anmoins composer avec les autoritĂ©s locales. Dans cette optique, les cours secondaires de jeunes filles donnent un aperçu intĂ©ressant des nĂ©gociations qui peuvent se dĂ©rouler entre l’administration, en l’occurrence universitaire, et les autoritĂ©s locales. C’est toutefois sur la difficultĂ© de cette co-tutelle qu’invite Ă  rĂ©flĂ©chir l’exemple des cours secondaires de Troyes, au point qu’en l’occurrence l’échec des cours, traditionnellement attribuĂ© Ă  l’écho de l’opposition suscitĂ©e par Mgr Dupanloup, peut tout autant lui ĂȘtre imputĂ©. La crĂ©ation des cours 11 . Arch. nat., F17 8754. Depuis 1864, le proviseur est Pierre AndrĂ© Housset. NĂ© en 1812, ce fils d’u ... 5C’est par dĂ©libĂ©ration du conseil municipal que, le 9 juillet 1867, est votĂ©e Ă  Troyes la crĂ©ation de cours spĂ©ciaux destinĂ©s Ă  l’enseignement secondaire des jeunes filles ». La date pourrait laisser penser que l’initiative revient Ă  la municipalitĂ©, puisque la dĂ©libĂ©ration est antĂ©rieure Ă  la circulaire ministĂ©rielle sur le sujet. En rĂ©alitĂ©, le maire ne fait que rĂ©pondre Ă  une demande. DĂšs le 23 mai 1869, dans une lettre au ministre, le proviseur du lycĂ©e impĂ©rial de Troyes11 rappelle qu’il a eu pour mission de convaincre le maire et le prĂ©fet de donner leur appui au projet de cours. 12 . Arch. nat., F17 8754. NĂ© Ă  Troyes en 1812, avocat, ancien rĂ©publicain ralliĂ© Ă  l’Empire, DĂ©sirĂ© A ... 13 . Ces lieux communs ne reprĂ©sentent pas toutefois une opinion commune Sandra Horvath-Peterson da ... 14 . Tous les maires, cependant, ne se comportent pas en serviteurs zĂ©lĂ©s du gouvernement, voir Sudhir ... 15 . La loge, fermĂ©e en 1862, en signe de protestation contre la nomination par l’Empereur du grand ma ... 6C’est sans doute pour rĂ©pondre Ă  cette sollicitation que le maire, DĂ©sirĂ© Argence, avait rĂ©digĂ© une longue lettre au ministre, le 6 juin 186712. Je sais, Ă©crit-il d’ailleurs, combien Votre excellence se prĂ©occupe, Ă  juste titre, de l’éducation des filles ». Le maire de Troyes reprend les lieux communs de cette Ă©poque pour justifier le dĂ©veloppement d’un enseignement supĂ©rieur » pour les jeunes filles13 la mĂšre est la premiĂšre institutrice de la famille », de sorte que le plus grand bienfait qui puisse Ă©choir Ă  un enfant, c’est une mĂšre intelligente et instruite ». Le maire dĂ©plore l’insuffisance, et bien souvent la direction dĂ©fectueuse de l’instruction des filles dans les pensionnats et dans les maisons religieuses ». Ce soupçon d’anticlĂ©ricalisme, qu’on retrouve dans le souhait de donner aux jeunes filles une instruction en rapport avec les besoins de notre Ă©poque », correspond aux idĂ©es que le ministre exprimera dans sa circulaire du 30 octobre. Au demeurant, le maire dĂ©clare lui-mĂȘme ne pouvoir mieux faire [
] que de s’inspirer des idĂ©es [du ministre] ». En bon maire du Second Empire, DĂ©sirĂ© Argence se prĂ©occupe de rĂ©percuter les orientations gouvernementales14. Sans doute, au demeurant, ce maçon, vĂ©nĂ©rable » depuis 1862 de la loge de l’Union fraternelle de Troyes15, partage-t-il sincĂšrement une partie des idĂ©es du ministre de l’Instruction publique. 16 . Sur ce passage, voir L’Aube, Journal des intĂ©rĂȘts de la Champagne, 25 juin 1867. 7Au moment des dĂ©libĂ©rations devant le conseil municipal, il reprend en tout cas la mĂȘme argumentation. Il avoue par ailleurs suivre les encouragements » prodiguĂ©s par Victor Duruy lors de son passage Ă  Troyes, le 22 juin 186716. Acquis nĂ©anmoins avant l’envoi de la circulaire du ministre aux recteurs, le vote du conseil municipal troyen peut donner l’impression, conforme au souhait du ministre, d’une vĂ©ritable attente de la part des autoritĂ©s locales. 17 . Le NapolĂ©onien, n° 262, 8 novembre 1867, p. 2. Le NapolĂ©onien de Troyes dĂ©fend la politique minis ... 8Un article du NapolĂ©onien, sans doute suscitĂ© par l’administration universitaire locale, ne manque pas, toutefois, de marquer la primautĂ© ministĂ©rielle DĂ» Ă  l’initiative de Son Exc. M. le Ministre de l’Instruction publique, placĂ© sous les auspices de M. Le PrĂ©fet, sous le patronage de l’autoritĂ© municipale, qui aura pour mĂ©rite d’avoir ouvert la voie, il rĂ©unit toutes les garanties d’une Ɠuvre Ă©minemment utile »17. PubliĂ© aprĂšs la circulaire de Victor Duruy, cet article rĂ©tablit la chronologie des initiatives, tout en marquant la hiĂ©rarchie des pouvoirs. En mentionnant le prĂ©fet, il place les cours sous l’égide de l’État plus peut-ĂȘtre que ne l’aurait souhaitĂ© publiquement le ministre. Dans ces conditions, on ne sera pas Ă©tonnĂ© que les autoritĂ©s administratives se soient montrĂ©es rĂ©ticentes devant les exigences du maire, considĂ©rĂ©es un peu comme des ingĂ©rences dans leur sphĂšre d’autoritĂ©. FinalitĂ© et organisation 18 . Ibidem. 19 . Arch. mun. Troyes Archives municipales de Troyes, 1R295. 9La finalitĂ© et l’organisation des cours troyens ne prĂ©sentent aucune originalitĂ©. La prĂ©sentation qui est faite dans l’article du NapolĂ©onien et par l’affiche Ă©ditĂ©e par le conseil municipal s’inscrit parfaitement dans les orientations donnĂ©es par le ministre Cet enseignement [
] a pour but de complĂ©ter les Ă©tudes de la famille et celles des pensions. Il offrira aux premiĂšres l’avantage d’unir Ă  l’excellente discipline maternelle, une mĂ©thode sĂ»re, une instruction solide, sans rien ĂŽter aux Ă©tudes domestiques de leur sage direction. Il sera l’auxiliaire utile des secondes par des Ă©tudes [
] plus approfondies »18. Il n’est donc pas question d’enlever les jeunes filles Ă  leur famille. De fait, l’affiche pour l’ouverture des cours prĂ©cise Seules seront admises les jeunes filles accompagnĂ©es de leur mĂšre, de leur gouvernante ou de leur maĂźtresse de pension, et les dames qui en feront la demande »19. 20 . Annuaire de l’Aube, 1867, p. 255. Voir aussi Julien GrĂ©au, Simple revue de quelques institutions ... 21 . Arch. nat., F17 6845, rapport sur la situation de l’enseignement secondaire, 22 aoĂ»t 1864. 10En l’absence d’enseignement secondaire public, les jeunes demoiselles sont nombreuses Ă  recevoir une Ă©ducation dans des pensionnats privĂ©s. Troyes compte alors treize maisons d’éducation de demoiselles huit institutions ou pensions tenues par des maĂźtresses laĂŻques et cinq maisons religieuses les religieuses du SacrĂ©-CƓur, les religieuses de la Visitation, les Ursulines, et deux maisons des religieuses de la Providence20. MĂȘme s’il regrette que les dames inspectrices ne lui aient pas remis de rapport depuis sept Ă  huit ans, l’inspecteur d’acadĂ©mie croit pouvoir dire, en 1864, que le niveau d’instruction y est satisfaisant21. 22 . Arch. nat., F17 8754, le proviseur au ministre, 23 mai 1867. 11Le NapolĂ©onien espĂšre leur collaboration ; mais au lieu de voir dans les cours secondaires un complĂ©ment Ă  leur enseignement, ces pensionnats ne vont-ils pas plutĂŽt craindre la concurrence ? Le proviseur du lycĂ©e doute que ces maisons conduisent leurs Ă©lĂšves, mĂȘme les plus avancĂ©es, aux cours de l’HĂŽtel de ville, du moins au dĂ©but. Selon lui, Il ne faut donc guĂšre compter, pour alimenter ces cours, [
] que sur les jeunes personnes ayant terminĂ© ou Ă  peu prĂšs le cours de leurs Ă©tudes et sorties de pension, comme aussi sur un certain nombre de mĂšres de famille encore jeunes et dĂ©sireuses de refaire ou de complĂ©ter leur instruction »22. 23 . Jean-Louis Humbert, La fondation de l’école normale d’institutrices de Sainte-Savine 1880 », ... 24 . Victor Duruy Ă©crit en marge d’une note de son cabinet On pourrait souhaiter que le chiffre de ... 25 . Françoise Mayeur, L’éducation des filles
, ouv. citĂ©, p. 128. 12Victor Duruy a lui-mĂȘme fait valoir que les cours pourraient servir Ă  la prĂ©paration du brevet de capacitĂ© lĂ  oĂč il n’y a pas d’école normale de jeunes filles. Or c’est le cas Ă  Troyes, oĂč n’existent que des cours normaux, dispensĂ©s depuis 1843 dans divers pensionnats laĂŻcs23. De fait, le maire de Troyes se doute que bon nombre d’auditrices viendront dans le but de prĂ©parer un brevet et des fonctions d’enseignement et qu’elles seront issues de la petite bourgeoisie. Le ministre redoute cette dĂ©rive et estime insuffisante, pour cette raison, la rĂ©tribution due par les auditrices, fixĂ©e Ă  60 francs annuels24. Il n’intervient pas cependant, car il tient Ă  faire Ă©clore les cours. Comme l’écrit Françoise Mayeur, tout en Ă©liminant le recrutement populaire qui aurait fait fuir le recrutement bourgeois, [
], Victor Duruy n’a pas Ă©cartĂ© les candidates Ă  la carriĂšre de l’enseignement. Il acceptait ainsi le caractĂšre ambigu de son entreprise »25. L’octroi de bourses par la mairie est certes une mesure propre Ă  faire venir des jeunes filles, mais en modifiant la nature sociale du recrutement, elle contribue Ă  placer les cours entre les mains du maire, puisque le public dĂ©pendra en partie des facilitĂ©s accordĂ©es par celui-ci. Que les cours aient lieu dans une salle de l’hĂŽtel de ville mise Ă  disposition par le maire va dans le mĂȘme sens c’est un encouragement en mĂȘme temps qu’une dĂ©pendance. Le choix des professeurs va l’illustrer. Les professeurs 26 . NĂ© en 1811, ancien Ă©lĂšve de l’École normale, agrĂ©gĂ© d’histoire et docteur Ăšs lettres, Joseph Mont ... 27 . Arch. nat., F17 8754, le recteur au ministre, 17 dĂ©cembre 1867. 28 . Arch. nat., F17 8754, lettre de l’inspecteur d’acadĂ©mie de l’Yonne, 26 novembre 1867. 29 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie de la CĂŽte d’or au recteur, 28 octobre 1868. 13Le choix des professeurs est la premiĂšre Ă©tape de la nĂ©gociation entre le maire et l’administration universitaire. Dans l’acadĂ©mie de Dijon, le recteur Monty26 laisse agir les inspecteurs d’acadĂ©mie. À Auxerre, Ă©crit-il, aucun avis ne m’a Ă©tĂ© demandĂ© par M. l’Inspecteur d’acadĂ©mie sur le choix des maĂźtres non plus que sur la rĂ©daction des programmes »27. L’autonomie laissĂ©e Ă  l’inspecteur d’acadĂ©mie s’explique par la nĂ©cessitĂ© de bien connaĂźtre le professeur et sa rĂ©putation locale. Or, dans les dĂ©partements, l’inspecteur d’acadĂ©mie inspecte encore tous les professeurs du ou des lycĂ©es de son ressort. En pratique, les inspecteurs d’acadĂ©mie vont sonder les autoritĂ©s municipales sur les cours, et Ă©ventuellement discutent ensuite du choix des professeurs. L’inspecteur d’acadĂ©mie de l’Yonne donne l’exemple de M. Monceau, que M. Le Maire et moi, d’accord avec M. Le Principal, avions dĂ©signĂ© [sic] »28. Dans les petites villes, l’idĂ©e d’associations libres de professeurs est trĂšs thĂ©orique. Les fonctionnaires des collĂšges, Ă©crit l’inspecteur d’acadĂ©mie de la CĂŽte d’or, qui sont si dĂ©pendants des autoritĂ©s municipales, n’osent pas tenter sans elles et mĂȘme malgrĂ© elles une entreprise qui d’ailleurs leur paraĂźt ne pas devoir rĂ©ussir »29. Les professeurs de lycĂ©e ne sont pas dĂ©pendants des autoritĂ©s municipales, mais Ă  Troyes l’inspecteur d’acadĂ©mie se concerte nĂ©anmoins avec le maire. 14Le 22 aoĂ»t 1867, le ministre donne une rĂ©ponse positive Ă  la demande formulĂ©e par deux professeurs du lycĂ©e de Troyes. Il Ă©tait pourtant question au dĂ©part de trois cours. Selon le compte rendu de la dĂ©libĂ©ration du conseil municipal en date du 9 juillet 1867, les cours [
] seront faits par les professeurs du lycĂ©e et comprendront l’histoire, la gĂ©ographie, l’histoire naturelle et la littĂ©rature ». Encore selon Le NapolĂ©onien du 8 novembre, M. Jully, professeur de rhĂ©torique au lycĂ©e, sera chargĂ© de la littĂ©rature ; M. Pernet Xavier, professeur de physique au lycĂ©e, de la physique, de la chimie et de l’histoire naturelle ; M. Lemonnier, professeur d’histoire au lycĂ©e, de l’histoire ». Mais l’affiche Ă©ditĂ©e pour l’ouverture des cours ne prĂ©voit plus que MM. Jully et Pernet. 30 . Arch. nat., F17 21148. 31 . Arch. nat., F17 21463. 32 . Arch. nat., F17 21020. 33 . Arch. nat., F17 8754, lettre du 25 novembre 1867. 34 . NĂ© en 1810 Ă  Douai, ancien Ă©lĂšve de l’École normale, agrĂ©gĂ© de grammaire Arch. nat., F17 21881. 35 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au ministre, 10 novembre 1867. 15Ce n’est pas le manque de talent pĂ©dagogique qui a pu entraĂźner l’éviction de Prosper Lemonnier. Ce licenciĂ© est certes mĂ©diocrement jugĂ© par ses supĂ©rieurs30, mais c’est Ă©galement le cas de ses deux collĂšgues agrĂ©gĂ©s. Xavier Pernet, il est vrai, est habile Ă  pratiquer les expĂ©riences31, et la grĂące dĂ©licate de la parole de Jully est susceptible de contribuer au succĂšs des cours pour jeunes filles, Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e pour les jeunes gens32. En fait, c’est le maire de Troyes qui a repoussĂ© Lemonnier. Le proviseur en donne l’explication au ministre M. Argence a persistĂ© Ă  ne pas vouloir de M. Lemonnier, [
], toujours pour la raison qu’il est jeune, beau garçon, et par suite dangereux »33. Au vrai, dans sa circulaire confidentielle du 2 novembre 1867, le ministre avait prĂ©venu dans le choix des professeurs, ayez Ă©gard Ă  l’ñge, Ă  la situation de famille, Ă  la nature du talent dĂ©parti Ă  chacun, au caractĂšre, Ă  la tenue, Ă  la considĂ©ration obtenue dans la ville, Ă  la rĂ©serve, au tact ». Selon l’inspecteur d’acadĂ©mie de l’Aube, Henri Wartel34, Prosper Lemonnier est un homme sĂ©rieux, rangĂ©, offrant toutes les garanties de moralitĂ©. Mais M. Lemonnier a paru avoir deux grands dĂ©fauts, son Ăąge, vingt-six ans, et sa jolie figure. Des reprĂ©sentations ont Ă©tĂ© faites Ă  M. le Maire par des personnes trĂšs respectables, Ă  ce qui m’a Ă©tĂ© dit, et M. le Maire a cru devoir en tenir compte »35. 36 . La circulaire aux recteurs du 30 octobre rĂ©cuse pourtant l’idĂ©e que les cours secondaires seraien ... 37 . Rebecca Rogers, Le professeur a-t-il un sexe ? Les dĂ©bats autour de la prĂ©sence d’hommes dans l ... 38 . Arch. nat., F17 8754. Le recteur au ministre, octobre 1868. Pour favoriser le dĂ©veloppement des c ... 39 . Arch. nat., F17 8754, le proviseur au ministre, 25 novembre 1867. 40 . Leur acceptation, par ailleurs, serait allĂ©e Ă  l’encontre de la reconnaissance de la nĂ©cessaire s ... 16Les craintes manifestĂ©es par le maire au sujet de Lemonnier proviennent de l’écho suscitĂ© par les critiques de Mgr Dupanloup, qui estime indĂ©cent de livrer des jeunes filles Ă  des professeurs masculins dans des cours publics36. Pourtant, pour les matiĂšres nobles, le recours Ă  des professeurs masculins est ancien et prisĂ©, jusque dans les pensionnats37. À Auxerre, d’ailleurs, deux maĂźtresses de pension, invitĂ©es Ă  conduire leurs Ă©lĂšves aux cours secondaires, s’y sont refusĂ©es, en donnant pour raison que les professeurs du collĂšge et les deux instituteurs publics qui donnent des leçons chez elles leur suffisent38. Aussi, commentant l’éviction de Lemonnier, l’inspecteur d’acadĂ©mie estime-t-il que le maire, qui connaĂźt bien le pays, a dĂ» avoir de fortes raisons d’agir comme il l’a fait. Mais le proviseur du lycĂ©e dĂ©plore l’attitude du maire au sujet de Lemonnier J’ai eu beau lui reprĂ©senter, en mon nom personnel, que c’était lĂ  une reculade fĂącheuse, en prĂ©sence de la lettre de Mgr Dupanloup, il n’a rien voulu entendre ». De façon prĂ©monitoire, il analyse l’obstination du maire comme rĂ©vĂ©lant le dĂ©sir de se mĂ©nager, en cas d’échec des cours, une porte de derriĂšre, dans l’intĂ©rĂȘt de sa candidature au corps lĂ©gislatif pour les prochaines Ă©lections »39. Quant auxprofesseurs du lycĂ©e, ils considĂšrent l’attitude conciliante de l’inspecteur d’acadĂ©mie comme une reculade, et ni le professeur de seconde, ni celui de philosophie n’acceptent de faire le cours d’histoire40. 41 . Françoise Mayeur, L’éducation des filles
, ouv. citĂ©, p. 117 et 125. À Auxerre, M. Monceau, solli ... 17Les professeurs qui se lancent dans l’entreprise des cours secondaires peuvent pourtant escompter la reconnaissance de leur hiĂ©rarchie. Xavier Pernet, en particulier, qui aspire Ă  une promotion dans un lycĂ©e parisien, peut espĂ©rer que cela lui sera comptĂ©. Les professeurs, par ailleurs, devaient se partager, une fois les frais de fonctionnement couverts, le reliquat de la rĂ©tribution. Françoise Mayeur souligne toutefois que ce n’est certes pas l’appĂąt financier qui pouvait attirer [les professeurs] Ă  un moment oĂč l’on ne savait pas s’il y aurait des inscriptions pour ouvrir »41 ce qui signifie que l’appĂąt du gain ne pouvait concerner que les professeurs les plus avides. 18Serait-ce le cas de Xavier Pernet ? Ce professeur paraĂźt multiplier les occasions d’arrondir des fins de mois confĂ©rences Ă  Troyes, dans la salle du Cirque, cours de chimie appliquĂ©e Ă  la teinture, le dimanche, Ă  destination des ouvriers, enseignement dans des pensionnats de demoiselles, sans oublier des fonctions d’expert pour la justice. Plus tard, le maire de Troyes prĂ©tendra d’ailleurs avoir renoncĂ© Ă  lui demander d’expertiser les aliments des cantines, car son prix Ă©tait trop Ă©levĂ©. Son proviseur, qui ne l’aime pas, dĂ©nonce son ĂąpretĂ© au gain et va jusqu’à le soupçonner de traficoter avec les fournisseurs du lycĂ©e en matiĂšre de produits chimiques – mais inspecteur d’acadĂ©mie et inspection gĂ©nĂ©rale dĂ©mentent ces imputations. L’engagement de Pernet prouve au demeurant qu’il n’est pas de ces professeurs qui refusent de s’investir par peur de perdre leurs cours dans les pensionnats. Il reste que le maire connaĂźt certainement les sentiments du proviseur envers Pernet, et il saura plus tard en jouer contre l’inspecteur d’acadĂ©mie. Les rĂ©sistances 42 . AndrĂ© Beury, Troyes de 1789 Ă  nos jours, 4 tomes, tome 3, 1852-1871, Troyes, Librairie bleue, 198 ... 43 . NĂ© en 1821, ancien secrĂ©taire d’Achille Fould, chef de la division de la presse au ministĂšre de l ... 44 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au ministre, 2 dĂ©cembre 1867. 45 . Françoise Mayeur, Les Ă©vĂȘques français et Victor Duruy les cours secondaires de jeunes filles ... 46 . Il prononce d’ailleurs, l’annĂ©e suivante, le discours Ă  la distribution des prix du lycĂ©e Jean D ... 19L’évĂȘque de Troyes, Mgr Ravinet, qui passe pour favorable au rĂ©gime impĂ©rial, mĂȘme si ses opinions sont ultramontaines42, a choisi d’adopter une attitude conciliante. Le prĂ©fet, Isidore Salles43, juge bon nĂ©anmoins de lui demander un entretien. Le prĂ©lat lui assure qu’il n’écrira rien contre les cours et qu’il n’adhĂšre pas Ă  la lettre de Mgr Dupanloup. Le prĂ©fet regrette cependant que Mgr Ravinet ne donne pas des consignes de modĂ©ration aux curĂ©s de son diocĂšse44. Au demeurant, l’évĂȘque se ravise et finit le 5 dĂ©cembre par donner son adhĂ©sion Ă  Mgr Dupanloup. Comme le note Françoise Mayeur, son ton est toutefois des plus modĂ©rĂ©s, puisqu’il se dit certain que la vigilance des autoritĂ©s permettra d’éloigner les dangers redoutĂ©s45. Au reste, Mgr Ravinet n’est pas un ennemi de l’UniversitĂ©46. Son intervention est surtout motivĂ©e par la nĂ©cessitĂ© de ne pas paraĂźtre cautionner les applaudissements des journaux anticlĂ©ricaux. 47 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au recteur, 29 novembre 1867. 20Dans ce contexte, l’inspecteur d’acadĂ©mie juge indispensable de multiplier les dĂ©marches auprĂšs des familles comme auprĂšs des maĂźtresses de pension. Sa relation mĂ©rite d’ĂȘtre citĂ©e. Je me suis efforcĂ© de dissiper certaines craintes, de combattre certains prĂ©jugĂ©s, de dĂ©jouer certaines menĂ©es occultes fort dangereuses. Dans les familles aristocratiques, on m’a dit L’idĂ©e est excellente, l’institution est bonne, mais ma fille est bien peu avancĂ©e dans ses Ă©tudes. L’amour-propre joue ici son rĂŽle, et l’on craint le grand jour, le devoir annotĂ©, les interrogations. [
] Dans les familles bourgeoises, je parle de ce que l’on appelle la bonne bourgeoisie, on m’a dit Ma fille a fait d’assez bonnes Ă©tudes, elle vit dans l’intĂ©rieur de la maison, s’occupe des soins du mĂ©nage, de la lingerie ; des Ă©tudes plus Ă©levĂ©es changeraient ses goĂ»ts ; elle voudrait voir le monde, et ce monde ne convient pas Ă  notre fortune. Autre difficultĂ© de la part des maĂźtresses de pension l’une m’apprend que sous le rapport des Ă©tudes sa pension ne lui laisse rien Ă  dĂ©sirer. On y apprend d’une maniĂšre complĂšte l’histoire, la gĂ©ographie, le style, la littĂ©rature, la physique, la chimie, l’histoire naturelle voire l’herborisation [
]. Une autre [
] reconnaĂźt qu’on peut apprendre quelque chose ailleurs que dans sa pension, mais les prix de mon cours sont bien chers et le local de l’hĂŽtel de ville est bien mal choisi et tous les arguments de Mgr Dupanloup. Elle retire ses pensionnaires. Évidemment, elle a peur. [
] L’opposition la plus redoutable est celle du clergĂ©. [
] Il est de bon ton dans la sociĂ©tĂ© Ă©levĂ©e d’envoyer ses enfants dans les pensionnats religieux oĂč l’on se fait un devoir et un cas de conscience d’entretenir un zouave pontifical »47. 48 . Arch. nat., F17 8754, Xavier Pernet au ministre, 23 mai 1868. 21À moins d’une semaine de l’ouverture des cours, la situation est inquiĂ©tante. Au dĂ©part, 31 des anciennes Ă©lĂšves des pensions s’étaient inscrites. Mais Ă  la suite de certaines lettres, dont la retentissante publicitĂ© vint effrayer les mĂšres de famille les moins timides [
], chacun s’éloignait de nous ; deux Ă©lĂšves seulement nous restaient fidĂšles ; un insuccĂšs complet Ă©tait imminent »48. L’inspecteur d’acadĂ©mie fait alors adopter une rĂ©duction de prix, de 60 Ă  40 francs, au prĂ©texte de l’ajournement de l’ouverture du cours d’histoire. L’inauguration 49 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au ministre, 10 novembre 1867. 50 . Françoise Mayeur, L’éducation des filles
, ouv. citĂ©, p. 125. 22Selon l’inspecteur d’acadĂ©mie, l’opposition violente qu’a rencontrĂ©e l’institution de cet enseignement a dĂ©terminĂ© les autoritĂ©s Ă  s’associer Ă  la premiĂšre leçon, pour faire acte d’assentiment. M. le PrĂ©fet, M. le Maire et le conseil municipal y viendront »49. Cette dĂ©marche est importante comme l’écrit Françoise Mayeur, l’abstention des municipalitĂ©s, lors des sĂ©ances d’inauguration, signe de dĂ©saveu ou du moins de tiĂ©deur, fut dans la plupart des cas confirmĂ©e par la rapide disparition des cours »50. L’influence du maire sur les cours est nĂ©anmoins renforcĂ©e. 51 . Le NapolĂ©onien de Troyes, n° 285, 5 dĂ©cembre 1867, p. 1. 52 . Arch. nat., F17 8754, le proviseur au ministre, 2 dĂ©cembre 1867. 23C’est symboliquement le 2 dĂ©cembre que doit avoir lieu la premiĂšre leçon. Le jour venu, il y a finalement une quinzaine de jeunes filles inscrites, auxquelles il faut ajouter des maĂźtresses et des sous-maĂźtresses de pension et une sage-femme, soit une quarantaine de dames et jeunes filles. SollicitĂ© par l’inspecteur d’acadĂ©mie, le NapolĂ©onien51 grossit Ă  une centaine le nombre des prĂ©sents. C’est Pernet qui ouvre la sĂ©rie de cours, par une leçon sur les sciences. Il rĂ©alise plusieurs expĂ©riences. Il s’en est fort bien tirĂ© et a su intĂ©resser son auditoire mĂąle et femelle », reconnaĂźt le proviseur52. 53 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au ministre, 7 dĂ©cembre 1867. 24La confiance revient. Lors de la deuxiĂšme sĂ©ance, le prĂ©fet fĂ©licite Jully et lui promet d’envoyer sa fille aux cours. Cet exemple, croit pouvoir annoncer l’inspecteur d’acadĂ©mie, entraĂźnera l’aristocratie troyenne qui se tient Ă  l’écart. On est Ă  Troyes plus qu’ailleurs troupe moutonniĂšre »53. Le bilan de la premiĂšre annĂ©e 54 . Soit moitiĂ© moins que dans la petite ville de Clamecy, oĂč le maire a assistĂ© Ă  tous les cours, av ... 55 . Arch. mun. Troyes, 1R295. 56 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au ministre, 2 avril 1868. 57 . Françoise Mayeur, L’éducation des filles en France
, ouv. citĂ©, p. 128. 25Deux fois par semaine, jusqu’au mois de mai, les cours se poursuivent, en prĂ©sence de l’inspecteur d’acadĂ©mie. L’auditoire s’élĂšve Ă  une trentaine de personnes aux leçons de sciences, une quarantaine aux leçons de lettres. Mais si l’on retranche les dames accompagnatrices, seules quinze Ă  vingt Ă©lĂšves suivent les cours54. Elles sont ĂągĂ©es de 15 Ă  22 ans, exceptĂ© une jeune fille de 10 ans et deux dames, dont une d’ñge mĂ»r. Il y a Ă  la fois des externes libres, des externes de pension et six ou sept pensionnaires. Seules quatorze Ă©lĂšves ont payĂ© la cotisation. La gratuitĂ© a Ă©tĂ© accordĂ©e aux filles des professeurs, aux Ă©lĂšves du cours normal et Ă  quelques autres55. Au reste, on laisse entrer sans regarder les inscriptions. L’entrĂ©e est Ă©galement laissĂ©e libre aux mĂšres de famille qui voudraient voir, par elles-mĂȘmes, comment est dirigĂ© l’enseignement nouveau. En gĂ©nĂ©ral, les jeunes filles qui suivent ces cours appartiennent Ă  la bonne bourgeoisie et au commerce56. ExceptĂ© un mĂ©decin et un banquier, les pĂšres sont nĂ©gociants ou propriĂ©taires. Certes, la haute administration et l’aristocratie se sont abstenues, mais la prĂ©sence de la bonne bourgeoisie est assez rare on ne la retrouve guĂšre ailleurs qu’à Bordeaux, Rouen et Amiens et peut-ĂȘtre inattendue57. Cela a sans doute convaincu l’inspecteur d’acadĂ©mie que les cours Ă©taient viables et ne dĂ©pendaient pas seulement des boursiĂšres municipales. Dans le conflit qui va l’opposer au maire de Troyes, ce constat a dĂ» peser. 58 . Arch. mun. Troyes, 1R295. 26Au reste, l’opinion paraĂźt Ă©voluer favorablement. Pas la moindre plainte, pas le plus petit dĂ©sordre », note avec satisfaction le prĂ©fet, le 7 avril 1868. Xavier Pernet signale au maire que des mĂšres de famille, que la crainte avait d’abord Ă©loignĂ©es se sont ensuite rapprochĂ©es et ont tĂ©moignĂ© leur confiance58. L’évĂȘque de Troyes a mĂȘme fĂ©licitĂ© Jully. C’est au reste celui-ci qui a assurĂ© le succĂšs des cours, ce qui est sans surprise, eu Ă©gard Ă  la formation antĂ©rieure des jeunes filles. 27Les leçons se terminent le 15 mai, par une leçon de Jully sur Mme de Maintenon et Saint-Cyr. Le professeur est chaleureusement remerciĂ©, rendez-vous est pris pour l’annĂ©e suivante. Le ministre envoie une lettre de fĂ©licitations Ă  Pernet, qui s’était mis Ă  la tĂȘte de l’association des deux professeurs. Le conseil municipal vote une indemnitĂ© de 600 francs, Ă  partager entre Jully et Pernet, en sus du partage de la rĂ©tribution. Tout le monde semble satisfait, l’avenir des cours paraĂźt assurĂ©. 59 . Arch. nat., F17 8754, Ernest Lavisse au prĂ©fet de l’Aube, 26 octobre 1868. 60 . Arch. nat., F17 8754, le recteur au ministre, 3 dĂ©cembre 1868. 28À la veille de la rentrĂ©e suivante, le secrĂ©taire du ministre, Ernest Lavisse, Ă©crit pourtant au prĂ©fet de l’Aube une lettre pressante On m’assure que M. Le maire de Troyes, tout en se montrant en paroles trĂšs favorable Ă  l’enseignement des jeunes filles, trouve des obstacles Ă  tout et peut tout compromettre »59. Le prĂ©fet demande alors au maire de reconduire les cours, avec l’équipe de professeurs qui a fait son succĂšs. En vain. Le maire persiste dans sa ligne de conduite, qu’un intĂ©rĂȘt Ă©lectoral paraĂźt lui avoir dictĂ© soutenir les cours de filles en paroles, les tuer en rĂ©alitĂ© »60. Un bruit de casseroles 61 . Voir Arch. nat., F17 8754 et dossier personnel de Pernet, Arch. nat., F17 21463. 29Pour comprendre l’attitude du maire, il est nĂ©cessaire d’évoquer une affaire de casseroles qui a fait du bruit61. En avril 1867, quinze personnes, chez les FrĂšres de la doctrine chrĂ©tienne, sont prises de vomissements, symptĂŽme d’empoisonnement par des substances mĂ©talliques. Une saisie de casseroles est opĂ©rĂ©e chez les Ă©tameurs, les cabaretiers et les aubergistes. ChargĂ© de les analyser, Xavier Pernet trouve de fortes doses de plomb les Ă©tameurs ambulants recouvraient les casseroles d’alliages douteux, pour les vendre plus cher. Ils sont condamnĂ©s Ă  un franc d’amende, plus les frais d’expertise, 788,84 francs 5,63 francs par casserole pour 140 casseroles visĂ©es. Quinze mois plus tard, ils rĂ©clament contre ce chiffre. Or le maire, qui avait approuvĂ© l’analyse de Pernet, soutient dĂ©sormais leur rĂ©clamation. Il accuse mĂȘme Pernet de s’ĂȘtre enrichi indĂ»ment il aurait poussĂ© la justice Ă  saisir le plus possible de casseroles, afin de gagner plus d’argent, et aurait fait payer Ă  de pauvres bougres un prix d’expertise exorbitant. Le chiffre qu’il signale, dix francs par expertise, est jugĂ© excessif selon l’expert parisien contactĂ© par le ministĂšre. Pernet se voit menacĂ© de dĂ©placement. L’affaire risque en effet de nuire au lycĂ©e et aux cours de jeunes filles. Son proviseur en profite pour l’accabler. 62 . Arch. nat., F17 21463. 30Cependant l’expert apprend la vĂ©ritĂ© et Ă©crit au ministre pour regretter d’avoir pu porter tort Ă  Pernet. Mais Victor Duruy note, dans la marge Il n’en est pas moins nĂ©cessaire de changer M. Pernet avec avancement, tout en lui Ă©crivant une lettre qui le justifie »62. Son cabinet comme celui du prĂ©fet le pressant de ne pas commettre une injustice, Pernet n’est pas mutĂ© ; mais le maire de Troyes va se servir de cette affaire, sans qu’on sache trop si son objectif est d’abattre Pernet ou de fermer les cours secondaires de jeunes filles – Ă  moins que ce ne soit les deux. Les manigances de M. Argence 31Au dĂ©part, les cours paraissaient devoir reprendre. SollicitĂ©s par l’inspecteur d’acadĂ©mie, Pernet et Jully avaient acceptĂ©, le premier avec le mĂȘme empressement que l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, le second avec rĂ©ticence, du fait de l’état souffrant de son Ă©pouse, mais en cĂ©dant nĂ©anmoins aux instances de son chef. Restait Ă  vĂ©rifier les dispositions du maire. 32C’est alors que DĂ©sirĂ© Argence, tout en promettant sans difficultĂ© de renouveler son patronage, exige un changement des personnes. Son ressentiment contre Pernet est d’autant plus vif que celui-ci a dĂ©noncĂ©, dans l’attitude du maire, au sujet de l’affaire des casseroles, une manƓuvre Ă©lectorale. Face Ă  cette rĂ©sistance inattendue, l’inspecteur d’acadĂ©mie se rend chez le prĂ©fet, qui lui conseille de se montrer ferme selon lui, si l’inspecteur en rĂ©fĂšre au ministre, le maire ne persistera pas dans son opposition. 63 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au recteur, 21 octobre 1868. 64 . Arch. mun. Troyes, 1R295. 33Quand l’inspecteur renoue l’entretien avec le maire, la premiĂšre chose qu’il me dit est celle-ci “Le cours de jeunes filles m’expose aux attaques du clergĂ© et du parti libĂ©ral”. J’attendais pour conclusion “Et je ne me soucie plus de leur patronage”. Cela ne m’aurait pas Ă©tonnĂ© M. Argence est candidat aux Ă©lections prochaines, et naturellement, il Ă©vite ce qui pourrait lui aliĂ©ner des partisans. Mais la conclusion ne vint pas. Au contraire, il me dit positivement “Nous continuerons le cours, mais les professeurs doivent ĂȘtre changĂ©s” »63. DĂšs lors, se livre une lutte entre l’inspecteur et le maire le premier tient Ă  faire confirmer l’association Pernet-Jully, tandis que le second cherche Ă  constituer une Ă©quipe rivale, qui seule bĂ©nĂ©ficierait du patronage municipal64. 65 . Arch. nat., F17 8754, note du cabinet du ministre, 18 janvier 1869. 34En janvier, le ministre renouvelle son autorisation Ă  Pernet et Ă  Jolly. Mais, aprĂšs avoir accordĂ© un entretien au maire de Troyes, il croit bon d’autoriser aussi l’association que celui-ci patronne. En marge d’une note de son cabinet, qui dĂ©nonce les vilaines petites passions » du maire et soutient le point de vue des autoritĂ©s acadĂ©miques, il Ă©crit Ce serait abdiquer notre principe, et la concurrence est bonne »65. Il confie cependant ce dossier politique aux soins du prĂ©fet. 66 . Le choix d’un professeur qui n’est pas du lycĂ©e va pourtant Ă  l’encontre de la dĂ©libĂ©ration munic ... 67 . Arch. mun. Troyes, 1R295. 68 . Arch. nat., F17 8754, le recteur Ă  Ernest Lavisse, 15 janvier 1869. 35Il est vrai que le choix du maire est curieux l’association placĂ©e sous son patronage comprend SubĂ©, professeur de seconde au lycĂ©e, Baudelle, ancien Ă©lĂšve de l’école centrale, professeur de mathĂ©matiques appliquĂ©es Ă  l’école de dessin et d’architecture de Troyes66
 et ce Prosper Lemonnier que le maire avait absolument rĂ©cusĂ© l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Un communiquĂ© de presse du maire, en date du 9 janvier, va jusqu’à mettre en avant le jeune professeur, sous prĂ©texte d’indiquer que le succĂšs des cours a dĂ©cidĂ© l’autoritĂ© municipale Ă  en complĂ©ter l’enseignement, en ouvrant le cours d’histoire qui avait Ă©tĂ© d’abord ajournĂ©67. Selon le recteur, l’opposition de l’évĂȘchĂ© est cette fois certaine68. 69 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au recteur, 21 octobre 1868. 36Pour l’inspecteur d’acadĂ©mie, le vrai dessein du maire est d’empĂȘcher la reprise des cours. C’est ce qu’il explique, dans une lettre confidentielle au recteur Si j’ai bien compris la pensĂ©e secrĂšte [du maire], ce n’est pas la transformation du cours qu’il dĂ©sire par le changement du personnel, mais sa suppression. Il ne cĂšde pas autant qu’on pourrait le croire au premier abord Ă  une animositĂ© particuliĂšre ; il veut mĂ©nager sa popularitĂ©, ne froisser ni le clergĂ©, ni le parti libĂ©ral, et ne pas trop mĂ©contenter l’UniversitĂ© par une opposition ouverte. Dans ce but, il tergiverse [
]. Il veut, permettez-moi l’expression, enterrer tout doucement le cours secondaire de jeunes filles »69. 70 . Ibidem. 37La mise en avant de Lemonnier paraĂźt corroborer l’analyse de l’inspecteur d’acadĂ©mie. Mais celui-ci semble aussi en faire un conflit d’influence [Le maire] croyait pouvoir Ă  son grĂ© changer les professeurs de ce cours, exclure celui-ci, admettre celui-lĂ , sans consulter les associĂ©s, pour des raisons personnelles. Sans doute son opinion Ă©tait prise en grande considĂ©ration, et la preuve, c’est que l’on avait prĂ©cĂ©demment Ă©cartĂ©, sur ses observations, M. le professeur d’histoire, mais du consentement des associĂ©s »70. 38Pourquoi, nĂ©anmoins, ne pas avoir cĂ©dĂ© aux instances du maire, pour tenter de sauver les cours ? Certes, l’opposition du clergĂ© Ă©tait probable. Mais la rĂ©action de l’inspecteur d’acadĂ©mie est rĂ©vĂ©latrice il veut bien admettre que le maire est libre de ne pas accorder son patronage Ă  des professeurs qui ne lui conviennent pas, mais il soutient que des cours peuvent se tenir hors du patronage municipal et il engage le recteur, qui d’ailleurs adhĂšre Ă  son point de vue, Ă  soutenir la formation d’une association entiĂšrement libre le prĂ©fet mettrait une salle de la prĂ©fecture Ă  disposition, un appel serait fait aux maĂźtresses de pension, des rĂ©ductions de prix importantes seraient accordĂ©es. Ce dernier point est pourtant en contradiction avec les instructions ministĂ©rielles. Mais ne s’agit-il pas de mettre cette fois l’association libre » sous la tutelle de l’administration ? 71 . Arch. mun. Troyes, 1R295, le maire au ministre, 16 janvier 1869. 72 . De fait, SubĂ© Ă©crit Ă  l’inspecteur d’acadĂ©mie qu’il s’estime trahi Arch. mun. Troyes, 1R295. 39De fait, pour le maire, tout le problĂšme est que les professeurs que nous avons indiquĂ©s n’ont pas le bonheur de plaire Ă  l’inspecteur d’acadĂ©mie, qui veut en imposer d’autres Ă  l’administration municipale »71. Selon lui, l’inspecteur d’acadĂ©mie n’a pressĂ© Jolly de reprendre ses cours que dans le but de dĂ©stabiliser son collĂšgue SubĂ©, qui n’avait acceptĂ© les propositions du maire qu’aprĂšs s’ĂȘtre assurĂ© du dĂ©sistement de Jolly72. Tout se passe comme si chacune des deux parties, administration universitaire et autoritĂ© municipale, cherchait Ă  montrer sa prééminence, tout en dĂ©plorant la volontĂ© de pouvoir de la partie adverse. 73 . Arch. nat., F17 8754, le prĂ©fet au ministre, 2 fĂ©vrier 1869. 74 . Arch. mun. Troyes, 1R295, le maire au ministre, 16 janvier 1869. 40Le 2 fĂ©vrier, le prĂ©fet, qui est intervenu en vain auprĂšs du maire, annonce au ministre que Pernet et Jolly ont dĂ©cidĂ© de se retirer, pour ne pas crĂ©er d’embarras. Mais il estime inĂ©vitable l’échec de l’association formĂ©e par le maire Les difficultĂ©s viendront de partout, du clergĂ©, des partis, de la presse, des familles, des animositĂ©s surexcitĂ©es. La coalition est faite. L’institution en subira la plus grave atteinte, si mĂȘme elle n’y succombe, et M. le Maire de Troyes en sortira meurtri. M. Argence semble comprendre, trop tard, combien est lourde la responsabilitĂ© qu’il assume sur sa tĂȘte de candidat. Il est disposĂ© Ă  conclure Ă  la suspension des cours jusqu’au printemps »73. Le prĂ©fet approuve cette tactique, la seule raisonnable Ă  ses yeux Simuler la lĂ©thargie pour Ă©viter la mort violente ». À vrai dire, dĂšs le 16 janvier, avant mĂȘme le retrait de Pernet et de Jolly, le maire avait proposĂ© de retirer la demande d’autorisation qu’il avait sollicitĂ©e pour l’association placĂ©e sous son patronage Votre Excellence apprĂ©ciera si c’est le maire de Troyes ou l’inspecteur d’acadĂ©mie qui s’oppose Ă  la rĂ©ouverture des cours »74. 41La suspension s’est avĂ©rĂ©e dĂ©finitive. Deux interprĂ©tations sont possibles de l’échec de la premiĂšre tentative. Si l’on admet le point de vue de l’inspecteur d’acadĂ©mie, c’est l’opposition clĂ©ricale qui est responsable du renoncement larvĂ© du maire. On serait alors dans le cadre de l’explication courante de l’échec des cours Duruy. Si l’on admet le point de vue du maire de Troyes, ce qui est en cause, c’est le refus des autoritĂ©s universitaires de jouer le jeu de l’autonomie municipale. 75 . Archives municipales de Mulhouse, sĂ©rie SIII Aal, citĂ© par Raymond OberlĂ©, L’enseignement Ă  Mulho ... 76 . Françoise Mayeur, L’éducation des filles
, ouv. citĂ©, p. 126 et 124. 42Cette attitude est au demeurant en contradiction avec le libĂ©ralisme de Victor Duruy. Celui-ci a d’ailleurs Ă©crit au maire de Mulhouse, le 8 novembre 1867 L’initiative appartient Ă  l’autoritĂ© municipale, [
] Ă  elle revient la dĂ©signation des maĂźtres et le choix des programmes, l’UniversitĂ© n’a d’autre rĂŽle que de tenir Ă  la disposition du maire son expĂ©rience et son jugement »75. C’est donc la rĂ©sistance de l’administration troyenne aux initiatives locales qui doit Ă©tonner. Les contextes locaux peuvent expliquer ces diffĂ©rences dans le cas de Mulhouse, l’influence de la puissante SociĂ©tĂ© industrielle interdit Ă  l’administration universitaire de chercher Ă  imposer son point de vue ; dans le cas de Troyes, ville de moyenne importance, l’administration peut essayer de contrebalancer l’autoritĂ© d’un maire dont le poids est moindre. On peut penser que de tels cas n’ont pas Ă©tĂ© rares. Françoise Mayeur signale que, dĂšs l’origine, des projets avaient avortĂ© du fait de nĂ©gociations peu diplomatiques menĂ©es par tel inspecteur d’acadĂ©mie 76. C’est pourquoi l’épisode troyen tĂ©moigne sinon du maintien des tendances autoritaires de l’administration bonapartiste, du moins de son absence de propension Ă  accepter l’autonomie locale. Conclusion 77 . Françoise Mayeur, Les Ă©vĂȘques français
 », art. citĂ© 43Dans les causes de l’échec des cours secondaires de jeunes filles, il n’est certes pas question de minorer le poids de la campagne clĂ©ricale, mĂȘme si Françoise Mayeur a montrĂ© qu’une minoritĂ© d’évĂȘques ne s’est pas montrĂ©e hostile Ă  l’enseignement des jeunes filles par des professeurs de l’UniversitĂ©77. NĂ©anmoins on ne peut ignorer la rĂ©sistance de l’administration universitaire Ă  laisser le champ libre aux autoritĂ©s locales, sur un sujet qui n’apparaĂźt pas autant liĂ© aux intĂ©rĂȘts locaux que les cours professionnels. Dans le cas troyen, on observera que le cabinet du ministre, avec Ernest Lavisse, a soutenu le point de vue des autoritĂ©s universitaires, alors que Victor Duruy, plus politique ou plus libĂ©ral, Ă©tait prĂȘt Ă  composer. En faisant confiance aux municipalitĂ©s, l’initiative de Victor Duruy Ă©tait plutĂŽt de nature libĂ©rale. Mais Ă©tait-ce compatible avec les habitudes des autoritĂ©s universitaires, et, plus gĂ©nĂ©ralement, avec les usages du personnel administratif du Second Empire ? 78 . Voir l’inspecteur d’acadĂ©mie Ă  SubĂ©, 11 janvier 1869, Arch. mun. Troyes, 1R295. 44De toute façon, du point de vue politique comme du point de vue administratif, il pouvait paraĂźtre singuliĂšrement paradoxal que l’administration soit amenĂ©e Ă  encourager la formation d’associations en rĂ©fĂ©rence Ă  la loi du 15 mars 185078. Certes, l’enseignement secondaire fĂ©minin s’était jusqu’alors dĂ©veloppĂ© grĂące Ă  l’initiative privĂ©e, plus ou moins rĂ©gulĂ©e par l’État. Mais Ă©tait-il logique que l’administration universitaire elle-mĂȘme suscite des associations se rĂ©fĂ©rant au principe de la libertĂ© de l’enseignement ? Ce n’était certes pas dans sa tradition, et l’on conçoit qu’elle ait eu du mal Ă  ne pas vouloir imposer son contrĂŽle. On cite toujours l’exemple parisien de l’Association pour l’enseignement secondaire des jeunes filles, mais celle-ci comporte des professeurs d’origines trĂšs diverses. Dans le cas plus courant oĂč seuls ou presque Ă©taient concernĂ©s les professeurs du collĂšge ou du lycĂ©e local, il Ă©tait difficile que l’administration ne cherche pas Ă  intervenir. 79 . Bernard Le ClĂšre et Vincent Wright, Les prĂ©fets du Second Empire, ouv. citĂ©, p. 160 sq. 45Il reste que ni l’inspecteur d’acadĂ©mie ni le prĂ©fet ne sont finalement parvenus Ă  faire reculer le maire de Troyes. L’administration doit composer avec les autoritĂ©s locales. De ce point de vue, la question des cours secondaires est aussi un exemple de ces rĂ©sistances locales Ă  l’influence de ce prĂ©fet supposĂ© tout puissant du Second Empire, qui ont Ă©tĂ© analysĂ©es par B. LeclĂšre et V. Wright79. De telles difficultĂ©s ont pu pousser les rĂ©publicains, dix ans plus tard, Ă  vouloir Ă©tablir des Ă©tablissements dĂ©pendants de l’État. Certes, la loi Camille SĂ©e du 21 dĂ©cembre 1880 ne remet pas en cause l’encouragement donnĂ© par la circulaire ministĂ©rielle du 27 janvier 1879 Ă  la renaissance des cours secondaires de jeunes filles ; mais l’administration pousse dĂ©sormais Ă  la crĂ©ation de lycĂ©es et de collĂšges, rĂ©duisant de ce fait l’autonomie municipale en matiĂšre d’enseignement secondaire fĂ©minin. Ainsi les rĂ©publicains ont-ils plutĂŽt contribuĂ© Ă  renforcer la centralisation universitaire. Haut de page Notes 1 . Rebecca Rogers, L’éducation des filles. Un siĂšcle et demi d’historiographie », dans Histoire de l’éducation, n° 115-116, septembre 2007, p. 37-81. 2 . Rebecca Rogers, Les bourgeoises au pensionnat. L’éducation fĂ©minine au XIXe siĂšcle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2007. 3 . Françoise Mayeur, L’éducation des filles en France au XIXe siĂšcle, Paris, Hachette, 1979, p. 73. 4 . Sur Victor Duruy, Jean-Charles Geslot, Victor Duruy. Historien et ministre 1811-1894, Villeneuve d’Asq, Presses universitaires du Septentrion, 2009. 5 . Bulletin administratif du ministĂšre de l’Instruction publique BAMIP, tome 8, 1867, p. 469-476. 6 . Victor Duruy, L’administration de l’Instruction publique de 1863 Ă  1869, Paris, impr. de J. Delalain, p. 367. 7 . Arch. nat. Archives nationales, F17 8753, circulaire confidentielle aux recteurs, 2 novembre 1867. 8 . Voir Paul Gerbod, La condition universitaire en France. Étude d’un groupe socioprofessionnel, professeurs et administrateurs de l’enseignement public de 1842 Ă  1880,Paris, PUF, 1965. 9 . Nathalie Goedert, Quand les recteurs regardaient la France, rapports confidentiels des recteurs », dans MĂ©langes Jacques LeliĂšvre, Paris, PUF, 1998, p. 121-157. 10 . Tiphaine Le Yoncourt, Le prĂ©fet et ses notables en Ille-et-Vilaine au XIXe siĂšcle, 1814-1914, Paris, LGDJ, 2001. 11 . Arch. nat., F17 8754. Depuis 1864, le proviseur est Pierre AndrĂ© Housset. NĂ© en 1812, ce fils d’un vigneron de Bourgogne, agrĂ©gĂ© de grammaire, a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© censeur Ă  Troyes en 1857-1858, avant de devenir principal du collĂšge de Lorient, puis proviseur du lycĂ©e impĂ©rial de Brest voir dossier personnel, Arch. nat., F17 20962 et Jean Deguilly, Les proviseurs du lycĂ©e de garçons de Troyes », La vie en Champagne, n° 93, septembre 1961, p. 16. 12 . Arch. nat., F17 8754. NĂ© Ă  Troyes en 1812, avocat, ancien rĂ©publicain ralliĂ© Ă  l’Empire, DĂ©sirĂ© Argence est maire de Troyes depuis 1859 et conseiller gĂ©nĂ©ral d’Aix-en-Othe. 13 . Ces lieux communs ne reprĂ©sentent pas toutefois une opinion commune Sandra Horvath-Peterson dans Victor Duruy and French Education, Baton Rouge, Louisiana State University Press, 1984, p. 169 estime qu’on a eu trop tendance Ă  nĂ©gliger l’antifĂ©minisme, y compris de la part d’édiles municipaux, pour expliquer l’échec des cours lancĂ©s par Victor Duruy. 14 . Tous les maires, cependant, ne se comportent pas en serviteurs zĂ©lĂ©s du gouvernement, voir Sudhir Hazareesingh et Vincent Wright, Le Second Empire », dans Louis FougĂšre, Jean-Pierre Machelon et François Monnier [dir.], Les communes et le pouvoir. Histoire politique des communes françaises de 1789 Ă  nos jours, Paris, PUF, 2002, p. 263-350. 15 . La loge, fermĂ©e en 1862, en signe de protestation contre la nomination par l’Empereur du grand maĂźtre du Grand Orient, a Ă©tĂ© rouverte peu aprĂšs par une minoritĂ© soucieuse de satisfaire le pouvoir en place. Dans ce but, cette minoritĂ© a choisi comme vĂ©nĂ©rable » le maire de Troyes. Voir Pierre Chevallier, La crise de l’Union fraternelle de Troyes 1861-1863 », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© acadĂ©mique de l’Aube, tome 105, 1967-1970, p. 143-169. 16 . Sur ce passage, voir L’Aube, Journal des intĂ©rĂȘts de la Champagne, 25 juin 1867. 17 . Le NapolĂ©onien, n° 262, 8 novembre 1867, p. 2. Le NapolĂ©onien de Troyes dĂ©fend la politique ministĂ©rielle et critique les libĂ©raux. Il met en avant les rĂ©alisations de l’enseignement public, se conformant lĂ  aux dĂ©sirs de l’administration, qui, de son propre aveu, inspire certains articles. Il prĂ©pare en tout cas le terrain aux cours de jeunes filles le 7 aoĂ»t 1867, il publie un article favorable Ă  l’ Ă©ducation intellectuelle des filles », dans lequel il fait allusion Ă  une leçon faite par Jully futur contributeur de ces cours Ă  l’occasion de laquelle le professeur de rhĂ©torique du lycĂ©e a rĂ©futĂ© Chrysale, ce bourgeois des Femmes savantes de MoliĂšre qui craignait de ne plus avoir d’autoritĂ© dans sa maison Ă  cause des nouvelles prĂ©tentions intellectuelles de la gent fĂ©minine. 18 . Ibidem. 19 . Arch. mun. Troyes Archives municipales de Troyes, 1R295. 20 . Annuaire de l’Aube, 1867, p. 255. Voir aussi Julien GrĂ©au, Simple revue de quelques institutions publiques d’enseignement, de commerce et de bienfaisance, antĂ©rieures Ă  1870 dans la ville de Troyes, Troyes, Impr. Dufour-Bouquot, 1871. Contrairement Ă  la lĂ©gislation universitaire, L’Annuaire de l’Aube distingue enseignement secondaire et enseignement primaire. 21 . Arch. nat., F17 6845, rapport sur la situation de l’enseignement secondaire, 22 aoĂ»t 1864. 22 . Arch. nat., F17 8754, le proviseur au ministre, 23 mai 1867. 23 . Jean-Louis Humbert, La fondation de l’école normale d’institutrices de Sainte-Savine 1880 », dans Les Cahiers aubois d’histoire de l’éducation, n° 17, avril 2000, p. 17. 24 . Victor Duruy Ă©crit en marge d’une note de son cabinet On pourrait souhaiter que le chiffre de la rĂ©tribution annuelle fĂ»t plus Ă©levĂ© » Arch. nat., F17 8754. Dans la circulaire du 30 octobre 1867, il prĂ©conise une rĂ©tribution de 15 Ă  20 francs par mois. À Bordeaux, la rĂ©tribution est de 75 francs par trimestre, mais les Ă©lĂšves ont huit professeurs, contre deux Ă  Troyes Jean Rohr, Victor Duruy, ministre de NapolĂ©on III. Essai sur la politique de l’instruction publique au temps de l’Empire libĂ©ral, Paris, LGDJ, 1967, p. 133. À Mulhouse, la rĂ©tribution s’élĂšve de 200 Ă  400 francs annuels selon le niveau, mais les Ă©lĂšves disposent de douze professeurs et d’un cycle d’études de trois ans voir Raymond OberlĂ©, L’enseignement Ă  Mulhouse de 1798 Ă  1870, Strasbourg, Publication de la FacultĂ© des lettres de Strasbourg, 1961, p. 148. 25 . Françoise Mayeur, L’éducation des filles
, ouv. citĂ©, p. 128. 26 . NĂ© en 1811, ancien Ă©lĂšve de l’École normale, agrĂ©gĂ© d’histoire et docteur Ăšs lettres, Joseph Monty a Ă©tĂ© professeur de lycĂ©e avant d’occuper les fonctions de chef de cabinet du ministre de l’IntĂ©rieur en 1858 et d’ĂȘtre promu inspecteur de l’acadĂ©mie de Paris. Il est recteur de l’acadĂ©mie de Besançon, puis de Dijon en 1862 voir Jean-François Condette, Les recteurs d’acadĂ©mie en France de 1808 Ă  1940, 3 tomes, tome 2, Dictionnaire biographique, Lyon, INRP, 2006, p. 285. 27 . Arch. nat., F17 8754, le recteur au ministre, 17 dĂ©cembre 1867. 28 . Arch. nat., F17 8754, lettre de l’inspecteur d’acadĂ©mie de l’Yonne, 26 novembre 1867. 29 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie de la CĂŽte d’or au recteur, 28 octobre 1868. 30 . Arch. nat., F17 21148. 31 . Arch. nat., F17 21463. 32 . Arch. nat., F17 21020. 33 . Arch. nat., F17 8754, lettre du 25 novembre 1867. 34 . NĂ© en 1810 Ă  Douai, ancien Ă©lĂšve de l’École normale, agrĂ©gĂ© de grammaire Arch. nat., F17 21881. 35 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au ministre, 10 novembre 1867. 36 . La circulaire aux recteurs du 30 octobre rĂ©cuse pourtant l’idĂ©e que les cours secondaires seraient publics, dans la mesure oĂč les jeunes filles sont accompagnĂ©es de leur mĂšre, de leur gouvernante ou d’une maĂźtresse de pension BAMIP, tome 8, 1867, p. 474. 37 . Rebecca Rogers, Le professeur a-t-il un sexe ? Les dĂ©bats autour de la prĂ©sence d’hommes dans l’enseignement secondaire fĂ©minin, 1840-1880 », Clio, histoire, femmes et sociĂ©tĂ©s, n° 4, 1996, p. 221-239. 38 . Arch. nat., F17 8754. Le recteur au ministre, octobre 1868. Pour favoriser le dĂ©veloppement des cours secondaires, l’inspecteur d’acadĂ©mie aurait voulu interdire aux professeurs du collĂšge l’enseignement dans les pensionnats, mais le recteur s’y refuse. 39 . Arch. nat., F17 8754, le proviseur au ministre, 25 novembre 1867. 40 . Leur acceptation, par ailleurs, serait allĂ©e Ă  l’encontre de la reconnaissance de la nĂ©cessaire spĂ©cialisation des professeurs, dont tĂ©moigne la politique de Victor Duruy, qui est revenu sur les agrĂ©gations omnibus » non spĂ©cialisĂ©es d’Hippolyte Fortoul voir Yves Verneuil, Les agrĂ©gĂ©s. Histoire d’une exception française, Paris, Belin, 2005. 41 . Françoise Mayeur, L’éducation des filles
, ouv. citĂ©, p. 117 et 125. À Auxerre, M. Monceau, sollicitĂ© par l’inspecteur d’acadĂ©mie, s’est d’ailleurs rĂ©cusĂ© Il donne des leçons qui lui rapportent plus que ne lui rapporteraient de confĂ©rences publiques. Il a besoin de vivre et de nourrir sa nombreuse famille », commente l’inspecteur d’acadĂ©mie Arch. nat., F17 8754. 42 . AndrĂ© Beury, Troyes de 1789 Ă  nos jours, 4 tomes, tome 3, 1852-1871, Troyes, Librairie bleue, 1987, p. 28. 43 . NĂ© en 1821, ancien secrĂ©taire d’Achille Fould, chef de la division de la presse au ministĂšre de l’IntĂ©rieur, Isidore Salles a Ă©tĂ© prĂ©fet de la Creuse puis des PyrĂ©nĂ©es orientales avant d’ĂȘtre nommĂ© dans l’Aube. Voir Arch. nat., F1bI 173 7 et Bernard Le ClĂšre et Vincent Wright, Les prĂ©fets du Second Empire, Paris, Armand Colin, 1973. 44 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au ministre, 2 dĂ©cembre 1867. 45 . Françoise Mayeur, Les Ă©vĂȘques français et Victor Duruy les cours secondaires de jeunes filles », dans Revue d’histoire de l’Église de France, tome 57, n° 159, p. 280. 46 . Il prononce d’ailleurs, l’annĂ©e suivante, le discours Ă  la distribution des prix du lycĂ©e Jean DĂ©guilly, Annales modernes du lycĂ©e de garçons de Troyes », La vie en Champagne, n° 93, septembre 1961, p. 24. 47 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au recteur, 29 novembre 1867. 48 . Arch. nat., F17 8754, Xavier Pernet au ministre, 23 mai 1868. 49 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au ministre, 10 novembre 1867. 50 . Françoise Mayeur, L’éducation des filles
, ouv. citĂ©, p. 125. 51 . Le NapolĂ©onien de Troyes, n° 285, 5 dĂ©cembre 1867, p. 1. 52 . Arch. nat., F17 8754, le proviseur au ministre, 2 dĂ©cembre 1867. 53 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au ministre, 7 dĂ©cembre 1867. 54 . Soit moitiĂ© moins que dans la petite ville de Clamecy, oĂč le maire a assistĂ© Ă  tous les cours, avec sa femme et sa fille Arch. nat., F17 8754. 55 . Arch. mun. Troyes, 1R295. 56 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au ministre, 2 avril 1868. 57 . Françoise Mayeur, L’éducation des filles en France
, ouv. citĂ©, p. 128. 58 . Arch. mun. Troyes, 1R295. 59 . Arch. nat., F17 8754, Ernest Lavisse au prĂ©fet de l’Aube, 26 octobre 1868. 60 . Arch. nat., F17 8754, le recteur au ministre, 3 dĂ©cembre 1868. 61 . Voir Arch. nat., F17 8754 et dossier personnel de Pernet, Arch. nat., F17 21463. 62 . Arch. nat., F17 21463. 63 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au recteur, 21 octobre 1868. 64 . Arch. mun. Troyes, 1R295. 65 . Arch. nat., F17 8754, note du cabinet du ministre, 18 janvier 1869. 66 . Le choix d’un professeur qui n’est pas du lycĂ©e va pourtant Ă  l’encontre de la dĂ©libĂ©ration municipale du 9 juillet 1867. 67 . Arch. mun. Troyes, 1R295. 68 . Arch. nat., F17 8754, le recteur Ă  Ernest Lavisse, 15 janvier 1869. 69 . Arch. nat., F17 8754, l’inspecteur d’acadĂ©mie au recteur, 21 octobre 1868. 70 . Ibidem. 71 . Arch. mun. Troyes, 1R295, le maire au ministre, 16 janvier 1869. 72 . De fait, SubĂ© Ă©crit Ă  l’inspecteur d’acadĂ©mie qu’il s’estime trahi Arch. mun. Troyes, 1R295. 73 . Arch. nat., F17 8754, le prĂ©fet au ministre, 2 fĂ©vrier 1869. 74 . Arch. mun. Troyes, 1R295, le maire au ministre, 16 janvier 1869. 75 . Archives municipales de Mulhouse, sĂ©rie SIII Aal, citĂ© par Raymond OberlĂ©, L’enseignement Ă  Mulhouse
, ouv. citĂ©, p. 148. 76 . Françoise Mayeur, L’éducation des filles
, ouv. citĂ©, p. 126 et 124. 77 . Françoise Mayeur, Les Ă©vĂȘques français
 », art. citĂ© 78 . Voir l’inspecteur d’acadĂ©mie Ă  SubĂ©, 11 janvier 1869, Arch. mun. Troyes, 1R295. 79 . Bernard Le ClĂšre et Vincent Wright, Les prĂ©fets du Second Empire, ouv. citĂ©, p. 160 de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Yves Verneuil, Les cours secondaires pour jeunes filles Ă  Troyes sous le Second Empire, entre autoritĂ©s municipales et administration bonapartiste », Revue d'histoire du XIXe siĂšcle, 39 2009, 95-111. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Yves Verneuil, Les cours secondaires pour jeunes filles Ă  Troyes sous le Second Empire, entre autoritĂ©s municipales et administration bonapartiste », Revue d'histoire du XIXe siĂšcle [En ligne], 39 2009, mis en ligne le 15 dĂ©cembre 2012, consultĂ© le 24 aoĂ»t 2022. URL ; DOI Haut de page Auteur Yves Verneuil MaĂźtre de confĂ©rences en histoire contemporaine Ă  l’IUFM de l’universitĂ© de Reims Champagne-ArdenneHaut de page
ellepasse a grenoble en 5 lettres. parquet colours brico dépÎt; comment décongeler du saumon fumé rapidement; elle passe a grenoble en 5 lettres; orchidée noire ou en trouver
Affiner par gĂ©ographieLES YEUX DE TAQQI Théùtre, SpectacleBĂ©ziers 34500Du 21/12/2021 au 22/12/2021C’est le voyage initiatique de TAQQI, petit Inuit aveugle qui “veut voir, veut savoir, veut pouvoir”. A la quĂȘte du monde et du royaume des Grands, entre rĂȘve et rĂ©alitĂ©, Taqqi de retour de son pĂ©riple et le regard changĂ©, dĂ©couvrira ses trĂ©sors cachĂ©s, aussi Ă©tincelants que les falaises gelĂ©es du Groenland... Distribution Mise en scĂšne CĂ©dric Revollon Ecriture FrĂ©dĂ©ric Chevaux InterprĂ©tation, manipulation AnaĂ«l Guez, Nadja Maire ou Camille Blouet, Sarah Vermande CrĂ©ation lumiĂšre AngĂ©lique Bourcet CrĂ©ation marionnettes Francesca Testi ScĂ©nographie Sandrine Lamblin Illustration, graphisme Fanny MichaĂ«lis RĂ©gisseur Kevin Kermen DurĂ©e 45 min A partir de 4 ans Mentions obligatoires Une production Paname Pilotis. Avec le soutien du Théùtre Paris Villette, des Studios de Virecourt, du Théùtre de l’Abbaye, du Théùtre Eurydice ESAT, de la Mairie de Treigny, d'Avignon Festival & compagnies et de la SPEDIDAM. Projet soutenu grĂące au soutien de l’ Adami CopiePrivee ». L’Adami gĂšre et fait progresser les droits des artistes-interprĂštes en France et dans le monde. Elle les soutient Ă©galement financiĂšrement pour leurs projets de crĂ©ation et de PAS PAREILS Manifestation culturelleVendenheim 67550Le 19/12/2021Elle s’appelle Rainette. Aujourd’hui, debout-comme-elle-peut, elle va devoir traverser la sombre forĂȘt, croiser la route d’une fĂ©e rock’n roll, un prince-charmeur pas-charmant-dutout, un bourreau surmotivĂ©, et retrouver le chĂąteau afin d’y rĂ©cupĂ©rer quelque chose d’essentiel. Un secret. Prenez le risque d’accompagner Rainette pas Ă  pas, cahin-caha, dans ce voyage drĂŽle et Ă©mouvant qui met la tĂȘte Ă  l’envers. Ou Ă  l’endroit, c’est selon. Bienvenue chez les Pas-Pareils oĂč la diffĂ©rence est toujours une chance
 Mais le spectacle Les Pas Pareils ne parle pas uniquement du handicap. C’est bien la question de la diffĂ©rence qui est cƓur du projet. OĂč commencet-elleÂż? Qu’on la subisse, qu’on la revendique, qu’on veuille la faire disparaitre, quelle place a-t-elleÂż? Que dit-elleÂż? Il s’agit bien entendu par le théùtre d’éviter l’indiffĂ©rence, ne pas mettre la poussiĂšre sous le tapis, refuser l’invisibilitĂ©, Ă©couter et voir, re - garder, prĂȘter attention. Aussi, dans Les Pas pareils, il est donc tout autant question de norme, d’identitĂ©, d’anticonformisme, de fĂ©minisme oui oui, et de dĂ©sobĂ©issance, certaines sombres pages de notre histoire en filigrane, pour rester sur le qui-vive,[...]Projection film Brassens par Brassens CinĂ©ma, Vie associativeAulon 65240Le 12/11/2021A l'occasion du mois du film documentaire, la MĂ©diathĂšque de la FrĂȘnette d'Aulon vous propose de venir dĂ©couvrir le film "Brassens par Brassens", racontĂ© par Sandrine Kiberlain, Ă  l'espace citoyen. Informations et inscriptions au prĂšs de l'association la FrĂȘnette au ou par mail Ă  - Sandrine Alexi Spectacle, ConcertReims 51100Du 27/11/2021 au 28/11/2021A l’heure de la paritĂ©, Sandrine Alexi va encore plus loin elle nous propose un spectacle 100% fĂ©minin. L’imitatrice aux 100 voix flingue l’actualitĂ© avec l’impertinence et l'insolence qu'on lui connaĂźt. Au travers des voix mais aussi des manies et des expressions de nos femmes politiques, chanteuses, journalistes, animatrices, actrices, Sandrine Alexi, entourĂ©e d’une nouvelle Ă©quipe d'auteurs va, dans ce nouveau spectacle, faire un tour de l’actu sans concession. A l'Ă©poque du politiquement correct venez rire le temps d’une soirĂ©e avec Sandrine Alexi, qui, avec tendresse, nĂ©pargnera rien ni personne ! »Conte - Les Pas Pareils Patrimoine - Culture, Lecture - Conte - PoĂ©sieObernai 67210Le 12/11/2021Quand un prince-charmeur pas-charmant-du-tout embrasse une grenouille joyeuse et bancale, c’est une jeune fille pas-comme-les-autres qui apparaĂźt soudain pour nous raconter ses aventures. Elle s’appelle Rainette. Aujourd’hui elle va devoir traverser la sombre forĂȘt, croiser la route d’une fĂ©e rock’n’roll, d’un bourreau surmotivĂ©, et retrouver le chĂąteau afin d’y rĂ©cupĂ©rer un secret. Bienvenue chez les Pas Pareils oĂč la diffĂ©rence est toujours une chance
 DĂšs 5 PAS PAREILS Manifestation culturelleStrasbourg 67000Le 06/01/2022Elle s’appelle Rainette. Aujourd’hui, debout-comme-elle-peut, elle va devoir traverser la sombre forĂȘt, croiser la route d’une fĂ©e rock’n roll, un prince-charmeur pas-charmant-du-tout, un bourreau surmotivĂ©, et retrouver le chĂąteau afin d’y rĂ©cupĂ©rer quelque chose d’essentiel. Un secret. Prenez le risque d’accompagner Rainette pas Ă  pas, cahin-caha, dans ce voyage drĂŽle et Ă©mouvant qui met la tĂȘte Ă  l’envers. Ou Ă  l’endroit, c’est selon. Bienvenue chez les Pas-Pareils oĂč la diffĂ©rence est toujours une chance
 Mais le spectacle “Les Pas Pareils” ne parle pas uniquement du handicap. C’est bien la question de la diffĂ©rence qui est au cƓur du projet. Parce que la Compagnie L’Indocile croit dur comme fer qu’il y a de belles graines Ă  semer avec le jeune public, et que cela peut mĂȘme faire fleurir les jardins des grandes personnes. ÂżLES PAS PAREILS Manifestation culturelleStrasbourg 67000Le 08/01/2022Elle s’appelle Rainette. Aujourd’hui, debout-comme-elle-peut, elle va devoir traverser la sombre forĂȘt, croiser la route d’une fĂ©e rock’n roll, un prince-charmeur pas-charmant-du-tout, un bourreau surmotivĂ©, et retrouver le chĂąteau afin d’y rĂ©cupĂ©rer quelque chose d’essentiel. Un secret. Prenez le risque d’accompagner Rainette pas Ă  pas, cahin-caha, dans ce voyage drĂŽle et Ă©mouvant qui met la tĂȘte Ă  l’envers. Ou Ă  l’endroit, c’est selon. Bienvenue chez les Pas-Pareils oĂč la diffĂ©rence est toujours une chance
 Mais le spectacle “Les Pas Pareils” ne parle pas uniquement du handicap. C’est bien la question de la diffĂ©rence qui est au cƓur du projet. Parce que la Compagnie L’Indocile croit dur comme fer qu’il y a de belles graines Ă  semer avec le jeune public, et que cela peut mĂȘme faire fleurir les jardins des grandes PAS PAREILS Manifestation culturelleStrasbourg 67000Le 05/01/2022Elle s’appelle Rainette. Aujourd’hui, debout-comme-elle-peut, elle va devoir traverser la sombre forĂȘt, croiser la route d’une fĂ©e rock’n roll, un prince-charmeur pas-charmant-du-tout, un bourreau surmotivĂ©, et retrouver le chĂąteau afin d’y rĂ©cupĂ©rer quelque chose d’essentiel. Un secret. Prenez le risque d’accompagner Rainette pas Ă  pas, cahin-caha, dans ce voyage drĂŽle et Ă©mouvant qui met la tĂȘte Ă  l’envers. Ou Ă  l’endroit, c’est selon. Bienvenue chez les Pas-Pareils oĂč la diffĂ©rence est toujours une chance
 Mais le spectacle “Les Pas Pareils” ne parle pas uniquement du handicap. C’est bien la question de la diffĂ©rence qui est au cƓur du projet. Parce que la Compagnie L’Indocile croit dur comme fer qu’il y a de belles graines Ă  semer avec le jeune public, et que cela peut mĂȘme faire fleurir les jardins des grandes personnes. ÂżLES PAS PAREILS Manifestation culturelleStrasbourg 67000Le 05/01/2022Elle s’appelle Rainette. Aujourd’hui, debout-comme-elle-peut, elle va devoir traverser la sombre forĂȘt, croiser la route d’une fĂ©e rock’n roll, un prince-charmeur pas-charmant-du-tout, un bourreau surmotivĂ©, et retrouver le chĂąteau afin d’y rĂ©cupĂ©rer quelque chose d’essentiel. Un secret. Prenez le risque d’accompagner Rainette pas Ă  pas, cahin-caha, dans ce voyage drĂŽle et Ă©mouvant qui met la tĂȘte Ă  l’envers. Ou Ă  l’endroit, c’est selon. Bienvenue chez les Pas-Pareils oĂč la diffĂ©rence est toujours une chance
 Mais le spectacle “Les Pas Pareils” ne parle pas uniquement du handicap. C’est bien la question de la diffĂ©rence qui est au cƓur du projet. Parce que la Compagnie L’Indocile croit dur comme fer qu’il y a de belles graines Ă  semer avec le jeune public, et que cela peut mĂȘme faire fleurir les jardins des grandes PAS PAREILS Manifestation culturelleStrasbourg 67000Le 04/01/2022Elle s’appelle Rainette. Aujourd’hui, debout-comme-elle-peut, elle va devoir traverser la sombre forĂȘt, croiser la route d’une fĂ©e rock’n roll, un prince-charmeur pas-charmant-du-tout, un bourreau surmotivĂ©, et retrouver le chĂąteau afin d’y rĂ©cupĂ©rer quelque chose d’essentiel. Un secret. Prenez le risque d’accompagner Rainette pas Ă  pas, cahin-caha, dans ce voyage drĂŽle et Ă©mouvant qui met la tĂȘte Ă  l’envers. Ou Ă  l’endroit, c’est selon. Bienvenue chez les Pas-Pareils oĂč la diffĂ©rence est toujours une chance
 Mais le spectacle “Les Pas Pareils” ne parle pas uniquement du handicap. C’est bien la question de la diffĂ©rence qui est au cƓur du projet. Parce que la Compagnie L’Indocile croit dur comme fer qu’il y a de belles graines Ă  semer avec le jeune public, et que cela peut mĂȘme faire fleurir les jardins des grandes PAS PAREILS Manifestation culturelleStrasbourg 67000Le 04/01/2022Elle s’appelle Rainette. Aujourd’hui, debout-comme-elle-peut, elle va devoir traverser la sombre forĂȘt, croiser la route d’une fĂ©e rock’n roll, un prince-charmeur pas-charmant-du-tout, un bourreau surmotivĂ©, et retrouver le chĂąteau afin d’y rĂ©cupĂ©rer quelque chose d’essentiel. Un secret. Prenez le risque d’accompagner Rainette pas Ă  pas, cahin-caha, dans ce voyage drĂŽle et Ă©mouvant qui met la tĂȘte Ă  l’envers. Ou Ă  l’endroit, c’est selon. Bienvenue chez les Pas-Pareils oĂč la diffĂ©rence est toujours une chance
 Mais le spectacle “Les Pas Pareils” ne parle pas uniquement du handicap. C’est bien la question de la diffĂ©rence qui est au cƓur du projet. Parce que la Compagnie L’Indocile croit dur comme fer qu’il y a de belles graines Ă  semer avec le jeune public, et que cela peut mĂȘme faire fleurir les jardins des grandes personnes. ÂżExpo-Vernissage de Sandrine Buffet, CĂ©ramiste Manifestation culturelle, ArtisanatTroyes 10000Du 19/11/2021 au 20/11/202119 & 20 Novembre 2021 Le temps d'un week-end, DĂ©couvrez l'espace bien-ĂȘtre Nuxe, les crĂ©ations CĂ©ramique & Raku de Sandrine Buffet & prĂ©parez NoĂ«l ! Le vendredi 19 novembre prochain Ă  18h, rendez-vous pour un afterwork. DĂ©couvrez les jolies crĂ©ations de Sandrine Buffet, CĂ©ramiste lors de son expo-vernissage au Spa Sophrologie avec Sandrine Gest AtelierNEUVILLE-SOUS-MONTREUIL, 62170Du 25/11/2021 au 16/12/2021Jeudi Bien-Etre Sophrologie De Novembre Ă  DĂ©cembre, Sandrine Gest, Sophrologue vous proposent des sĂ©ances de sophrologie Ă  Neuville-sous-Montreuil. - Le 25 novembre - Les 2 et 16 dĂ©cembre Tarif 2€ par sĂ©ance – Venir avec une tenue de sport, un tapis de gym/yoga et une couverture. Informations et rĂ©servations +33 06 58 30 38 80 SophrologieThéùtre et marionnette "Poli DĂ©gaine" Spectacle, Manifestation culturelle, Cirque - Marionnette, Pour enfantsVALOGNES 50700Le 08/03/2022Bienvenue dans la frĂ©nĂ©sie dĂ©sopilante d’une nouvelle version de Polichinelle Poli DĂ©gaine ! Deux marionnettistes en cavale trimbalent une arme d’hilaritĂ© massive ils dĂ©gainent la marionnette la plus cĂ©lĂšbre du monde, Polichinelle. Mais comme prĂ©vu, rien ne se passe comme prĂ©vu. Poli rechigne Ă  interrompre sa sieste, refuse de jouer et dĂ©zingue ceux qui l’assaillent pour le motiver le chien, la poule, dame Gigogne, ses vingt-deux bĂ©bĂ©s, le policier, le bourreau et mĂȘme les squelettes de la mort. Toutes les marionnettes y passent. Rien n’y fait. Poli s’en fout » et envoie systĂ©matiquement tout balader dans un immense Ă©clat de rire. Car Poli rit de tout, mĂȘme de la mort. Romuald Collinet et Estelle , virtuoses de la manipulation, offrent une version insolente et hilarante de Polichinelle. Polichinelle, c’est quatre cents ans de baston ! Les vainqueurs sont Poli et son public !Théùtre "Le Cadeau des Dieux"Gignac 46600Le 27/11/2021Une piĂšce tragi-comique dans l’esprit grinçant du cafĂ© théùtre. Il s’agit d’une piĂšce originale, Ă©crite pour ĂȘtre jouĂ©e aussi bien dans un théùtre que dans la rue. Cette piĂšce est la rĂ©alisation de l’idĂ©e suivante si les gens ont du mal Ă  aller au théùtre, nous apporterons le théùtre Ă  eux. En effet, le pari que nous nous fixons est celui de prĂ©senter une piĂšce de théùtre entiĂšre, d’une heure. La piĂšce s’articule autour d’un travail de composition musicale extrĂȘmement poussĂ©, qui font d’elle une innovation dans le genre théùtral. Ni comĂ©die musicale, ni opĂ©ra, ni recueil de chansons, la dramaturgie se nourrit ici de la musique, et rĂ©ciproquement, sans qu’une hiĂ©rarchie ne s’établisse entre les deux. Dans un temps Ă  la fois proche et Ă©loignĂ© du notre, un homme perdu dans la nature inhospitaliĂšre est secouru par trois Ăąmes charitables. Il se rend rapidement compte que ses sauveurs sont avocat, juge, et bourreau, et qu’ils attendent l’homme qu’ils doivent juger. La tragĂ©die se mĂ©lange Ă  la comĂ©die dans cette piĂšce originale aussi macabre que expos de l'Arrosoir Photographie - VidĂ©oPlouĂ«r-sur-Rance 22490Du 18/12/2021 au 20/12/2021Sylvie Villalon crĂ©ations textiles Sandrine Pierot photographies Fabrique Montpellierennes luminairesLes expos de l'Arrosoir Peinture, Photographie - VidĂ©oPlouĂ«r-sur-Rance 22490Du 27/11/2021 au 28/11/2021Sylvie Villalon crĂ©ation textiles, sacs Fabrique Montpellierennes luminaires Sandrine Pierot photographies Isabelle Jambon aquarelles marinesThéùtre et marionnette "Poli DĂ©gaine" Cirque - Marionnette, ThéùtreValognes 50700Le 08/03/2022Bienvenue dans la frĂ©nĂ©sie dĂ©sopilante d’une nouvelle version de Polichinelle Poli DĂ©gaine ! Deux marionnettistes en cavale trimbalent une arme d’hilaritĂ© massive ils dĂ©gainent la marionnette la plus cĂ©lĂšbre du monde, Polichinelle. Mais comme prĂ©vu, rien ne se passe comme prĂ©vu. Poli rechigne Ă  interrompre sa sieste, refuse de jouer et dĂ©zingue ceux qui l’assaillent pour le motiver le chien, la poule, dame Gigogne, ses vingt-deux bĂ©bĂ©s, le policier, le bourreau et mĂȘme les squelettes de la mort. Toutes les marionnettes y passent. Rien n’y fait. Poli s’en fout » et envoie systĂ©matiquement tout balader dans un immense Ă©clat de rire. Car Poli rit de tout, mĂȘme de la mort. Romuald Collinet et Estelle , virtuoses de la manipulation, offrent une version insolente et hilarante de Polichinelle. Polichinelle, c’est quatre cents ans de baston ! Les vainqueurs sont Poli et son public !CinĂ©ma On est fait pour s'entendre CinĂ©ma, MusiqueCapvern 65130Le 17/12/2021ComĂ©die, Romance rĂ©alisĂ© par Pascal ElbĂ© Avec Sandrine Kiberlain, Pascal ElbĂ©, ValĂ©rie Donzelli DurĂ©e 1h33 Synopsis Antoine semble n’écouter rien ni personne ses Ă©lĂšves qui lui rĂ©clament plus d’attention, ses collĂšgues qui n’aiment pas son manque de concentration, ses amours qui lui reprochent son manque d’empathie... Et pour cause Antoine est encore jeune mais a perdu beaucoup d’audition. Sa nouvelle voisine Claire, venue s’installer temporairement chez sa sƓur avec sa fille aprĂšs la perte de son mari, rĂȘve de calme et tranquillitĂ©. Pas d’un voisin aussi bruyant qu’Antoine, avec sa musique Ă  fond et son rĂ©veil qui sonne sans fin. Et pourtant, Claire et Antoine sont faits pour s’entendre !SALON D'ART "ARTEYRAN" Peinture, Photographie - VidĂ©o, Foire - Salon, CĂ©ramiqueTeyran 34820Du 19/11/2021 au 21/11/2021Du 19 au 21 novembre 2021 - Camp de Liouse, Chemin des Sports Teyran Salon d’art actuel illustrant une vingtaine d’artistes, peintres, photographes, sculpteurs, cĂ©ramistes. L’invitĂ©e d’honneur de cette 7e Ă©dition 2021 est la sculpteure-cĂ©ramiste Sylvie Pons. Infos pratiques Vendredi 19 novembre, de 14 h Ă  19 h Samedi 20 novembre, de 10 h Ă  19 h Dimanche 21 novembre, de 10 h Ă  18 h EntrĂ©e libre Artistes d’ArTeyran 2021 ALLEAUME Yves / BILLET ValĂ©rie / CHARLES Claude / CHEVÈNEMENT Muriel, MuChe peintre / CocoIArt / CORBIER Claude / DESOUTTER Bernard / GUERINONI ValĂ©rie / LAURENT Florence / LOUDUN BENGLER Claudia / Misako Street Art / NUNCIE Sophie / OLIVATO Oswald / PIASER-MOYEN VĂ©ronique / RABASSA Patrick / Sycha / TCHITCHEK Sylvie / TUR MichĂšle / VACHON Sandrine / YsaTi / Artistes reprĂ©sentĂ©s par l’atelier de sĂ©rigraphie ANAGRAPHISCONCERT DE GOSPEL Gospel, MusiqueLunel 34400Le 04/12/2021Un concert de gospel soul se tiendra le samedi 4 dĂ©cembre Ă  la mĂ©diathĂšque intercommunale de Lunel Ă  15h30 avec la prĂ©sence de SOULSHINE VOICES ensemble dirigĂ©e par Sandrine Garcia. C'est l'amour du gospel et de la Soul music qui a rĂ©uni ces artistes qui relient le rĂ©pertoire traditionnel au Gospel moderne. Issues d’horizons vocaux et musicaux divers, les interprĂštes se sont trouvĂ©s dans un style dynamique qui fait des ​"Soulshine Voices" , un groupe unique. ï»ż ï»żDans un esprit d’ouverture et de tolĂ©rance les choristes reçoivent un enseignement autour de la technique vocale et de l’interprĂ©tation des chants ​​ Le rĂ©pertoire est ancrĂ© dans la tradition du Gospel et Ă©tendu Ă  diffĂ©rentes couleurs musicales. Du Blues, du Jazz, du Funk et de la Soul, la constante est le caractĂšre sacrĂ© de cette musique. ​ ​Ces chants qui font partie d’un patrimoine historique et musical sont connectĂ©s Ă  l’expĂ©rience que nous vivons aujourd’hui Une marche spirituelle Ă  la fois individuelle et collective qui conduit Ă  une meilleure connaissance de soi, Ă  plus d’écoute et de respect de l’autre. EntrĂ©e libre dans la limite des places disponibles. Pass sanitaire obligatoire dĂšs l'Ăąge de 12 Conte toujours ça m'intĂ©resse tarnaiseries et saucisson en tranches Manifestation culturelle, Cirque - Marionnette, Pour enfantsLĂ©vignac-de-Guyenne 47120Le 18/03/2022Dans le cadre du 3Ăšme Festival Conte toujours, ça m’intĂ©resse ! » mis en place par l’association Conte Et OralitĂ©, l’Office Culturel du Pays de Duras en partenariat avec la bibliothĂšque municipale de LĂ©vignac est heureuse d’accueillir Sandrine Rouquet, conteuse. Dans sa cave Ă  histoires, la conteuse dĂ©crit avec dĂ©lectation le monde des gens d’en bas » avec un humour dĂ©capant. Blanquette de veau, ratafia, andouillettes... mais surtout du Gaillac nouveau. On rit Ă  gorge dĂ©ployĂ©e tant les situations sont drĂŽles. Pour bien vous recevoir Les mesures sanitaires en vigueur seront littĂ©raire avec Marzena Sowa ConfĂ©rence - DĂ©bat, Lecture - Conte - PoĂ©sieTroyes 10000Le 27/11/2021Dans le cadre du festival “Au fil des ailes”, la bibliothĂšque de l’UniversitĂ© de technologie de Troyes invite l’auteur de bandes dessinĂ©es Marzena Sowa, pour une rencontre littĂ©raire Ă  la mĂ©diathĂšque Jacques- Chirac samedi 27 novembre 2021 Ă  15h30. Marzena Sowa arrive en France en 2001 aprĂšs avoir quittĂ© sa Pologne natale et Cracovie oĂč elle avait commencĂ© ses Ă©tudes de lettres. Elle raconte son enfance dans la Pologne communiste des annĂ©es 80 Ă  son compagnon et illustrateur Sylvain Savoia. Ensemble ils crĂ©ent la sĂ©rie de BD “Marzi” qui retrace son histoire, les souvenirs de sa jeunesse passĂ©e en Pologne, en bande dessinĂ©e. S’en suivent d’autres titres comme “N’embrassez pas qui vous voulez”, avec Sandrine Revel chez Dupuis, en 2013 ou “La Grande MĂ©tamorphose de ThĂ©o”, avec Geoffrey Delinte aux Ă©ditions La PastĂšque en 2020. En 2009 elle reçoit le prix Saint-Michel de la presse en Belgique, pour le tome 4 de “Marzi”. EntrĂ©e Artisanal de NoĂ«lSaint-CĂ©rĂ© 46400Du 17/12/2021 au 19/12/2021CrĂ©ateurs et artisans vous invitent Ă  visiter leurs chalets sur la place transformĂ©e pour l'occasion en village de NoĂ«l. Vendredi 17 Ă  18h vin chaud offert par la mairie. Samedi 18 "Un poussin parmi les canards" spectacle pour enfants par Sandrine Mage 45 minutes, Ă  15h Ă  la salle polyvalente. "Alfiryn" spectacle de feu par la compagnie Les EffilochĂ©s Ă  18h Place de la Spectacle comiqueSaint-Julien-Chapteuil 43260Le 26/12/2021On est fait pour s'entendre 1h33 sortie 17/11/2021 ComĂ©die de Pascal ELBE Avec Sandrine Kiberlain,Pascal ElbĂ©,ValĂ©rie Donzelli...CinĂ©ma, projection du film On est fait pour s'entendre VFSTF FĂȘte, CinĂ©ma, Manifestation culturelle, Manifestation culturelleMelle 79500Le 08/12/2021Projection du film On est fait pour s'entendre VFSTF Mercredi 8 dĂ©cembre Ă  14h30 au MĂ©liĂšs Ă  Melle Genre ComĂ©die, Romance DurĂ©e 013300 RĂ©alisation Pascal ElbĂ© Acteurs Pascal ElbĂ©, Sandrine Kiberlain, Emmanuelle Devos, ValĂ©rie Donzelli, François BerlĂ©and, Marthe Villalonga, FrĂ©dĂ©ric Merlo, Antoine Gouy, Claudia Tagbo, Manon Lemoine Antoine semble n’écouter rien ni personne ses Ă©lĂšves qui lui rĂ©clament plus d’attention, ses collĂšgues qui n’aiment pas son manque de concentration, ses amours qui lui reprochent son manque d’empathie... Et pour cause Antoine est encore jeune mais a perdu beaucoup d’audition. Sa nouvelle voisine Claire, venue s’installer temporairement chez sa sƓur avec sa fille aprĂšs la perte de son mari, rĂȘve de calme et tranquillitĂ©. Pas d’un voisin aussi bruyant qu’Antoine, avec sa musique Ă  fond et son rĂ©veil qui sonne sans projection du film On est fait pour s'entendre FĂȘte, CinĂ©ma, Manifestation culturelle, Manifestation culturelleMelle 79500Le 10/12/2021Projection du film On est fait pour s'entendre Vendredi 10 dĂ©cembre Ă  20h15 au MĂ©liĂšs Ă  Melle Genre ComĂ©die, Romance DurĂ©e 013300 RĂ©alisation Pascal ElbĂ© Acteurs Pascal ElbĂ©, Sandrine Kiberlain, Emmanuelle Devos, ValĂ©rie Donzelli, François BerlĂ©and, Marthe Villalonga, FrĂ©dĂ©ric Merlo, Antoine Gouy, Claudia Tagbo, Manon Lemoine Antoine semble n’écouter rien ni personne ses Ă©lĂšves qui lui rĂ©clament plus d’attention, ses collĂšgues qui n’aiment pas son manque de concentration, ses amours qui lui reprochent son manque d’empathie... Et pour cause Antoine est encore jeune mais a perdu beaucoup d’audition. Sa nouvelle voisine Claire, venue s’installer temporairement chez sa sƓur avec sa fille aprĂšs la perte de son mari, rĂȘve de calme et tranquillitĂ©. Pas d’un voisin aussi bruyant qu’Antoine, avec sa musique Ă  fond et son rĂ©veil qui sonne sans projection du film On est fait pour s'entendre FĂȘte, CinĂ©ma, Manifestation culturelle, Manifestation culturelleMelle 79500Le 11/12/2021Projection du film On est fait pour s'entendre Samedi 11 dĂ©cembre Ă  20h15 au Metullum Ă  Melle Genre ComĂ©die, Romance DurĂ©e 013300 RĂ©alisation Pascal ElbĂ© Acteurs Pascal ElbĂ©, Sandrine Kiberlain, Emmanuelle Devos, ValĂ©rie Donzelli, François BerlĂ©and, Marthe Villalonga, FrĂ©dĂ©ric Merlo, Antoine Gouy, Claudia Tagbo, Manon Lemoine Antoine semble n’écouter rien ni personne ses Ă©lĂšves qui lui rĂ©clament plus d’attention, ses collĂšgues qui n’aiment pas son manque de concentration, ses amours qui lui reprochent son manque d’empathie... Et pour cause Antoine est encore jeune mais a perdu beaucoup d’audition. Sa nouvelle voisine Claire, venue s’installer temporairement chez sa sƓur avec sa fille aprĂšs la perte de son mari, rĂȘve de calme et tranquillitĂ©. Pas d’un voisin aussi bruyant qu’Antoine, avec sa musique Ă  fond et son rĂ©veil qui sonne sans projection du film On est fait pour s'entendre FĂȘte, CinĂ©ma, Manifestation culturelle, Manifestation culturelleMelle 79500Le 12/12/2021Projection du film On est fait pour s'entendre Dimanche 12 dĂ©cembre Ă  14h au Metullum Ă  Melle Genre ComĂ©die, Romance DurĂ©e 013300 RĂ©alisation Pascal ElbĂ© Acteurs Pascal ElbĂ©, Sandrine Kiberlain, Emmanuelle Devos, ValĂ©rie Donzelli, François BerlĂ©and, Marthe Villalonga, FrĂ©dĂ©ric Merlo, Antoine Gouy, Claudia Tagbo, Manon Lemoine Antoine semble n’écouter rien ni personne ses Ă©lĂšves qui lui rĂ©clament plus d’attention, ses collĂšgues qui n’aiment pas son manque de concentration, ses amours qui lui reprochent son manque d’empathie... Et pour cause Antoine est encore jeune mais a perdu beaucoup d’audition. Sa nouvelle voisine Claire, venue s’installer temporairement chez sa sƓur avec sa fille aprĂšs la perte de son mari, rĂȘve de calme et tranquillitĂ©. Pas d’un voisin aussi bruyant qu’Antoine, avec sa musique Ă  fond et son rĂ©veil qui sonne sans projection du film On est fait pour s'entendre VFSTF FĂȘte, CinĂ©ma, Manifestation culturelle, Manifestation culturelleMelle 79500Le 13/12/2021Projection du film On est fait pour s'entendre VFSTF Lundi 13 dĂ©cembre Ă  14h au Metullum Ă  Melle Genre ComĂ©die, Romance DurĂ©e 013300 RĂ©alisation Pascal ElbĂ© Acteurs Pascal ElbĂ©, Sandrine Kiberlain, Emmanuelle Devos, ValĂ©rie Donzelli, François BerlĂ©and, Marthe Villalonga, FrĂ©dĂ©ric Merlo, Antoine Gouy, Claudia Tagbo, Manon Lemoine Antoine semble n’écouter rien ni personne ses Ă©lĂšves qui lui rĂ©clament plus d’attention, ses collĂšgues qui n’aiment pas son manque de concentration, ses amours qui lui reprochent son manque d’empathie... Et pour cause Antoine est encore jeune mais a perdu beaucoup d’audition. Sa nouvelle voisine Claire, venue s’installer temporairement chez sa sƓur avec sa fille aprĂšs la perte de son mari, rĂȘve de calme et tranquillitĂ©. Pas d’un voisin aussi bruyant qu’Antoine, avec sa musique Ă  fond et son rĂ©veil qui sonne sans projection du film On est fait pour s'entendre FĂȘte, CinĂ©ma, Manifestation culturelle, Manifestation culturelleMelle 79500Le 13/12/2021Projection du film On est fait pour s'entendre Lundi 13 dĂ©cembre Ă  20h15 au MĂ©liĂšs Ă  Melle Genre ComĂ©die, Romance DurĂ©e 013300 RĂ©alisation Pascal ElbĂ© Acteurs Pascal ElbĂ©, Sandrine Kiberlain, Emmanuelle Devos, ValĂ©rie Donzelli, François BerlĂ©and, Marthe Villalonga, FrĂ©dĂ©ric Merlo, Antoine Gouy, Claudia Tagbo, Manon Lemoine Antoine semble n’écouter rien ni personne ses Ă©lĂšves qui lui rĂ©clament plus d’attention, ses collĂšgues qui n’aiment pas son manque de concentration, ses amours qui lui reprochent son manque d’empathie... Et pour cause Antoine est encore jeune mais a perdu beaucoup d’audition. Sa nouvelle voisine Claire, venue s’installer temporairement chez sa sƓur avec sa fille aprĂšs la perte de son mari, rĂȘve de calme et tranquillitĂ©. Pas d’un voisin aussi bruyant qu’Antoine, avec sa musique Ă  fond et son rĂ©veil qui sonne sans projection du film L'ÉvĂ©nement FĂȘte, CinĂ©ma, Manifestation culturelle, Manifestation culturelleMelle 79500Le 08/12/2021Projection du film L' ÉvĂ©nement Mercredi 8 dĂ©cembre Ă  20h15 au Metullum Ă  Melle Tout public avec avertissement Genre Drame DurĂ©e 014000 RĂ©alisation Audrey Diwan Acteurs Anamaria Vartolomei, Kacey Mottet Klein, LuĂ na Bajrami, Pio MarmaĂŻ, Sandrine Bonnaire, Louise Chevillotte, Louise Orry-DiquĂ©ro, Anna Mouglalis, Leonor Oberson, Fabrizio Rongione D'aprĂšs le roman Ă©ponyme d'Annie me suis faite engrossĂ©e comme une pauvre. L’histoire d’Anne, trĂšs jeune femme qui dĂ©cide d’avorter afin de finir ses Ă©tudes et d’échapper au destin social de sa famille prolĂ©taire. L’histoire de la France en 1963, d’une sociĂ©tĂ© qui condamne le dĂ©sir des femmes, et le sexe en gĂ©nĂ©ral. Une histoire simple et dure retraçant le chemin de qui dĂ©cide d’agir contre la loi. Anne a peu de temps devant elle, les examens approchent, son ventre s’arrondit
CinĂ©ma, projection du film L'ÉvĂ©nement FĂȘte, CinĂ©ma, Manifestation culturelle, Manifestation culturelleMelle 79500Le 10/12/2021Projection du film L' ÉvĂ©nement Vendredi 10 dĂ©cembre Ă  20h45 au Metullum Ă  Melle Tout public avec avertissement Genre Drame DurĂ©e 014000 RĂ©alisation Audrey Diwan Acteurs Anamaria Vartolomei, Kacey Mottet Klein, LuĂ na Bajrami, Pio MarmaĂŻ, Sandrine Bonnaire, Louise Chevillotte, Louise Orry-DiquĂ©ro, Anna Mouglalis, Leonor Oberson, Fabrizio Rongione D'aprĂšs le roman Ă©ponyme d'Annie me suis faite engrossĂ©e comme une pauvre. L’histoire d’Anne, trĂšs jeune femme qui dĂ©cide d’avorter afin de finir ses Ă©tudes et d’échapper au destin social de sa famille prolĂ©taire. L’histoire de la France en 1963, d’une sociĂ©tĂ© qui condamne le dĂ©sir des femmes, et le sexe en gĂ©nĂ©ral. Une histoire simple et dure retraçant le chemin de qui dĂ©cide d’agir contre la loi. Anne a peu de temps devant elle, les examens approchent, son ventre s’arrondit
CinĂ©ma, projection du film L'ÉvĂ©nement FĂȘte, CinĂ©ma, Manifestation culturelle, Manifestation culturelleMelle 79500Le 11/12/2021Projection du film L' ÉvĂ©nement Samedi 11 dĂ©cembre Ă  17h15 au MĂ©liĂšs Ă  Melle Tout public avec avertissement Genre Drame DurĂ©e 014000 RĂ©alisation Audrey Diwan Acteurs Anamaria Vartolomei, Kacey Mottet Klein, LuĂ na Bajrami, Pio MarmaĂŻ, Sandrine Bonnaire, Louise Chevillotte, Louise Orry-DiquĂ©ro, Anna Mouglalis, Leonor Oberson, Fabrizio Rongione D'aprĂšs le roman Ă©ponyme d'Annie me suis faite engrossĂ©e comme une pauvre. L’histoire d’Anne, trĂšs jeune femme qui dĂ©cide d’avorter afin de finir ses Ă©tudes et d’échapper au destin social de sa famille prolĂ©taire. L’histoire de la France en 1963, d’une sociĂ©tĂ© qui condamne le dĂ©sir des femmes, et le sexe en gĂ©nĂ©ral. Une histoire simple et dure retraçant le chemin de qui dĂ©cide d’agir contre la loi. Anne a peu de temps devant elle, les examens approchent, son ventre s’arrondit
CinĂ©ma, projection du film L'ÉvĂ©nement FĂȘte, CinĂ©ma, Manifestation culturelle, Manifestation culturelleMelle 79500Le 12/12/2021Projection du film L' ÉvĂ©nement Dimanche 12 dĂ©cembre Ă  14h30 au MĂ©liĂšs Ă  Melle Tout public avec avertissement Genre Drame DurĂ©e 014000 RĂ©alisation Audrey Diwan Acteurs Anamaria Vartolomei, Kacey Mottet Klein, LuĂ na Bajrami, Pio MarmaĂŻ, Sandrine Bonnaire, Louise Chevillotte, Louise Orry-DiquĂ©ro, Anna Mouglalis, Leonor Oberson, Fabrizio Rongione D'aprĂšs le roman Ă©ponyme d'Annie me suis faite engrossĂ©e comme une pauvre. L’histoire d’Anne, trĂšs jeune femme qui dĂ©cide d’avorter afin de finir ses Ă©tudes et d’échapper au destin social de sa famille prolĂ©taire. L’histoire de la France en 1963, d’une sociĂ©tĂ© qui condamne le dĂ©sir des femmes, et le sexe en gĂ©nĂ©ral. Une histoire simple et dure retraçant le chemin de qui dĂ©cide d’agir contre la loi. Anne a peu de temps devant elle, les examens approchent, son ventre s’arrondit
CinĂ©ma, projection du film L'ÉvĂ©nement FĂȘte, CinĂ©ma, Manifestation culturelle, Manifestation culturelleMelle 79500Le 14/12/2021Projection du film L' ÉvĂ©nement Mardi 14 dĂ©cembre Ă  20h15 au MĂ©liĂšs Ă  Melle Tout public avec avertissement Genre Drame DurĂ©e 014000 RĂ©alisation Audrey Diwan Acteurs Anamaria Vartolomei, Kacey Mottet Klein, LuĂ na Bajrami, Pio MarmaĂŻ, Sandrine Bonnaire, Louise Chevillotte, Louise Orry-DiquĂ©ro, Anna Mouglalis, Leonor Oberson, Fabrizio Rongione D'aprĂšs le roman Ă©ponyme d'Annie me suis faite engrossĂ©e comme une pauvre. L’histoire d’Anne, trĂšs jeune femme qui dĂ©cide d’avorter afin de finir ses Ă©tudes et d’échapper au destin social de sa famille prolĂ©taire. L’histoire de la France en 1963, d’une sociĂ©tĂ© qui condamne le dĂ©sir des femmes, et le sexe en gĂ©nĂ©ral. Une histoire simple et dure retraçant le chemin de qui dĂ©cide d’agir contre la loi. Anne a peu de temps devant elle, les examens approchent, son ventre s’arrondit
Exposition Arts et poĂ©sie en Valois Sculpture, Lecture - Conte - PoĂ©sie, ExpositionMontagny-Sainte-FĂ©licitĂ© 60950Le 05/12/2021Rendez-vous le dimanche 5 dĂ©cembre 2021 de 10h Ă  18h Ă  la Maison des loisirs de Montagny Sainte FĂ©licitĂ©, pour dĂ©couvrir et rencontrer les artistes et leurs Ɠuvres. Peinture, sculpture, photos, poĂ©sie et musique feront tout pour vous transporter ailleurs, dans un monde oĂč n'abordent jamais les Ăąmes des bourreaux... » LĂ©o FerrĂ© Au programme - exposition d’artistes locaux peintures, sculptures, photos - prĂ©sentation des rĂ©centes Ă©ditions des ADEX Mots dits maux dits’, Érosion marine’ grafipoĂšmes et Les Racines’ recueil-souvenir - dĂ©dicaces, lectures, musique, animations, Ă©changes, on se retrouve... en poĂ©sie EntrĂ©e libre, sur prĂ©sentation du pass sanitaire Organisateur Association LES ADEX Pour tous renseignements ou culinaire en famille au MusĂ©e de la Nacre Exposition, Repas - DĂ©gustation, Science et technique, AtelierMĂ©ru 60110Le 12/12/2021À l’approche des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, les recettes de Sandrine Launay, formatrice culinaire, se mettent sur leur 31 ! Apprenez Ă  rĂ©aliser des chocolats pailletĂ©s qui sauront ravir les papilles des petits et grands. L’atelier s’accompagnera d’une visite de l’exposition temporaire Coquillages, de la science au kitsch. 15€ par personne, inscriptions avant le 10 dĂ©cembre Renseignements et inscription Ă  reservation ou au 03 44 22 61 74 Le tarif comprend la dĂ©couverte de l'exposition, le cours de cuisine, le matĂ©riel et les sucrĂ©es dans le patio de l'Office de Tourisme par Sandrine de Sucre ou Choco FĂȘte, Foire - Salon, Patrimoine - Culture, Manifestation culturelleMarmande 47200Le 22/12/2021Ventes de gourmandises sucrĂ©es dans le patio de l' Office de Tourisme du Val de Garonne par Sandrine de "Sucre ou Choco ?". Les mercredis 8, 15 et 22 et le samedi 18 dĂ©cembre de 14h Ă  18h. Pour bien vous recevoir Selon l'Ă©volution de la situation sanitaire, le pass sanitaire pourrait ĂȘtre oiseau Manifestation culturelle, ThéùtreBizanos 64320Le 11/12/2021On m'a dit un jour " Tu ressembles Ă  un frison. Tu sais ? Ces grands chevaux si majestueux, si confiants de l'extĂ©rieur
 Mais Ă  l'intĂ©rieur, je vois un oiseau frĂȘle qui a du mal Ă  prendre son envol. Fragile et sensible, qui peine tant Ă  s'affirmer malgrĂ© le magnifique aigle qu'il pourrait devenir". Dans ce seul en scĂšne autobiographique, la jeune comĂ©dienne Emmanuelle Ramon confie sa faille la plus tenace, son talon d'Achille, son bourreau Ă  l'intĂ©rieur mĂȘme de son cerveau l'anxiĂ©tĂ©. Ouverture du bar Ă  19h DĂ©but du spectacle Ă  20h30Petit oiseau Manifestation culturelle, ThéùtreBizanos 64320Le 10/12/2021On m'a dit un jour " Tu ressembles Ă  un frison. Tu sais ? Ces grands chevaux si majestueux, si confiants de l'extĂ©rieur
 Mais Ă  l'intĂ©rieur, je vois un oiseau frĂȘle qui a du mal Ă  prendre son envol. Fragile et sensible, qui peine tant Ă  s'affirmer malgrĂ© le magnifique aigle qu'il pourrait devenir". Dans ce seul en scĂšne autobiographique, la jeune comĂ©dienne Emmanuelle Ramon confie sa faille la plus tenace, son talon d'Achille, son bourreau Ă  l'intĂ©rieur mĂȘme de son cerveau l'anxiĂ©tĂ©. Ouverture du bar Ă  19h DĂ©but du spectacle Ă  20h30Concert François-RenĂ© DuchĂąble Manifestation culturelleSĂ©lestat 67600Le 13/12/2021SoirĂ©e exceptionnelle avec le pianiste de renom François-RenĂ© DuchĂąble et la participation de Sandrine Sutter, artiste lyrique. Au programme du concert, des Ɠuvres de Bach, Mozart, Beethoven, Berlioz, Schubert, Chopin, etc...Plateau au profit de l'association avec les mots Manifestation culturelle, RandonnĂ©e et balade, Balades, Visites et circuits, Manifestation culturelle, Nature - EnvironnementHEURTEAUVILLE 76940Le 27/02/2022Lors de cette balade, mes mots vous guideront pour Ă©veiller vos Ă©motions, aiguiser votre regard, jouer avec vos sens et mettre vos mots en marche. AnimĂ©e par Sandrine pĂ©rĂ©grineLes Nocturnes des artisanes Atelier, Vin - OenologiePaimpol 22500Le 11/12/2021Un parcours nocturne pour dĂ©couvrir les coulisses des ateliers de trois artisanes paimpolaises Ă  travers des dĂ©monstrations dans leurs ateliers respectifs. A l'issue de ce parcours dĂ©couverte, Ă©changes autour d'un vin chaud vous sera offert. EntrĂ©e libre ! Il n'est pas nĂ©cessaire de faire toutes les visites, vous pouvez vous greffer dans les dĂ©monstrations qui vous intĂ©ressent. 18h, Heidi Sacco, Bijoux en mĂ©taux prĂ©cieux et pierres naturelles > 7 rue du 18 juin / Paimpol 19h, La Cordo, travail du cuir,- Sandrine Le Duizet >8 rue du gĂ©nĂ©ral Leclerc /Paimpol 20h, La P'tite FerronniĂšre, travail du mĂ©tal - Marie HeudĂšs > 19 rue du gĂ©nĂ©ral Leclerc / PaimpolConcert François-RenĂ© DuchĂąble Vie associative, Concert, MusiqueScherwiller 67750Le 13/12/2021SoirĂ©e exceptionnelle avec le pianiste de renom François-RenĂ© DuchĂąble et la participation de Sandrine Sutter, artiste lyrique. Au programme du concert, des Ɠuvres de Bach, Mozart, Beethoven, Berlioz, Schubert, Chopin, etc...Plateau au profit de l'association - vente de NoĂ«l ExpositionSaint-Jacut-de-la-Mer 22750Du 18/12/2021 au 26/12/2021Caroline Fays Isabelle de Gail Sandrine Germe Marie Pierre Grandi Jean Yves Le Bonniec Catherine Mottier Marie BĂ©atrice Poulaud Laure ZurcherSandrine Berthon ExpositionAix-en-Provence 13090Du 07/01/2022 au 20/01/2022Sandrine Berthon retranscrit au travers de ses Ɠuvres un monde oĂč la rĂ©alitĂ© cĂŽtoie l’imaginaire, rĂ©vĂ©lant ainsi des contrastes qui captent l’émotion Ă  la recherche d’esthĂ©tisme, de transparence et de vibration. Chaque Ɠuvre raconte une histoire, chaque histoire est un voyage ou un rĂȘve qui se locale “Corinne Kuzma seule en scĂšne” ConcertTroyes 10000Le 09/01/2022A 16h00 ScĂšne locale “Corinne Kuzma seule en scĂšne” Corinne rĂšgle ses comptes avec son compagnon, son amant, son confident, son maĂźtre, son proxĂ©nĂšte, son bourreau
l’accordĂ©on ! Sur rĂ©servation au - Mes trĂšs chers enfants Manifestation culturelleOrbey 68370Le 17/01/2022Synopsis Chantal et Christian vivent une retraite paisible. Mais depuis que leurs enfants Sandrine et StĂ©phane ont quittĂ© le nid, ceux-ci ne donnent plus beaucoup de nouvelles. Les occasions de se rĂ©unir en famille se font de plus en plus rares...Sandrine SarrocheLa Ciotat 13600Le 13/02/2022Pour Ă©crire ses textes corrosifs, la pĂ©tillante Sandrine Sarroche a puisĂ© dans sa vie de femme, d'Ă©pouse, de mĂšre, d'artiste, mais aussi dans ses souvenirs de jeune Ă©tudiante provinciale dĂ©barquĂ©e Ă  Paris sans famille ni rĂ©seau. Humoriste dĂ©sormais incontournable du paysage audiovisuel français, chroniqueuse sur Paris PremiĂšre, la jeune femme mĂȘme ici sketches caustiques, chorĂ©graphies dĂ©jantĂ©es et chansons pastichĂ©es hilarantes pur interprĂ©ter une kyrielle de personnages Ă  la fois attachants et drĂŽles. Rien de tel pour dĂ©peindre avec tendresse et humour les femmes, leur solitude, leurs misĂšres mais aussi leur gĂ©nĂ©rositĂ© et leur courage.. sans oublier bien sĂ»r les hommes, les enfants, la sociĂ©tĂ© et la politique. Tout simplement supplĂ©mentairesArtisanatAtelierBaladesCinĂ©maCirque - MarionnetteConcertConfĂ©rence - DĂ©batCĂ©ramiqueExpositionFoire - SalonFĂȘteGospelLecture - Conte - PoĂ©sieManifestation culturelleMusiqueNature - EnvironnementPatrimoine - CulturePeinturePhotographie - VidĂ©oPour enfantsRandonnĂ©e et baladeRepas - DĂ©gustationScience et techniqueSculptureSpectacleSpectacle comiqueThéùtreVie associativeVin - OenologieVisites et circuitsAubeBas-RhinBouches-du-RhĂŽneCĂŽtes dÂŽarmorDeux-SĂšvresHaut-RhinHaute-LoireHautes-PyrĂ©nĂ©esHĂ©raultLotLot-et-GaronneMancheMarneOisePas-de-CalaisPyrĂ©nĂ©es-AtlantiquesSeine-Maritime

Afficherplus d'agglomération Troyes Champagne Métropole, 170 145 habitants en 2016, qui depuis le 1er janvier 2017 remplace le Grand Troyes. Elle s'étend sur une quinzaine de kilomÚtres le long de la vallée de la Seine. Son passé historique, de la tribu des Tricasses à la libération de la ville le 25 août 1944 lors de la Seconde Guerre mondiale, en passant par la

AccĂ©der au contenu principal Objectif je pratique un exercice type brevet Réécrivez ce texte en remplaçant l’imparfait par du passĂ© passants, surpris de ce retour d’hiver, filaient vite, en boutonnant leurs paletots. Cependant, toute une Ă©motion fermentait dans les boutiques du voisinage ; et l’on voyait, contre les vitres, les faces pĂąles des petits commerçants, occupĂ©s Ă  compter les premiĂšres voitures, qui s’arrĂȘtaient devant la nouvelle porte d’honneur, rue Neuve-Saint-Augustin. [
] Lorsque les petits commerçants levaient la tĂȘte, ils apercevaient l’amoncellement des marchandises, par les glaces sans tain qui, du rez-de-chaussĂ©e au second Ă©tage, ouvraient la maison au plein Zola, Au Bonheur des Dames, 1883. Accordion ItemCreate stylish call-to-action buttons with Qubely Buttons. Play around with typography, design, border and more. Add animations and personalize it to engage visitors instantly. Accordion ItemCreate stylish call-to-action buttons with Qubely Buttons. Play around with typography, design, border and more. Add animations and personalize it to engage visitors instantly. Voir la correctionLes passants, surpris de ce retour d’hiver, filĂšrent vite, en boutonnant leurs paletots. Cependant, toute une Ă©motion fermenta dans les boutiques du voisinage ; et l’on vit, contre les vitres, les faces pĂąles des petits commerçants, occupĂ©s Ă  compter les premiĂšres voitures, qui s’arrĂȘtĂšrent devant la nouvelle porte d’honneur, rue Neuve-Saint-Augustin. [
] Lorsque les petits commerçants levĂšrent la tĂȘte, ils aperçurent l’amoncellement des marchandises, par les glaces sans tain qui, du rez-de-chaussĂ©e au second Ă©tage, ouvrirent la maison au plein jour. Réécrivez ce texte en transformant la premiĂšre personne du singulier en premiĂšre personne du des moments les plus doux de ma vie, ce fut il y a plus de trente ans, et je m’en souviens comme d’hier, lorsque mon pĂšre me vit arriver du collĂšge les bras chargĂ©s des prix que j’avais remportĂ©s, et les Ă©paules chargĂ©es des couronnes qu’on m’avait donnĂ©es, et qui, trop larges pour mon front, avaient laissĂ© passer ma tĂȘte. Du plus loin qu’il m’aperçut, il laissa son ouvrage, il s’avança sur sa porte, et se mit Ă  Diderot, Lettres Ă  Sophie Volland, 1760 Voir la correctionUn des moments les plus doux de notre vie, ce fut il y a plus de trente ans, et nous nous en souvenons comme d’hier, lorsque notre pĂšre nous vit arriver du collĂšge les bras chargĂ©s des prix que nous avions remportĂ©s, et les Ă©paules chargĂ©es des couronnes qu’on nous avait donnĂ©es, et qui, trop larges pour notre front, avaient laissĂ© passer notre tĂȘte. Du plus loin qu’il nous aperçut, il laissa son ouvrage, il s’avança sur sa porte, et se mit Ă  pleurer. Sans modifier le temps des verbes, réécrivez ce texte comme si le point de vue adoptĂ© n’était pas interne, mais externe ou Ă  coup, le souvenir m’est apparu. Ce goĂ»t, c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin Ă  Combray parce que ce jour-lĂ  je ne sortais pas avant l’heure de la messe, quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante LĂ©onie m’offrait aprĂšs l’avoir trempĂ© dans son infusion de thĂ© et de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelĂ© avant que je n’y eusse goĂ»tĂ© [
].Marcel Proust, Du cĂŽtĂ© de chez Swann 1913 Réécrivez le texte en mettant au passĂ© composĂ© les verbes qui sont au passĂ© simple. Vous noterez que la lettre est Ă©crite par une femme qui s’adresse Ă  sa fus samedi Ă  Versailles avec les Villars. [
] Je saluai le Roi, comme vous me l’avez appris ; il me rendit mon salut, comme si j’avais Ă©tĂ© jeune et belle. La Reine me parla longtemps de ma maladie. Elle me parla aussi de vous. Monsieur le duc me fit mille de ces caresses Ă  quoi il ne pense pas. Le marĂ©chal de Lorges m’attaqua sous le nom [Ă  propos] du chevalier de Grignan [
]. Mme de Montespan me parla de Bourbon, et me pria de lui conter Vichy [
].Madame de SĂ©vignĂ©, Lettres 1676 Réécrivez le texte suivant en remplaçant le chevalier par les chevaliers et en faisant toutes les modifications chevalier ne perdit pas un instant, il chevaucha par les montagnes et par les vallĂ©es, Ă  travers les forĂȘts profondes. Il rencontra bien des embĂ»ches en franchissant des contrĂ©es sauvages et hostiles. Il dĂ©couvrit enfin le sentier Ă©troit et plein de ronces, dans la forĂȘt tĂ©nĂ©breuse. Ch. de Troyes, Yvain, le chevalier au lion, XIIᔉ siĂšcle. Réécrivez ce texte Ă  l’ Lyon, on ne prononce pas le français comme Ă  Paris. Sur la scĂšne, les acteurs de M. MoliĂšre parlent de la mĂȘme façon. Moi, je parle comme Frosine, avec l’accent lyonnais. [
] Il y a beaucoup de dĂ©tails auxquels je dois faire Helgerson, Louison et Monsieur MoliĂšre, Flammarion, 2001. Réécrivez ce texte Ă  l’imparfaitC’est un village, et pas une ville ; les rues, grĂące au ciel, ne sont pas pavĂ©es ; les averses y roulent en petits torrents, secs au bout de deux heures ; c’est un village, pas trĂšs joli mĂȘme, et que pourtant j’adore Réécrivez ce texte au passĂ© composĂ©La pluie nous tombait dessus, les Ă©clairs Ă©clataient, suivis du tonnerre qu’on prĂ©tendait si dangereux, les arbres Ă©taient secouĂ©s par un vent violent et produisaient un bruissement. Réécrivez ce texte au passĂ© simpleLe seigneur demeure dans sa capitale pendant trois mois, [
] en dĂ©cembre, janvier, fĂ©vrier, puis il quitte la citĂ© au premier jour de mars et va vers le sud, jusqu’à l’ocĂ©an, Ă  deux journĂ©es de lĂ . Il emmĂšne avec lui dix mille fauconniers, cinq cents gerfauts, faucons pĂšlerins et sacres, et d’autres oiseaux en grand nombre, et aussi des autours, pour chasser les oiseaux le long des riviĂšres. Les fauconniers chassent constamment, et rapportent au seigneur l’essentiel de leur butin. Et [
] quand le seigneur va Ă  la chasse avec tous ses gerfauts et tous ses autres oiseaux, il y a autour de lui bien dix mille Polo, Le Livre des merveilles, XVᔉ siĂšcle. Navigation de l’article 18h30: accueil du public en compagnie de l’équipe artistique (Claude Alranq, ClĂ©ment Baudry, Sylvie CavaliĂ©-Alranq, GĂ©rard Garcia, Alexandre Pesson, Perrine Alranq). PrĂ©sentation du projet global MoliĂšre Face Sud (confĂ©rence, mĂ©diation). Claude Alranq prĂ©sentera ses recherches sur le sujet en regard aux panneaux de l’exposition et de son roman Au Sud de MoliĂšre, Ă  paraitre
Le 25 fĂ©vrier 1429, Jeanne d'Arc rencontre le roi Charles VII Ă  Chinon. Venue tout droit de Vaucouleurs, aux marches de Lorraine, la jeune paysanne illettrĂ©e Ă©tait attendue avec une certaine impatience et beaucoup d'apprĂ©hension. Le souverain, qui dĂ©sespĂ©rait de conserver sa couronne face Ă  l'offensive des Anglais, n'attendait plus guĂšre qu'un miracle. Aussi avait-il accueilli avec faveur la proposition de Robert de Baudricourt, son fidĂšle prĂ©vĂŽt de Vaucouleurs, de lui envoyer une jeune fille qui se disait destinĂ©e par Dieu Ă  sauver le pays et la monarchie... La France de Charles VII et Jeanne d'Arc Cliquer pour agrandir la carteÀ la mort de Charles VI le Fou, en 1422, la France est une mosaĂŻque de territoires, les uns soumis aux Anglais, les autres aux Bourguignons, les derniers enfin au Dauphin, futur Charles VII. Sans compter les provinces pĂ©riphĂ©riques, aujourd'hui françaises, qui sont encore terres d'Empire Lorraine, Provence.... Noter Ă  l'est de la Lorraine l'enclave de Vaucouleurs et DomrĂ©my, dont le seigneur fait allĂ©geance au Dauphin. De cette terre lointaine va surgir Jeanne d'Arc... Jeanne et ses anges gardiens Jeanne est une jeune fille d'environ dix sept ans. Elle serait nĂ©e le 6 janvier 1412 dans le mĂ©nage d'un prospĂšre laboureur du nom de Jean Darc, Ă  DomrĂ©my la famille sera en dĂ©cembre 1429 anoblie par Charles VII et changera son nom en d'Arc. EnclavĂ© en Lorraine, terre d'Empire, ce village des bords de la Meuse relĂšve du roi de France et de son reprĂ©sentant, qui rĂ©side Ă  Vaucouleurs. D'aprĂšs ce qu'elle dira plus tard Ă  son procĂšs, Jeanne entend pour la premiĂšre fois, Ă  l'Ăąge de douze ou treize ans, dans la cour de sa maison, derriĂšre l'Ă©glise, une voix» qui lui demande de bouter l'Anglais hors de toute France» et de restaurer Charles comme seul roi lĂ©gitime. Avec l'aide de son oncle et en cachette de ses parents, la jeune paysanne se rend Ă  Vaucouleurs, chez le capitaine des gens d'armes, Robert de Baudricourt, et obtient de se rendre Ă  Nancy, auprĂšs du duc Charles de Lorraine. Enfin Baudricourt accepte de l'envoyer Ă  Chinon. Le dĂ©part a lieu enfin le 13 fĂ©vrier 1429. Jeanne, Ă  dater de ce jour, choisit de revĂȘtir ses habits d'homme et de se couper les cheveux. À cela une raison impĂ©rieuse se protĂ©ger des hommes de rencontre et se faire respecter des soldats de son escorte et de ses armĂ©es futures. Le retour de la confiance Enfin arrive l'audience tant attendue. La jeune paysanne entre dans la grande salle, accompagnĂ©e du grand maĂźtre de l'hĂŽtel du roi, le comte de VendĂŽme. Le roi l'attend, en petit comitĂ©. Elle l'amĂšne Ă  l'Ă©cart et lui confie sans doute que Dieu lui a pardonnĂ© le meurtre du duc de Bourgogne, sur le pont de Montereau, et qu'il est prĂȘt Ă  lui rendre son royaume. Elle l'assure aussi de sa filiation royale. Le regard de Charles VII s'illumine. Convaincu par la foi de Jeanne, il accepte de lui confier quelques troupes, Ă  charge pour elle d'aller dĂ©livrer OrlĂ©ans au plus vite de l'assaut anglais... PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2019-07-09 090855
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Officede Tourisme de TROYES Envie de Troyes 04 L’alliance Si l’alliance est portĂ©e Ă  l’annulaire gauche, c’est parce que les mĂ©decins grecs du IIIe siĂšcle avant notre Ăšre pensaient qu'une certaine veine, la “veine d'amour”, reliait directement l'annulaire au cƓur. RandonnĂ©e, course, Troyes Roller a vu le jour en 1996, elle a pour objet la promotion et le dĂ©veloppement de la pratique du roller sous toutes ses formes. Les activitĂ©s sont ouvertes Ă  tous, dĂ©butants ou initiĂ©s, adultes ou Roller propose trois types d’activitĂ©s Ă  diffĂ©rents crĂ©neaux horaires La course, pour une pratique sportive individuelle du roller - Enfants Ecole de course Ă  partir de 10 ans. - Adultes En compĂ©titions Ă  travers diffĂ©rents types d’épreuves relais de 6h, marathons et semi-marathons, championnats de France indoor, route et piste, 24h du Mans.La randonnĂ©e, pour dĂ©couvrir, s’initier, se perfectionner en roller - Enfants Baby roller 3 Ă  5 ans, Ecole de roller 5 Ă  10 ans et Roller jeunesse 10 Ă  16 ans. - Adultes DĂ©butants et roller hockey, un sport collectif Ă  pratiquer en loisir ou en compĂ©tition - Enfants Ecole de roller Hockey, Jeunesse Poussin, Benjamin, Minime, etc.. - Adultes Loisir pour les dĂ©butants et confirmĂ©s, en compĂ©tition Ă©quipes Nationale 4 et Nationale 3.En fonction de votre niveau et de votre catĂ©gorie d’ñge, vous serez orientĂ© vers le crĂ©neau de pratique qui vous correspond.
DĂ©couvrirTroyes. Bienvenue Ă  Troyes; L’appli Ville de Troyes; Visites virtuelles Ă  360° Troyes, ville d’art et d’histoire (VPAH) Une histoire passionnante Ă  travers les Ăąges; Un patrimoine et une architecture exceptionnels; Monuments historiques; Troyes en famille et en s’amusant; DĂ©couvrir Troyes hors des sentiers battus
Église Saint PantalĂ©onHĂŽtel de Vauluisant MOPO Place du MarchĂ© au Pain Lili, la dame au chapeau CathĂ©drale Saint PierreSaint Paul Le CƓur de Troyes Basilique Saint Urbain HĂŽtel de Ville Tourelle de l'OrfĂšvre Ruelle des Chats Église Sainte Madeleine Maison Rachi Fin 1 - Église Saint PantalĂ©on – HĂŽtel de Vauluisant L’église Saint PantalĂ©on est la paroisse de la communautĂ© polonaise de Troyes. C’est un vĂ©ritable musĂ©e de la statuaire troyenne du XVI°, car ce fut le refuge de statues sauvĂ©es Ă  la RĂ©volution. Certaines sont dues Ă  Dominique le Florentin, artiste troyen, dĂ©corateur de François 1er . Ne pas manquer VerriĂšres en grisaille» du milieu du XVIe, groupe polychrome trĂšs rĂ©aliste figurant l’Arrestation de saint CrĂ©pin et saint CrĂ©pinien, magnifique voĂ»te en chĂątaignier du de Vauluisant Deux musĂ©es se cĂŽtoient dans cet ancien hĂŽtel particulier, Ă  l’origine hĂŽtellerie des moines cisterciens de l’abbaye de Vauluisant MusĂ©e de l’art champenois au XVI° peinture, sculpture et vitrail de la fameuse Ă©cole troyenne qui s’est Ă©panouie au XVI°.MusĂ©e de la bonneterie bel ensemble d’articles tricotĂ©s bas, anciens bonnets, maillots
. Une centaine de machines Ă©voquent l’histoire d’une activitĂ© qui a fait la richesse et la rĂ©putation de Troyes et de sa rĂ©gion. 2 - Maison de l’Outil et de la PensĂ©e OuvriĂšre HĂŽtel particulier construit en 1560 par Jean Mauroy, contrĂŽleur des aides et tailles, transformĂ© en orphelinat, dirigĂ© par les FrĂšres de la RĂ©demption de Paris, dit TrinitĂ© des Enfants Bleus». C’est ici qu’apparaissent en 1746 les premiers mĂ©tiers Ă  bas mĂ©caniques, moment considĂ©rĂ© comme le premier acte de la grande industrie bonnetiĂšre du XIXe siĂšcle troyen. Les Compagnons du Devoir restaurent le bĂątiment Ă  partir de sous l’impulsion du PĂšre Paul Feller 1913-1979, la Maison de l’Outil est devenue le plus grand musĂ©e d’outils de façonnage Ă  main au monde, pour la qualitĂ© et la quantitĂ© des outils prĂ©sentĂ©s, mais aussi pour la scĂ©nographie unique, intemporelle, qui la transforme en Louvre de l’ouvrier». Ne pas manquer 12 000 outils du XVIIe au XIXe siĂšcles composent un hymne aux mĂ©tiers manuels, avec des thĂ©matiques sur la pierre, la terre, le fer, le bois, le cuir. La bibliothĂšque de 32 000 livres, dont les deux tiers concernent les mĂ©tiers manuels, renferme un Vitruve de 1572 et l’EncyclopĂ©die de Diderot et d’Alembert dans sa premiĂšre Ă©dition 35 volumes. 3 - Place du MarchĂ© au Pain Les Foires de Champagne, entre le XIIe et le XIIIe siĂšcle, ont lieu principalement autour de l’église Saint-Jean-au-MarchĂ© ainsi que dans les rues et places adjacentes, spĂ©cialisĂ©es en un ou plusieurs types de commerce friperie, poivrerie, volailles, draperie, saunerie sel
 Avec le dĂ©clin des foires au XIVe siĂšcle, cette place est occupĂ©e par des horticulteurs et des herboristes on l’appela alors place du MarchĂ©-aux-Herbes. Cette place fut sans doute une des plus animĂ©es de la citĂ© au Moyen Âge. Elle doit son nom aux boulangers, qui venaient y dĂ©biter leur pain pour le vendre au dĂ©tail. Avec le dĂ©clin des foires au XIVe siĂšcle, cette place est occupĂ©e par des horticulteurs et des herboristes on l’appela alors place du MarchĂ©-aux-Herbes. Cette place fut sans doute une des plus animĂ©es de la citĂ© au Moyen Âge. Elle doit son nom aux boulangers, qui venaient y dĂ©biter leur pain pour le vendre au puits que vous dĂ©couvrez ici est d’origine. On en compta prĂšs de 80 comme celui-ci, rĂ©partis dans le Bouchon de Champagne. Outre l’approvisionnement en eau pour les mĂ©nages et pour la construction, ces puits eurent une importance considĂ©rable dans la lutte contre les incendies. Celui de 1524 reste encore dans tous les Ă©crits le feu, parti de l’échoppe d’un apothicaire de ce quartier, ravagea 1 500 maisons. Il raya de la carte un tiers de la ville
 4 - Lili la dame au chapeau SurnommĂ©e Lili la dame au chapeau, cette sculpture a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par un artiste hongrois, Andras Lapiz dont le thĂšme de prĂ©dilection semble ĂȘtre les dames Lili troyenne est installĂ©e sur un banc et feuillette un livre sur les Comtes de Champagne. Elle est en bronze et mesure 1, est devenue une halte obligĂ©e pour les photographes de passage Ă  Troyes ! 5 - CathĂ©drale Saint Pierre Saint Paul Elle est caractĂ©ristique du courant gothique, avec ses 114 m de long, 50 m de large et 29,50 m de hauteur sous voĂ»te. La façade avec ses trois portails flamboyants est l’oeuvre de Martin Chambiges. La Tour Saint-Paul reste inachevĂ©e 1545. Son TrĂ©sor est intĂ©ressant avec notamment la chĂąsse de saint Bernard de Clairvaux, une merveilleuse chape du XIIIe ornement liturgique en soie brodĂ© de 53 mĂ©daillons et une belle collection d’émaux mosans et limousins des grille du choeur, dĂ©posĂ©e au XIXe, marque dĂ©sormais l’entrĂ©e d’une salle du Metropolitan Museum de pas manquer Ses 1500 m2 de verriĂšres d’époque du XIIIe au XIXe qui en font un fantastique Livre d’Images. 6 - Le CƓur de Troyes Oeuvre d’un couple d’artistes aubois, MichĂšle et Thierry Kayo-HouĂ«l, cette sculpture, devenue l’emblĂšme de la citĂ©, trĂŽne au milieu des quais rĂ©novĂ©s de l’ancien canal. Cette voie d’eau dĂ©saffectĂ©e forme la ligne de partage entre la tĂȘte» et le corps» du Bouchon. Ce cƓur ajourĂ© est donc bel et bien le cƓur de la ville, au propre comme au figurĂ©. C’est une oeuvre toute en finesse qui ne fait pas son poids deux tonnes, mais qui affiche des mensurations dignes d’entrer dans le livre des records 4 mĂštres de large, 3,5 mĂštres de haut, 2 mĂštres de profondeur. Ce cƓur est trĂšs Ă©motif, puisqu’il rougit la nuit venue et palpite Ă  mesure que l’on s’en approche. Ce monument symbolise aussi le romantisme dont est empreint la citĂ© historique. En effet, au XIIe siĂšcle, Troyes fut le théùtre de cours d’amour oĂč l’on tranchait les questions d’ordre sentimental et l’on arbitrait des querelles entre Ă©poux. Il fut Ă©galement un temps oĂč les rois et les reines Ă©lisaient Troyes pour se marier Louis X le Hutin ou Henri V d’Angleterre, par exemple. Un temps oĂč l’on rĂ©digeait Ă  Troyes le traitĂ© de l’amour AndrĂ© le Chapelain codifiant l’amour courtois. À Troyes, l’esprit chavire et le cƓur bat plus fort ! 7 - Basilique Saint Urbain ConsacrĂ©e basilique en 1964, c’est un pur joyau de l’art gothique rayonnant, apparentĂ© Ă  la Sainte-Chapelle de Paris, et Ă  l’église Saint-Ouen de Rouen. FondĂ©e par Jacques PantalĂ©on, nĂ© Ă  Troyes en 1185, Ă©lu Pape en 1261 sous le nom d’Urbain IV, elle fut construite Ă  l’emplacement de l’échoppe de cordonnier de son pĂšre. Urbain IV institua la reliques furent ramenĂ©es de PĂ©rouse Italie et dĂ©posĂ©es dans le chƓur en 1935. ÉrigĂ©e de 1262 Ă  1286; il fallut attendre 6 siĂšcles pour que la voĂ»te de la nef et le porche occidental soient dĂ©finitivement terminĂ©s. Ne pas manquer tympan du portail principal XIIIe qui reprĂ©sente le Jugement dernier, ses gargouilles chefs d’oeuvre du bestiaire rĂ©aliste; dans la chapelle cĂŽtĂ© sud, ravissante Vierge au Raisin» École champenoise du XVIe dont la robe Ă©tait jadis peinte de couleurs vives. Au chevet, verriĂšres du XIIIe 8 - HĂŽtel de Ville Au-dessus du porche d’entrĂ©e, la statue d’une Minerve casquĂ©e» a remplacĂ© celle de Louis XIV, brisĂ©e en 1793, et s’accompagne de la devise rĂ©volutionnaire restĂ©e dans sa forme initiale LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ©, ou la Mort» rare. On peut admirer, dans la Salle du Conseil, un mĂ©daillon de marbre de Louis XIV par François Girardon. 9 - Tourelle de l’OrfĂšvre Cette maison Ă  tourelle, dite de l’OrfĂšvre, typique de l’architecture troyenne, fut Ă©difiĂ©e entre 1578 et 1618 pour François Roize, orfĂšvre, Ă©poux de Nicole Boulanger. Elle est supportĂ©e par trois statues colonnes reprĂ©sentant deux cariatides et un atlante, et abrite un escalier. DĂšs 1300, la communautĂ© des orfĂšvres, qui s’était Ă©tablie dans la rue Paillot-de-Montabert, y tenait ses assemblĂ©es et fĂȘtait la Saint-Éloi Ă  l’église Sainte-Madeleine toute proche. En 1594, elle comptait 28 maĂźtres. 10 - Ruelle des Chats Rue Maillard au XVe, ses habitants prennent Ă  partir du XIXe l’habitude de l’appeler ruelle des Chats » parce que les maisons se joignent par les toits et permettent aux chats de passer d’un grenier Ă  l’autre. Saurez-vous trouver l’about de poutre sculptĂ© en forme de tĂȘte de chat ? PavĂ©e Ă  l’ancienne, comme l’étaient les rues de Troyes dĂšs le XIIIe, la ruelle des chats a une rigole centrale selon l’usage d’alors les privilĂ©giĂ©s tenaient le haut du pavĂ© » pour ne pas se salir. Le long des murs, des bornes de pierre bouteroues» servaient Ă  protĂ©ger les maisons lors du passage des plus emblĂ©matique des rues troyennes s’est rĂ©cemment enrichit d’un ensemble de trois nouvelles maisons Ă  pans de bois, reconstituĂ©es de toutes piĂšces d’aprĂšs des cartes postales anciennes et des gravures d’époque. Sombre mais charmante, elle mĂšne vers la trĂšs jolie cour du Mortier d’Or et le Jardin JuvĂ©nal des Ursins. 11 - Église Sainte Madeleine L’église Sainte-Madeleine est peut-ĂȘtre la plus ancienne Ă©glise de Troyes XIIe et certainement l’une des plus belles. Elle est notamment cĂ©lĂšbre pour son JubĂ© de pierre, vĂ©ritable dentelle ciselĂ©e, sculptĂ©e par Jean Guailde dĂ©but XVIe dont la lĂ©gende voudrait qu’il soit enterrĂ© en dessous. 12 - Maison Rachi La Maison Rachi vous invite Ă  un incroyable voyage dans le temps dans un bĂątiment hors du commun de 2000mÂČ rĂ©cemment restaurĂ©, dont l’apogĂ©e se situe dans l’oratoire et le bet hamidrash salle d’étude reconstituĂ©s, qui vous plongeront dans le Troyes mĂ©diĂ©val de Rachi ! Vous dĂ©couvrirez Ă©galement les cours et salles restaurĂ©es, la splendide verriĂšre de la salle de priĂšre et les salles d’exposition pour une approche scĂ©nographique novatrice de l’Ɠuvre et de l’histoire de Maison Rachi et la synagogue rappellent l’importance de la communautĂ© juive Ă  Troyes, prĂ©sente dĂšs le XIe siĂšcle avec l’illustre savant RACHI contraction de Rabbi Chlomo ben Itshak rabbin Salomon fils d’Isaac 1040-1105 connu dans le monde entier. Il fonde en 1070 Ă  Troyes une cĂ©lĂšbre Ă©cole talmudique, oĂč l’on Ă©tudie les textes sacrĂ©s du judaĂŻsme. Ses commentaires font encore autoritĂ© de nos jours, et ont influencĂ© la pensĂ©e europĂ©enne. Ses travaux, sous forme de gloses, expliquent le sens littĂ©ral de l’ancien testament et du Talmud. Ne pas manquer splendide verriĂšre de la grande salle de priĂšre; reconstitution d’un oratoire et d’un Beth Hamidrach salle d’étude, vitrail de Flavie SerriĂšre Vincent-Petit, les salles d’exposition qui racontent l’aventure des travaux, l’oeuvre et l’histoire de Rachi. 13 - Fin de parcours . 198 473 294 266 446 473 16 153

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