12 Juillet fête des parents de la petite ThérèseLOUIS ET ZÉLIE MARTIN, LA SAINTETÉ EN COUPLE ET EN FAMILLELouis 1823-1894 et Zélie 1831-1877 Martin, parents de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, n’ont élevé leurs filles que pour le ciel ». Pendant leur vie, ils désiraient déjà devenir des saints, comme Zélie l’écrit dans une de ses lettres Je veux devenir une sainte, ce ne sera pas facile, il y a bien à bûcher et le bois est dur comme une pierre. Il eût mieux fallu m’y prendre plus tôt, pendant que c’était moins difficile, mais enfin mieux vaut tard que jamais. »Louis Martin 1823-94 et Zélie ou Azélie Guérin 1831-77. Parents de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, déclarées 'Vénérables' par Jean-Paul II le 26 mars 1994. Béatification le 19 octobre 2008 à la Basilique de Le 18 mars 2015 promulgation du décret relatif au miracle attribué aux bienheureux Louis Martin 1823 - 1894 et Zélie Guérin son épouse 1831 - 1877, laïcs Homélie du Card. José Saraiva Martins à l'occasion de la béatification de Louis et Zélie canonisés le 18 octobre 2015, XXIXe dimanche du temps ordinaire - Messe et canonisation des bienheureux - Vincent Grossi - Marie de l'Immaculée Conception - Louis Martin et Marie-Azélie Guérin 'Ceux qui aujourd’hui ont été proclamés saints ont constamment servi leurs frères avec une humilité et une charité extraordinaires, imitant ainsi le divin Maître. Saint Vincent Grossi a été un curé plein de zèle, toujours attentif aux besoins de ses gens, spécialement aux fragilités des jeunes. Pour tous, il rompait avec ardeur le pain de la Parole et il est devenu un bon samaritain pour les plus Marie de l’Immaculée Conception, en puisant aux sources de la prière et de la contemplation, a vécu en personne dans une grande humilité le service des derniers, avec une attention particulière aux enfants des pauvres et aux saints époux Louis Martin et Marie Azélie Guérin ont vécu le service chrétien dans la famille, construisant jour après jour une atmosphère pleine de foi et d’amour ; et dans ce climat ont germé les vocations de leurs filles, parmi lesquelles sainte Thérèse de l’ témoignage lumineux de ces nouveaux Saints nous pousse à persévérer sur la route du service joyeux des frères, confiant dans l’aide de Dieu et dans la protection maternelle de Marie. Du ciel qu’ils veillent maintenant sur nous et nous soutiennent de leur puissante intercession! extraits de l'homélie du Pape FrançoisPour les parents de Thérèse, Dieu est toujours premier servi. Thérèse sera profondément marquée par leur foi profonde et la ferveur religieuse de sa famille. Thérèse écrivait d'ailleurs Le bon Dieu m'a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la terre.» Source Sanctuaire de LisieuxLe sanctuaire de Lisieux nous communique Zélie Martin s'appelait en fait Azélie aux saints Louis et Zélie MartinSaints Louis et Zélie,vous qui dans votre vie de couple et de parents,avez donné le témoignage d’une vie chrétienne exemplaire,en mettant Dieu à la première place,par l’exercice de votre devoir d’étatet la pratique des vertus évangéliques,nous nous tournons vers vous Aidez-nous à avoir une confiance inébranlable en Dieuet à nous abandonner à Sa Volonté,comme vous l’avez fait à travers les joies mais aussi les épreuves, les deuils et les souffrances dont votre vie a été à aimer Dieu de tout notre cœur,à persévérer dans nos difficultés quotidienneset à demeurer dans la joie et l’espéranceque nous donne une foi vivante dans le pour nousafin que nous obtenions les grâces dont nous avons besoinaujourd’hui et tous les jours de notre Louis et Zélie, priez pour nous et nos familles.
Lesparents de Thérèse de Lisieux étaient de petits entrepreneurs d’Alençon qui ont eu neuf enfants et vécu une vie ordinaire, mais sous le regard de Dieu. C’est là leur sainteté. Ils ont été canonisés le 18 octobre 2015, pendant la 2e partie du Synode sur la famille. La sanctification d’un couple est une première dans l’Eglise. Avant même cette reconnaissance, le couple du
Les miracles dans la vie de ThérèseAlors qu’elle n’était qu’une enfant, la petite Thérèse bénéficia elle-même d’un miracle de guérison. A l’âge de 9 ans elle fut atteinte d’une maladie et son état s’aggrava rapidement. Très inquiète, sa famille se rassembla autour d’elle pour prier Notre Dame des Victoires. C’était le 13 mai 1883, Thérèse se mit à prier avec ses sœurs devant la statue familiale de la Sainte Vierge, elle la vit soudain lui sourire et immédiatement se trouva tout à fait guérie. Ce miracle marqua la vie de Thérèse qui peu après prit son envol spirituel et fut toute sa vie pleine d’amour pour la Mère de Dieu. Les miracles à la mort de sainte ThérèseL’enterrement de sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et de la sainte Face est célébré le 4 octobre 1897 en présence de sa famille et de quelques amis. Les religieuses du carmel aimaient cette jeune sœur et à sa mort voici le souvenir qu’elles gardaient de Thérèse Il n’y avait rien à dire sur elle, elle était très gentille et très effacée, on ne la remarquait pas, jamais je ne me serai doutée de sa sainteté ». La jeune carmélite est enterrée très simplement, pourtant, comme le petit grain de blé tombé en terre, sa vie véritable ne fait que commencer. Déjà durant sa vie sur terre, sainte Thérèse pressentait cet appel à être particulièrement active au Ciel, elle prophétisait cela Mais je sens surtout que ma mission va commencer, ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l'aime, de donner ma petite voie aux âmes. Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu'à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre ».Dès 1899, guérisons et miracles se produisent en grand nombre sur la tombe de Thérèse. C’est le cas pour la petite Reine Fauquet, une aveugle de Lisieux âgée de 4 ans, qui fut guérie auprès de la tombe. Avant de mourir, sainte Thérèse avait annoncé Après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses ». Ce que l’on appelle la pluie de roses c’est cette multitude de miracles qui eut lieu par son intercession après sa mort. Par exemple, sainte Thérèse eut une puissante intercession durant la Première Guerre Mondiale. Dans les tranchées, de nombreux soldats se confièrent à leur petite fleur » et témoignèrent de sa protection efficace. Les miracles à la diffusion de l’œuvre Histoire d’une âmeAprès la mort de sainte Thérèse, mère Agnès fait publier les manuscrits autobiographiques de la jeune défunte sous le titre Histoire d’une âme. Comme le veut la tradition, ils sont envoyés à tous les carmels et leur succès est immédiat. Énormément de personnes vont lire l’ouvrage de sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et le bouche à oreille fait son chemin. Nombreux sont ceux qui sont bouleversés et retournés à la lecture du livre, ils se mettent alors à prier la petite Thérèse » et sont exaucés dans leurs demandes. Ils écrivent au carmel pour faire le récit des faits miraculeux. De fil en aiguille, une foule de personnes lit l’ouvrage et se met à témoigner de la puissance d’intercession de sainte Thérèse et de la merveille qu’est cette œuvre. La dévotion à sainte Thérèse se développe rapidement et le carmel de Lisieux prend soin d’archiver toutes les lettres relatant des faits miracles retenus pour la canonisationPour que le procès de canonisation soit ouvert, il était nécessaire que soient reconnus et authentifiés deux miracles. L’un d’eux est la guérison de Maria Pellemans, une femme belge venue en pèlerinage sur la tombe de sainte Thérèse. Elle souffrait depuis 1919 d’une tuberculose le témoignage qu’elle fit au carmel de Lisieux C’est au parloir du Carmel que je conçus le désir de demander ma guérison, afin de pouvoir réaliser le rêve de ma vie, être carmélite. Malgré ma fatigue extrême, je voulus retourner à la tombe. A peine étais-je là , qu’un sentiment très doux et surnaturel m’envahit tout entière, un céleste bien-être pénétrait mon âme et mon corps, je me sentais comme dans un autre monde, inondée d’un océan de paix. Pénétrée d’une émotion si extraordinaire qu’intérieurement je pensai je suis guérie sûrement ! Le mardi 27 mars, nous sommes rentrés chez nous. Mon père, très ému, ne pouvait croire à ma guérison. Le médecin, ayant entendu parler du prodige, vint me visiter. Il m’examina longuement, puis, bouleversé lui aussi, il conclut Je ne comprends pas, je vous trouve toute changée, cela ne peut s’expliquer naturellement, car l’estomac et les intestins étaient incurables. Oui, si cette transformation persiste, on pourra dire que c’est un grand miracle ». Les reliques de sainte ThérèseAujourd’hui, le culte à la petite Thérèse s’est propagé dans le monde entier et il est impossible à tous ceux qui vénèrent la sainte de se rendre en pèlerinage au sanctuaire de Lisieux. C’est sainte Thérèse qui vient à chacun à travers ses reliques, qui depuis 1994, parcourent le monde. A ce jour, elles sont passées dans 70 pays. Elles sont accueillies notamment par les carmels, cela donne l’occasion d’organiser des célébrations et processions en son honneur. Beaucoup de fidèles peuvent ainsi s’approcher de la sainte et lui confier leurs fardeaux. Ainsi continue l’effusion de grâces promise par la petite cloîtrée de Lisieux qui rêvait de devenir sainte Thérèse avec HozanaDécouvrez différentes neuvaines et retraites en ligne pour demander à sainte Thérèse son intercession auprès du Seigneur. - Priez avec elle chaque jour avec cette communauté qui vous permettra de faire de votre quotidien quelque chose d'extraordinaire. Vous recevrez chaque jour une parole de cette grande sainte pour vous Avancez sur le chemin de la sainteté avec sainte Thérèse grâce à cette neuvaine de prière,- Découvrez la spiritualité pleine d'amour de la petite Thérèse à travers ces poèmes en vous inscrivant à la neuvaine Priez avec les poésies de sainte Thérèse !
Découvrezl’extraordinaire vie de saint Padre Pio et de saint Charbel ainsi que les miracles de sainte Thérèse de Lisieux, et ceux du saint curé d’Ars. Prières à saint Antoine Depuis des siècles, les chrétiens sont nombreux à venir se recueillir sur la tombe de saint Antoine à Padoue pour y demander des grâces et obtenir des guérisons miraculeuses.
Thérèse Martin à 15 ans Une amie d’enfance Qu’y a-t-il de commun entre Thérèse de l’Enfant-Jésus, jeune bourgeoise entrée au Carmel de Lisieux à 15 ans et morte à 24 ans dans ce même Carmel après y avoir vécu une vie toute simple, et le Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus qui, issu d’une modeste famille aveyronnaise, exercera dans l’Ordre du Carmel d’importantes responsabilités, sera amené à parcourir les continents, et fondera l’Institut Notre Dame de Vie ? Quelle intuition spirituelle poussera le Père Marie-Eugène à compter Thérèse parmi les plus grands maîtres spirituels de l’Église » ? Pourquoi Mère Agnès, la sœur de Thérèse a-t-elle pu dire Je n’ai jamais vu une âme qui ressemble autant à ma petite sœur que le Père Marie-Eugène » ? Henri Grialou a connu Thérèse de l’Enfant Jésus dès son enfance, au petit séminaire. Il lit La Rose Effeuillée, un petit livre de rien du tout » selon lui, et gardera toujours ce livre avec lui, même lorsqu’il partira à la guerre 1914-1918. Aucun livre n’a jamais fait tant d’impression sur moi que celui-là . Je ne trouve pas de mots pour l’exprimer. C’est admirable ! » Pendant les campagnes militaires, Henri expérimente la puissante protection de celle qu’il appelle son amie d’enfance ». Toutefois, plus que les miracles extérieurs, ce sont les merveilles que Thérèse opère dans les âmes qui impressionnent le jeune prêtre. A l’occasion de la béatification de Thérèse, le 29 avril 1923, il confiera Personnellement, j’ai l’impression que c’est un des plus beaux jours de ma vie. Peut-être ai-je prié pour la glorification de la petite sœur Thérèse plus que pour n’importe quelle autre intention. Thérèse doit, me semble-t-il, répandre encore des flots d’amour divin sur le monde ». La voie d’enfance Le Père Marie-Eugène diffusera inlassablement, dans des milieux très divers, la doctrine spirituelle de Thérèse Elle est surtout pour nous une maîtresse spirituelle modestement mais avec sûreté elle nous a enseigné sa petite voie », nous a appris la confiance, nous a appris l’abandon, après nous avoir révélé quelque chose de ce qu’elle a découvert elle-même en la Trinité Sainte, à savoir ce foyer brûlant d’amour qu’est l’Amour substantiel, qu’est l’Esprit Saint ». Qu’est-elle, cette petite voie » ? Plus on est faible, sans désirs ni vertus, plus on est propre aux opérations de l’amour consumant et transformant », écrit Thérèse. Le Père Marie-Eugène commente ainsi La petitesse, sur tous les plans, est l’aptitude à recevoir Dieu… Le spirituel s’incarne dans le petit. Dieu accorde ses faveurs aux simples et aux petits… Si nous voulons attirer la grâce, développons l’humilité ». Dès lors apparaît la relation profonde entre la sainteté et la pauvreté totalement acceptée Quand l’âme est complètement pauvre, explique le Père Marie-Eugène, elle va vers Dieu, et Dieu se précipite vers elle », chargé de la richesse de ses dons. La sainteté consiste en un état de pauvreté telle qu’à tout instant on soit obligé de tout demander à l’Esprit Saint ». C’est l’attitude de l’enfant qui s’abandonne, confiant, dans les bras de ses parents. La petite voie de Thérèse, appelée aussi enfance spirituelle, n’est pas une voie réservée aux parfaits, précise le Père. La voie d’enfance s’ouvre devant toutes les âmes ». Parole de Dieu pour notre temps Dans une de ses conférences, le Père Marie-Eugène s’adresse ainsi à Thérèse Vous êtes venue, parole de Dieu pour notre siècle, parole de Dieu pour les humbles et les petits, parole de Dieu pour les grands et les vaillants, parole de Dieu pour les cloîtres et les boulevards… Parole actuelle, et combien universelle ! Thérèse de l’Enfant-Jésus Écoutons encore le Père Marie-Eugène A notre civilisation raffinée et blasée qui a perdu le sens de l’infini et qui en souffre, Dieu a envoyé une enfant qui, avec les charmes et la pureté lumineuse de sa simplicité, redit le message éternel de son amour, à savoir qu’il nous a créés par amour, que son amour reste vivant, qu’il est plus ardent encore à cause de nos abandons, qu’il attend que nous l’aimions comme des enfants, que nous nous laissions aimer comme de tout petits enfants. C’est par la prière que Thérèse prend contact avec l’amour de Dieu et, s’unissant à lui, le reçoit en plénitude, et c’est cette prière que le Père Marie-Eugène a enseignée tout au long de sa vie. Par l’Institut Notre Dame de Vie, il a voulu que des hommes et des femmes, consacrant quotidiennement deux heures à l’oraison, témoignent dans tous les milieux sociaux de l’amour particulier de Dieu pour chaque personne. Le Père Marie-Eugène, tout comme Thérèse de l’Enfant-Jésus, a une profonde connaissance de l’amour de Dieu, plus spécialement encore de l’amour miséricordieux, de l’amour gratuit qui se penche vers l’homme, si misérable et si blessé soit-il, pour panser ses blessures, le soulager et le relever. Cet amour n’a d’autre horizon que l’Eglise, le Corps mystique du Christ. Thérèse l’a bien compris, qui s’écrie Je suis l’enfant de l’Eglise ». A sa suite, le Père Marie-Eugène déclarera Il n’y a qu’une réalité qui soit le but de notre vie, c’est Dieu, c’est le Christ Jésus, c’est l’Eglise ». 2« Discours de S. S. PIE XI lors de l’Approbation des miracles approuvés pour la Béatification de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus [11 février 1923] », [Carmel de Lisieux], Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus glorifiée par la Sainte Église, actes officiels et discours pontificaux, Lisieux, 1932. Discours publié également enPour en savoir plus, lire le mémoire de maîtrise d'Antoinette Guise Les miracles de Sr Thérèse de l'Enfant-Jésus entre 1898 et 1926 Thérèse de Lisieux est considérée comme une grande sainte thaumaturge ou plutôt, comme un des meilleurs intercesseurs auprès de Jésus, en vertu d'une tradition qui remonte à la première publication de l'Histoire d'une âme, et qui est étayée par la Pluie de Roses, ainsi que par l'abondance des témoignages accumulés au fil des décennies, témoignages écrits et tradition orale. Cette qualité d'intercesseur, c'est elle qui semble l'avoir voulue, si l'on se fonde sur des paroles prononcées à la fin de sa vie et qui ont été rapportées par ses sœurs - Après ma mort, je ferai tomber une Pluie de Roses- Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre- Je reviendrai On parle donc communément des miracles de sainte Thérèse. Or le mot miracle a plusieurs sens. Il a d'abord, dans les cultures de tradition chrétienne, un sens général, de fait extraordinaire où l’on croit reconnaître une intervention divine, bienveillante, auquel on confère une signification spirituelle. » Dictionnaire Le Robert Il a été ensuite une porte d'entrée au mystère de la création divine, et à ce titre fait l'objet de constantes interrogations de la part des théologiens, à commencer par saint Augustin puis saint Thomas d'Aquin. A l'époque moderne, l'Église définit des critères de discernement du miracle, soit dans le cadre des procès de canonisation Prospero Lambertini, 1734 soit, plus précocement, dans le cadre du contrôle du culte des saints Urbain VIII, années 1620-1640. A partir de ce moment-là , si l'on parle de miracles, par exemple à propos d'une pieuse personne vivante le curé d'Ars ou décédée Thérèse de Lisieux, des prodiges réalisés par de l'eau de source Lourdes, il devient nécessaire de proclamer que l'on laisse le soin à l'Église de se prononcer sur la réalité de ces miracles respect des décrets du pape Urbain VIII. La reconnaissance canonique d'un miracle s'effectue par le biais d'une enquête menée par l'évêque du lieu, de sa propre initiative ou mandaté par Rome dans le cadre d'un procès de canonisation. Dans le cas de Thérèse, les carmélites de Lisieux ont toujours pris soin d'apporter à leurs lecteurs deux précision l'affirmation, en tête des Pluie de Roses, selon laquelle l'emploi de mots tels que miracle, relique, pèlerinage, vision, apparition, sainte... ont été imprimés pour respecter le texte des lettres reçues, sans aucune intention de devancer et de préjuger la décision de l'Eglise ». Cet avertissement est obligatoire aux yeux de l'Eglise. Deuxième précision les faits rapportés n'ont pas été tous contrôlés scientifiquement ou canoniquement », expliquant leur publication par le souci de montrer combien est générale la confiance des fidèles en l'intercession de sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus. » Cette deuxième assertion est rendue nécessaire par le contexte historique dans lequel se déploie la dévotion à sœur Thérèse en effet, avec le développement du pèlerinage de Lourdes à partir des années 1870 s'est popularisée l'idée qu'un vrai miracle est un miracle constaté scientifiquement ». Aujourd'hui, on parle moins de constatation scientifique d'un miracle. Importe davantage, aux yeux des catholiques, une reconnaissance par l'Eglise. Par ailleurs, à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle, le développement considérable des sciences, notamment médicales, joint à la crise religieuse que traverse la France lois laïques et même l'Église crise moderniste ont fait des miracles un enjeu dans des discussions sur l'existence de Dieu, ou sur ce qu'est Dieu. Avant la béatification de Thérèse, les carmélites de Lisieux ont pris soin, pour éviter ces écueils, de privilégier des mots plus neutres que celui de miracle grâces, guérisons, faveurs, interventions, faits extraordinaires, et bien sûr Pluie de roses », terme qui signe les miracles thérésiens. Cela étant, plusieurs faits miraculeux ont été étudiés par la Sacrée Congrégation des Rites, dans le cadre de la procédure de canonisation, et 4 d'entre eux ont été validés pour la Béatification et pour la Canonisation. Un autre fait miraculeux a fait l'objet d'une enquête canonique, en raison de l'émoi qu'il a suscité, sur place et chez les amis de sœur Thérèse c'est le miracle de Gallipoli. Les récits racontent que Thérèse est apparue à la prieure d'un carmel pauvre des Pouilles, en 1910. Elle a secouru matériellement sa communauté, et apporté la confirmation de la validité de sa voie spirituelle en affirmant à mère Carmela ma voie est sûre, et je ne me suis pas trompée en la suivant ». Gallipoli est devenu depuis un lieu de pèlerinage, et un centre important pour le rayonnement de la spiritualité thérésienne en Italie. Antoinette Guise Retour à l'accueil des Miracles
quelle était proche de moi. Thérèse étant proche de moi, mais aussi tout près de Jésus, elle a alors contribué à me rapprocher de Lui durant toute mon adolescence. Elle me fait réellement goûter la joie d'aimer Jésus. Thérèse est une excellente amie pour tous les jeunes d'aujourd'hui. Son message prophétique de confiance, d'amour
Accueil » Documents » Archives religieuses » Un témoignage sur les exhumations de Sainte Bernadette Soubirous le corps était-il intact ou pas ?Dans son édition web du 22 novembre 2013, le Journal du Centre publie, dans la rubrique Mon Nevers secret », un article, dont voici un extrait Le corps de Sainte Bernadette "intact". …Celui-ci est retrouvé dans un état de conservation extraordinaire. Ce qui suscite encore aujourd’hui de nombreuses interrogations. En 1925, la nivernaise Sœur Marie Véronique, était présente lors de l’exhumation du corps de Sainte Bernadette. Sa sœur aînée faisait partie du groupe de jeunes filles qui vivaient à Saint Gildard à Nevers. Petite, elle s’y rendait souvent pour les vacances. Elle assistera à la sortie du tombeau de Sainte Bernadette. Au moment où on l’a sorti de son tombeau, il y avait des évêque, il y avait la police, il y avait des docteurs. Donc là , nous étions séparés, nous étions en haut et nous avons assisté à tout ça. Et le soir, on nous a donné la permission de voir le corps de Sainte Bernadette … j’ai pu baisé son pied. » Sainte-Bernadette est béatifiée le 14 juin 1925. Son corps est placé par la suite dans une châsse de verre et de bronze, dans la chapelle Saint-Gildard à Nevers, visible encore aujourd’hui des visiteurs et des pèlerins. Une autre histoire Il existe une autre histoire de ces exhumations [1], un récit que je tiens de ma famille, mais je n’ai pas été un témoin direct, puisque je suis né en 1945 Ma famille a vécu à Nevers, rue de la Chaussade, dans une petite maison construite par mon arrière-arrière grand père vers 1860, et que ma famille occupait encore au moment des exhumations [2]. Tous étaient de fervents catholiques, y compris, dans un premier temps mon grand père qui, après avoir envisagé le séminaire, deviendra socialiste et anticléricaliste et terminera député maire d’une grande ville de l’Est. Alors qu’il était assigné à résidence dans cette même maison par les allemands, Il fréquenta en secret Patrice Flynn, 110e évêque de Nevers, de 1932 à 1963. Fréquemment, mes parents présents voyaient arriver un homme en costume civil et chapeau, qui s’enfermait longuement avec mon grand père dans la seconde pièce de cette petite maison. Que se disaient-ils ? Personne ne le sait, mais on entendait de grands et fréquents éclats de rire. Les témoins étaient en grande partie de fervents catholiques. Voila pour relativiser le parti-pris qu’on pourrait me reprocher dans ce récit. Mais revenons aux exhumations Il y avait dans le quartier de la rue de la Chaussade, qui s’appelait autrefois rue du carrefour, un brave homme qui faisait du terrassement au cimetière. Il me semble qu’on l’appelait le père Martin », mais ma mémoire n’est pas fidèle sur ce point. C’est lui qui avait été l’homme de service lors de ces exhumations. Il le racontait à qui voulait l’entendre, et témoignait bien volontiers, que la dépouille de Bernadette Soubirou était en parfait état de conservation lors de la première exhumation. A Nevers, ce n’est pas une surprise, puisque c’était un problème lors de certains transferts en fosse commune depuis le 19e siècle [3]. Mais le bonhomme était formel ce n’était pas le cas les autres fois. Aussi les sœurs lui avaient intimé l’ordre de se taire. Il aurait alors répliqué je dirais ce que j’ai vu, elle avait l’œil pitou », ce qui signifierait putréfié, en patois. Et il le racontait, parait-il, à qui voulait l’entendre. Cette version me fut racontée de nombreuses fois, sans jamais avoir été mise en cause par les plus catholiques des proches de ma famille [4]. Alors, intacte ou reconstruite, cette dépouille, en partie dépecée ? Il y aurait bien un moyen pour le savoir et lever les nombreuses interrogations » une expertise indépendante. Mais c’est une autre affaire…Depuis que j’ai écrit cet article, une polémique entre Neversois et Lourdais est née sur le retour du corps à Lourdes. 200 000 visiteurs par an qui génèrent 2, 5 M€, par les temps qui courent... des chiffres indiqués par le journal "La dépêche" dans un article du 9 mars 2016. Ce qu’écrit également le journaliste, et que j’ignorais, c’est qu’il y a à Lourdes des reliques dont un fragment d’une CÔTE de Bernadette !... Drôle de respect sur un corps intact !. 233 112 305 443 209 88 494 308