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fermer Séances jeu. 25 juin1630ven. 26 juin10301645sam. 27 juin15151715dim. 28 juin1645lun. 29 juin1615mar. 30 juin1620 dans le cadre du Little Films Festival jeunepublic Zdenek Miller dès 2 ans République tchèque, 1982, animation, 43 min L’emblématique et indémodable Petite Taupe revient au cinéma avec 3 aventures inédites. Soucieuse de l’environnement et de la préservation de la nature, La Petite Taupe et ses amis vont ravir une nouvelle génération de jeunes spectateurs ! télécharger Fiche d'activités Joue avec la petite taupe
LaPetite taupe aime la nature Informations Séances Critique Réalisateur : Zdenek Miler Soucieuse de l’environnement et de la préservation de la nature, La Petite Taupe et ses amis vont ravir une nouvelle génération de jeunes spectateurs ! Filtres Version VF VFAD VFST VO VOST Format 2D 3D image 2K 4K 4K+ confort ICE DC 4DX son Dolby 7.1
Sleeper par Ed Brubaker et Sean Phillips Un article de JP NGUYEN VO Wildstorm/DC Comics/Vertigo VF Panini – Urban 1ère publication le 12/02/16 – MAJ le 22/08/22 On n’échappe pas à la main du destin…©Vertigo Sleeper est une maxi-série en 24 épisodes divisée en 2 saisons, écrite par Ed Brubaker et dessinée par Sean Phillips. Elle fut publiée sous le label Wildstorm de DC Comics entre 2003 et 2005, et ensuite republiée en 4 TPB puis en deux hardcovers reprenant chaque saison et enfin dans un Omnibus contenant tous les épisodes plus des épisodes annexes, dont la mini série Point Blank, qui constitue le prologue de la série. C’était la première grande collaboration entre les deux auteurs, après que Phillips ait encré la mini-série Scene of the Crime en 2000 et dessiné le one-shot Gotham Noir en 2001. Attention, des spoilers se sont infiltrés dans cet article ! Holden Carver est un agent sous couverture dans l’organisation criminelle du malfaisant Tao, apparu dans la série Wildcats pendant le run d’Alan Moore. Mais Holden a un tout petit problème John Lynch, le directeur d’International Operations, qui a commandité sa mission, est tombé dans le coma. Or c’était la seule personne au courant de son statut d’agent-double. Désormais sans moyen de prouver sa véritable allégeance, Holden va-t-il définitivement basculer du mauvais côté ? Une entrée en matière qui reflète parfaitement le ton de la série ©Vertigo J’ai toujours eu un faible pour les histoires d’infiltration, gardant d’excellents souvenirs de films comme Donnie Brasco ou de Infernal Affairs le polar hongkongais bien supérieur à son pâle remake hollywoodien The Departed. Ce genre de pitch amène toujours un suspense, une tension quasi permanente, reposant sur la crainte pour le héros d’être découvert. En général, ces histoires sont aussi l’occasion d’explorer la nature humaine et d’interroger le fonctionnement de notre boussole morale. Sleeper exploite parfaitement ces éléments en les transposant dans un univers de super-héros, en l’occurrence celui de Wildstorm, dans lequel évoluent des équipes de méta-humains comme les Wildcats ou The Authority. Après avoir rencontré un extra-terrestre, Holden Carver a lui aussi acquis des pouvoirs, pas très clinquants mais qui le rendent redoutable. Insensible à la douleur, il est capable de la stocker et de la transmettre par contact physique. Un pouvoir de guérison vient opportunément compléter cette capacité, ce qui lui permet de survivre aux sévices qu’il subit ou s’inflige pour pouvoir vaincre ses adversaires. Un héros physiquement invincible mais psychologiquement torturé ©Vertigo Pauvre Holden, dès le départ, il n’avait aucune chance. Affublé de son pouvoir le prédestinant au masochisme, son destin fictionnel était aux mains d’Ed Brubaker. Et ce grand amateur de polars et d’intrigues noires n’est pas un tendre avec ses personnages. Il s’en donne à cœur joie dans Sleeper, torturant avec délectation son héros sous le regard fasciné du lecteur. Carver se débat dans les intrigues et conspirations de l’organisation de Tao, cherche désespérément à garder son secret, à regagner son vrai camp… Mais il s’enfonce toujours plus, rompt un à un tous les liens avec son ancienne vie et tombe amoureux de Miss Misery, sa singulière coéquipière. Cette dernière tire en effet sa force physique de ses mauvaises actions. La bonté la rend littéralement malade ! Elle débute d’ailleurs sa liaison avec Holden pour braver un interdit et donc commettre une mauvaise action et lorsque leur relation devient sérieuse, son corps se met à la faire souffrir. L’homme qui ne ressent pas la douleur tombe amoureux d’une femme qui a besoin de l’infliger… ©Vertigo A la fin de la première saison, la couverture d’Holden est totalement éventée et Tao, qui était au courant de son double jeu depuis le début, lui propose de rejoindre définitivement ses rangs. Tao se sera bien amusé à faire marcher Holden, lui confiant la mission de démasquer la taupe dans son organisation, le confrontant à des dilemmes à répétition tout en lui faisant miroiter d’illusoires portes de sortie. Roi de la manipulation au verbe sournois, Tao semble être l’avatar de Brubaker dans le récit il déplace tous les autres personnages à sa guise et les conduit à leur perte. Toutefois, dans la deuxième saison, Holden se rebiffe et tente le tout pour le tout, suite au réveil miraculeux de John Lynch. Cet ersatz de Nick Fury n’est pas dépeint de manière très sympathique car il utilise les mêmes méthodes de pressions psychologiques et de manipulation que son ennemi Tao, faisant espérer à son ancien agent un traitement pour le débarrasser du fardeau de ses pouvoirs. Holden n’est pas dupe et, pris entre le marteau et l’enclume, il va tout de même chercher une troisième voie. Au final, rien ne se passera comme prévu pour aucun des protagonistes et bien sûr, Holden Carver n’aura pas droit à son happy end, quoique, pour une histoire de Brubaker, son sort n’est pas aussi misérable que cela… Holden Carver sait qu’il n’est qu’un pion dans la partie d’échecs que se livrent John Lynch et Tao ©Vertigo Pauvre Holden, dès le départ, il n’avait aucune chance. Oui, je sais, je me répète mais la fatalité projette son ombre sur toute la série et le vrai tour de force de Brubaker est d’avoir déroulé un récit dont on perçoit intuitivement l’issue tragique mais qu’on ne peut s’empêcher de dévorer, vivant les tribulations du héros et espérant vainement avec lui une fin heureuse que l’on sait pourtant impossible. Avec le recul, Sleeper contient moult éléments que Brubaker reprendra dans ses œuvres ultérieures. Un héros pris dans la nasse, condamné à emprunter une voie sans issue ? La série Criminal en regorge. Miss Misery, la femme séduisante mais toxique, qui finit toujours par faire du mal à son entourage ? C’est un peu le prototype de l’héroïne de Fatale ou la grande sœur de Lily Lucca, apparue dans son run de Daredevil. Et si Holden Carver a lâché le camp des bons pour celui des méchants à l’instar du Winter Soldier, Zack Overkill, le héros de Incognito, a fait le chemin inverse. Enfin, dans Velvet, Brubaker mettra en scène un autre agent secret seul contre tous. Dur-à-cuire aux fêlures internes, femme fatale, trahison des ingrédients souvent cuisinés par le chef Brubaker ©Vertigo Loin de moi l’idée de dire qu’Ed Brubaker ne fait que recycler les mêmes idées depuis des années je laisse dire ça à Bruce –Pan, dans les dents ! Ndr- ou que Sleeper n’est que le brouillon de récits suivants plus réussis. Au contraire, les contraintes d’un univers partagé et d’une certaine continuité sont formidablement bien intégrées et exploitées. Le fait qu’Holden puisse côtoyer un personnage comme Grifter, le flingueur des Wildcats, ou que les membres d’Authority fassent des apparitions dans les pages de Sleeper, confère une saveur supplémentaire à cette série. Le décalage entre le style noir de Brubaker et les racines flashy de l’univers Wildstorm constitue une source de scènes humoristiques, où Brubaker, par l’intermédiaire de ses personnages dont Carver et Tao, qui ne portent jamais de costumes ou de masques se moque gentiment du décorum super-héroïque. Les noms de code de la plupart des nouveaux personnages introduits par Brubaker Genocide Jones, The Nihilist, Peter Grimm… témoignent d’une certaine ironie distanciée pour la tendance des comics des années 90 à privilégier l’hyperbole et la noirceur. De même, les passages où les personnages racontent leurs origines détournent souvent les codes du mainstream. Le pompon est décroché par l’histoire de Faghag, la fille mordue par son ami gay radioactif portrait craché de Peter Parker et devenue une sorte de vampire aspirant l’énergie vitale des personnes homosexuelles, dont elle était pourtant l’amie et la confidente ! Par delà le bien et le mal Holden entouré de ses amis criminels violents, mortellement dangereux et pourtant attachants… ©Vertigo L’humour, voilà un élément qu’on ne retrouvera pas souvent dans les autres œuvres de Brubaker. Outre l’autodérision rampante mentionnée ci-dessus, Sleeper est parsemé de dialogues savoureux, avec des répliques qui font mouche et de personnages secondaires constituant de bons ressorts comiques en particulier les coéquipiers d’Holden dans l’organisation de Tao. Mais on peut facilement passer du rire aux larmes, comme lorsque Genocide, la grosse brute, raconte ses origines à Carver. Ou encore lorsque le héros recroise Veronica, son ex-fiancée et ne peut lui révéler la vérité. Le triangle amoureux entre Holden, Veronica et Miss Misery constitue d’ailleurs un des nœuds de l’intrigue, dont la résolution sera tragique et émouvante. Dans son entreprise, Ed Brubaker est très bien servi par les dessins de son complice Sean Phillips, qui amène un niveau de détails et de réalisme satisfaisants tout en agençant savamment les ombres, où le danger semble toujours tapi, à coups d’aplats noir bien choisis, entretenant l’atmosphère de paranoïa propre à la série. Les visages sont croqués avec une certaine économie de traits tout en étant très expressif, quand aux décors et véhicules, ils sont travaillés quand cela est nécessaire. Phillips utilise des références photos mais arrive à les intégrer sans couture dans ses dessins. La stature des personnages, dans l’ensemble très ordinaire, tranche avec le style historique Wildstorm et renforce l’identité de la série. Le découpage des planches est aussi très typique de la série, utilisant très souvent une grande image sur laquelle les autres cases sont agencées, délimitées par des gouttières blanches pour guider l’œil du lecteur, baladé de plan en plan mais toujours privé de l’image d’ensemble. La colorisation se base sur une palette un peu terne mais qui colle après tout parfaitement à l’ambiance de la série. Des décors bien plantés, comme ici Grand Central Station à New York ©Vertigo Qui sommes-nous vraiment ? Celui que nous pensons être en notre for intérieur ou celui que les autres perçoivent au travers de l’interprétation de nos actes ? Vers la fin de la première saison, Tao expose magistralement l’hypocrisie de la comédie humaine à un Holden déboussolé, en totale perte de repères. C’est une de mes scènes favorites de la série et des comics en général. Même si nous ne sommes pas tous des espions infiltrés devant sauver le monde, tout au long de Sleeper, le dilemme moral du héros nous renvoie à nos propres petits arrangements entre nos idéaux et nos agissements. Au fil de ses mésaventures, Holden Carver égratigne aussi les concepts de juste cause et de mal nécessaire, renvoyant dos à dos impérialisme et terrorisme. Sleeper est une série suscitant la réflexion sur les fins que l’on évoque pour justifier les moyens, une œuvre existentialiste habilement empaquetée dans un comics de super-héros noir, constituant la matrice des creator-owned d’Ed Brubaker et Sean Phillips et faisant d’Holden Carver une taupe… modèle. Fin de la série Holden n’est plus disposé à écouter les boniments de Tao… ©Vertigo
LaPetite tauPe et La téLéviSiOn Farceuse, La Petite taupe apprend à respecter le jardin en fleurs d’une maison. La Petite tauPe en viLLe La Petite taupe et ses amis vivent en harmonie au milieu de la forêt quand la construction d’une ville vient chambouler leurs habitudes. aide La Petite taupe à retrouver les ombres qui correspondent