Unautre mode de dĂ©hiscence que la valvaire est la dĂ©hiscence poricide; Ă  maturitĂ©, il se forme sur les parois du fruit des ouvertures par oĂč s'Ă©chappent les graines (exemple: capsule du Pavot, fig. 4).Enfin, dans la dĂ©hiscence dite circulaire: le fruit se rompt transversalement suivant une articulation circulaire dont la partie supĂ©rieure se dĂ©tache en maniĂšre de couvercle Ă  la Pour un jardin plus naturelGrĂące Ă  toutes les rĂ©ponses que j’ai reçu sur Instagram merci, merci, merci, voici ma petite liste d’organismes et de bons plans pour acheter des graines bios qui vous permettront aussi de produire vos propres n’ai pas tout testĂ© mais je vous invite Ă  commenter l’article si vous avez des remarques ou des liens Ă  ajouter ^__^Biaugerme Biaugerme, c’est eux qu’on a choisi pour l’achat de nos graines. C’est un groupement d’agriculteurs passionnĂ©s basĂ©s autour de Montpezat dans le Lot et Garonne qui propose depuis plus de 30 ans un catalogue de graines bios. Il s’agit d’un groupement d’intĂ©rĂȘt Ă©conomique et leur dĂ©marche nous a semblĂ© sincĂšre et respectueuse Ă  la fois des plantes mais aussi de ceux qui les Depuis plusieurs annĂ©es, nous commandions toujours les graines chez Kokopelli sans les rĂ©colter en fin de saison. J’avais dĂ©couvert cette association militante qui se battait contre le gĂ©ant de la graine Monsanto il y a un moment et je ne m’étais jamais posĂ© la question d’en chercher d’autres. Je ne l’aurais d’ailleurs jamais fait sans l’actualitĂ© rĂ©cente qui m’a faite me demander si c’était vraiment le meilleur choix. L’association reste cependant une de celles qui proposent le plus grand catalogue de grainothĂšques Il existe aujourd’hui 500 grainothĂšques qui vous proposent de prendre et dĂ©poser des graines donc sĂ»rement une Ă  cĂŽtĂ© de chez vous une carte des grainothĂšques est disponible ici. Ici, plusieurs mĂ©diathĂšques ont installĂ© une grainothĂšque entre les rangĂ©es de livres. Je pense qu’on ira y faire un tour ferme de Ste Marthe DĂ©jĂ  croisĂ©e en jardinerie, chez Truffaut par exemple, les graines de la Ferme de Sainte Marthe sont, je pense, parmi les plus faciles Ă  trouver sans commander par graines sont reproductibles et libres de droit, il y a beaucoup de variĂ©tĂ©s anciennes et un catalogue riche. Tout est quasiment bio, mais la Ferme s’autorise quelques petites entorses Ă  cette conviction, pour les variĂ©tĂ©s non traitĂ©es introuvables en sites m’ont Ă©tĂ© conseillĂ©s. Comme je n’ai pas d’expĂ©rience avec ces semenciers, je les liste ici avec quelques infos glanĂ©es sur le web et je vous laisse complĂ©ter en potager de SantĂ© on y trouve les graines de Pascal Poot, qui est connu pour cultiver ses tomates sans eau et sans tuteur sur des terres super arides depuis des installĂ© dans l’Aude mais travaillant avec une vingtaine de producteurs de graines dans le Sud et l’Ouest de la oĂč on trouve des graines bios et mĂȘme biodynamiques pour ceux qui le souhaitentAlsa Garden, implantĂ©e en Alsace et qui propose le plus grand choix en ligne de plantes rares et insolitesle Potager d’un Curieux, Ă  commander par bon de commande aprĂšs avoir tĂ©lĂ©chargĂ© le catalogueSemailles
Ellepeut se conserver en coulis et elle supporte bien la congélation. Elle est riche en eau, en fibres, en vitamine C et potassium et surtout en pectine, ce qui en fait un fruit idéal pour les gelées, sirops et confitures. Comme la fraise, la
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Le papayer est une plante pĂ©renne qui pousse dans les climats tropicaux et subtropicaux qui n'offrent aucune chance de gel ou de tempĂ©ratures glaciales. Certaines espĂšces peuvent atteindre 10 mĂštres de haut et la plupart possĂšdent des fleurs jaunes, orange ou couleur crĂšme. Le fruit de cette plante peut revĂȘtir plusieurs formes, ĂȘtre en forme de poire ou rond et est connu pour sa chair douce, jaune ou orange. Apprenez Ă  faire pousser un papayer tout en mettant les meilleures chances d'avoir une plante saine et une belle rĂ©colte de votre cĂŽtĂ©. 1 VĂ©rifiez si un papayer pourra se dĂ©velopper dans votre rĂ©gion. Les papayers s'Ă©panouissent dans des climats prĂ©sentant des tempĂ©ratures hivernales entre -7 et 4 °C [1] [2] . Ils peuvent ĂȘtre endommagĂ©s ou mourir s'ils sont exposĂ©s Ă  un gel prolongĂ© et prĂ©fĂšrent les climats chauds pendant une grande partie de l'annĂ©e. Les papayers ne supportent pas bien les terres humides. Si votre climat est pluvieux, vous devriez en planter dans une terre bien drainĂ©e comme dĂ©crit plus bas. 2 PrĂ©parez la terre. Choisissez un terreau pour plante tropicale riche en nutriments ou fabriquez le vĂŽtre en mĂ©langeant votre terre du jardin Ă  25-50 % de compost. Tant que la terre est bien drainĂ©e, sa texture importe peu. Le papayer peut pousser dans un sol sableux, rocailleux ou glaiseux [3] . Si vous pouvez tester le pH de votre sol ou que vous avez fait votre choix parmi des terreaux commerciaux, choisissez une terre dont le pH se situe entre 4,5 et 8. C'est une fourchette assez large, alors, il y a des chances que n'importe quelle terre qui se trouve dans votre jardin possĂšde le bon pH pour votre papayer. Si vous voulez que la plupart de vos graines germent, utilisez un terreau stĂ©rile ou stĂ©rilisez votre propre terreau en mĂ©langeant 50 % de vermiculite Ă  50 % de terre et en le passant au four Ă  90 °C pendant une heure [4] . 3PrĂ©parez les graines. Vous pouvez utiliser des graines extraites du centre d'une papaye ou des graines achetĂ©es en jardinerie. Pressez les graines contre une passoire pour briser la coque qui les entoure sans les casser [5] . Rincez-les, puis sĂ©chez-les dans un endroit sombre sur une serviette en papier. 4 Plantez les graines. Vous devrez les planter directement dans votre jardin pour Ă©viter le risque de les transplanter plus tard, sinon, vous pouvez les planter dans des pots pour avoir un meilleur contrĂŽle de l'agencement des plants une fois que vous en verrez un germer. Plantez les graines dans la terre environ 1 cm sous la surface et Ă  une distance de 5 cm les unes des autres. Plantez autant de graines que possible pour qu'autant de plants mĂąles et femelles germent vous pourrez supprimer les plants les plus faibles plus tard. Il n'existe pas de façon de savoir si un plant est un mĂąle, une femelle ou hermaphrodite avant de le planter [6] . 5Arrosez la terre modĂ©rĂ©ment. Arrosez copieusement aprĂšs la plantation, mais ne trempez pas la terre au point que de l'eau se mette Ă  stagner. VĂ©rifiez l'humiditĂ© pendant les semaines suivantes et arrosez si nĂ©cessaire tout en gardant le sol lĂ©gĂšrement humide, mais pas trempĂ©. 6 DĂ©terminez quels semis garder. Environ deux Ă  cinq semaines aprĂšs la plantation, certaines graines germeront et Ă©mergeront de la surface du sol sous forme de semis. AprĂšs leur avoir laissĂ© une semaine ou deux pour pousser, arrachez ou coupez les plus petits semis ainsi que ceux qui ont l'air fanĂ©s, malsains ou tachetĂ©s [7] . SĂ©lectionnez les plants jusqu'Ă  ce qu'il ne vous en reste qu'un par pot ou jusqu'Ă  ce que les semis se situent au moins Ă  environ un mĂštre de distance. Gardez au moins cinq plants pour avoir 96 % de chances ou plus de produire des arbres mĂąles et femelles [8] . Une fois que vous aurez choisi vos plants les plus rĂ©ussis, passez Ă  l'Ă©tape de transplantation si vous le faites dans votre jardin ou passez Ă  l'Ă©tape sur l'entretien gĂ©nĂ©ral. 7 Une fois que les plants sont en fleur, retirez les plants mĂąles qui sont en excĂšs. Si vous avez encore trop de plants par rapport Ă  ce que vous voulez, attendez que les plants aient atteint 1 mĂštre de haut pour connaitre le sexe de chaque plant. Les plants mĂąles devraient fleurir en premier et produire de longues tiges fines avec plusieurs fleurs. Les fleurs femelles sont plus grandes et prĂšs du tronc. Afin de produire des fruits, vous ne devez garder qu'un plant mĂąle pour dix Ă  quinze plants femelles vous pouvez retirer le reste [9] . Certains plants de papaye sont hermaphrodites, ce qui signifie qu'ils peuvent produire des fleurs mĂąles et des fleurs femelles. Ces plants peuvent se polliniser eux-mĂȘmes ! PublicitĂ© 1 Si nĂ©cessaire, crĂ©ez un monticule de terre pour Ă©viter l'eau. S'il y a de grosses pluies ou des inondations dans votre rĂ©gion, construisez un monticule de terre de 60-90 cm de haut et de 1 Ă  3 mĂštres de diamĂštre [10] . Cela vous aidera Ă  empĂȘcher l'eau de s'installer autour des racines du papayer, rĂ©duisant les chances de maladie ou de mort. Lisez les instructions ci-dessous avant de faire votre monticule pour apprendre Ă  prĂ©parer la terre. 2Sinon, creusez un trou. Faites le trou trois fois plus profond et plus large que le pot que vous plantez ou que le nƓud racinaire. Choisissez un endroit ensoleillĂ© et bien drainĂ© Ă  environ 3 m de toute construction et de toute autre plante. Faites un trou sĂ©parĂ© pour chaque papayer. 3 MĂ©langez la mĂȘme quantitĂ© de compost dans la terre. Sauf si la terre de votre jardin est dĂ©jĂ  riche en nutriments, remplacez un peu de terre dans le trou ou faites un tas de compost et mĂ©langez bien. Ne mĂ©langez pas Ă  du purin, car il peut bruler les racines. 4Aspergez la terre de fongicide facultatif. Les papayers peuvent mourir de maladie aprĂšs la transplantation. Suivez les instructions sur la boite du fongicide et appliquez Ă  la terre pour rĂ©duire les risques [11] . 5Ajoutez dĂ©licatement la plante. Ajoutez la terre modifiĂ©e dans le trou ou sur le monticule, jusqu'Ă  ce que la profondeur restante soit Ă©gale Ă  celle du terreau ou du nƓud racinaire de la plante qui est transplantĂ©e. Enlevez les plants de papayer de leurs conteneurs un Ă  la fois et plantez chaque plant dans son propre trou Ă  la mĂȘme profondeur que celle Ă  laquelle il Ă©tait installĂ© dans le conteneur. Manipulez-les dĂ©licatement pour Ă©viter de casser ou de frotter les racines. 6Remettez la terre et arrosez-la. Remplissez l'espace restant dans le trou avec la mĂȘme terre. Tapotez dĂ©licatement pour supprimer les poches d'air si la terre ne remplit pas les espaces entre les racines. Arrosez les semis fraichement plantĂ©s jusqu'Ă  ce que la terre qui entoure le nƓud racinaire soit complĂštement humidifiĂ©e. PublicitĂ© 1 Appliquez de l'engrais toutes les deux semaines. Appliquez de l'engrais sur les plants tous les 10-14 jours en le diluant selon les instructions. Utilisez un engrais complet » et pas un engrais spĂ©cifique [12] . Continuez d'en appliquer au moins jusqu'Ă  ce que les plants mesurent environ 30 cm de haut. Une fois que le plant a atteint cette taille, les professionnels continuent de fertiliser le papayer toutes les deux semaines avec 100 grammes d'engrais complet prĂšs de la base du plant sans le toucher. Suivez cette mĂ©thode si vous voulez accĂ©lĂ©rer la croissance du plant en augmentant progressivement la quantitĂ© d'engrais ainsi que la durĂ©e entre chaque application, jusqu'Ă  ce que le papayer ne reçoive pas plus de 900 g d'engrais tous les deux mois, Ă  partir du septiĂšme mois. 2Arrosez rĂ©guliĂšrement les semis de papayer et les plants bien installĂ©s. Les papayers peuvent ĂȘtre facilement endommagĂ©s par l'eau stagnante, mais peuvent produire des fruits d'une taille correcte sans accĂšs rĂ©gulier Ă  l'eau. S'ils sont plantĂ©s dans une terre glaiseuse qui retient bien l'eau, n'arrosez pas plus frĂ©quemment que tous les 3-4 jours. Dans des sols sableux ou rocailleux, augmentez la frĂ©quence d'arrosage Ă  un jour sur deux par temps chaud [13] . Laissez passer quelques jours de plus entre chaque arrosage pendant les saisons plus fraiches. 3Appliquez du paillis d'Ă©corce si nĂ©cessaire. Appliquez de l'Ă©corce de pin ou tout autre paillis d'Ă©corce autour de la base du plant si vous devez rĂ©duire les mauvaises herbes ou si le plant semble flĂ©tri, car il ne parvient pas Ă  retenir l'eau. Appliquez une couche de 5 cm de paillis autour du papayer, mais pas Ă  moins de 20 cm du tronc. 4Inspectez les feuilles du papayer et paillez-le rĂ©guliĂšrement en cas de signe de maladie ou d'insecte. Des taches ou des feuilles qui jaunissent indiquent une Ă©ventuelle maladie. Les taches noires sur les feuilles n'affectent gĂ©nĂ©ralement pas le fruit, mais doivent ĂȘtre traitĂ©es par fongicide si l'infection est grave [14] . Les feuilles qui s'enroulent peuvent ĂȘtre le signe de l'application d'herbicide sur une pelouse Ă  proximitĂ© [15] . D'autres problĂšmes, comme les insectes ou l'affaissement du plant, peuvent nĂ©cessiter que vous consultiez un jardinier professionnel. 5RĂ©coltez les papayes lorsqu'elles atteignent la maturitĂ© que vous souhaitez. Les fruits acides et verts peuvent ĂȘtre mangĂ©s en tant que lĂ©gumes, mais beaucoup de personnes prĂ©fĂšrent des fruits totalement murs, jaunes ou orange, pour leur gout sucrĂ©. Vous pouvez rĂ©colter n'importe quand dĂšs que le fruit est entiĂšrement jaune-vert si vous voulez les laisser finir de murir Ă  l'intĂ©rieur loin des pestes [16] . PublicitĂ© Conseils Mettez les papayes qui sont totalement mures au rĂ©frigĂ©rateur pour rallonger leur vie et leur prospĂ©ritĂ©. Pour faire germer des graines, n'oubliez pas de retirer la gĂ©latine noire se trouvant autour pour accĂ©lĂ©rer le processus. PublicitĂ© Avertissements Ne tondez pas et ne dĂ©sherbez pas prĂšs du papayer, car vous pourriez cogner et abimer le tronc par inadvertance. Laissez un espace d'un mĂštre libre de toute pelouse autour du papayer pour rĂ©duire le besoin de contrĂŽle des mauvaises herbes. Abstenez-vous de fertiliser la pelouse autour du papayer. Ses racines s'Ă©tendent loin de sa ramure et trop d'engrais pour pelouse pourrait abimer les racines. PublicitĂ© ÉlĂ©ments nĂ©cessaires Des pots de 4 litres Du terreau Des graines de papayer Des cisailles De l'engrais complet Une pelle Du compost Du paillis d'Ă©corce À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 196 438 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? Cependant les graines de lin sont un cas particulier parmi les olĂ©agineux, en effet, ce sont des graines mucilagineuses, c’est-Ă -dire qu’elles libĂšrent une substance gĂ©latineuse au contact de l’eau, substance trĂšs bonne pour la santĂ©, mais qui va compliquer la mise en poudre des graines. En plus, Ă©tant des graines grasses, les graines de lin sont difficiles Ă  rĂ©duire en L’arbre au solstice est resplendissant, son fruit mĂ»rit ou dĂ©jĂ  il s’est donnĂ©, son feuillage vert ombrage les passants et ceux qui se reposent. Souvent, il embaume. C’est une belle saison que la Saint Jean pour nous intĂ©resser Ă  lui. L’arbre est trĂšs diffĂ©rent de nous il n’a pas du tout la mĂȘme morphologie que nous, il n’a pas de visage, sauf dans les contes et les cauchemars, il ne se promĂšne pas et il ne dit rien Ă  notre façon, vu qu’il n’a pas de bouche. Et pourtant, il y a peu d’élĂ©ments de la nature qui parlent autant Ă  l’homme. Comme le dit Baudelaire dans Correspondances “La Nature est un temple oĂč de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L’homme y passe Ă  travers des forĂȘts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers.” Que nous indique donc la verticalitĂ© de l’arbre ? Que nous disent ses branches et son tronc stable ? ses racines plus ou moins profondes, quels secrets nous confient-ils? Ses fruits, qu’ils fondent sur la langue ou craquent sous la dent, qu’est-ce qu’ils nous enseignent ? Arbres fruitiers, arbres symboliques, arbres gĂ©nĂ©alogiques, arbres de vie, arbres de nos corps
 Allons donc nous promener ensemble dans la forĂȘt. Le dictionnaire dit que le mot fruit dĂ©signe d’abord le fruit de l’arbre bien sĂ»r, et puis partant de lĂ , la rĂ©colte, le rĂ©sultat avantageux produit par un travail. Autant dire qu’il n’y a pas de fruit sans quelque chose avant. Alors quand notre Ɠil regarde le fruit, que sait-il d’avant? Si l’Ɠil se promĂšne dans l’espace il remarque le rameau, la branche, la plus grosse branche, le tronc et la terre. Et sous la terre? Un rĂ©seau de racines dont il n’aperçoit qu’une infime partie et qui parle de la graine qu’elle furent cette force mystĂ©rieuse et enfouie est l’origine du fruit dans l’espace. Et dans le temps, voyons. Le fruit apparaĂźt quand la fleur est fanĂ©e, aprĂšs le bourgeon, aprĂšs la pousse des branches et du tronc, aprĂšs la graine. L’espace et le temps nous ramĂšnent tous les deux Ă  la graine. Alors commençons par le dĂ©but et prenons-en de la graine. La graine est souterraine, d’abord. Nous savons bien que la graine ne germera pas dans son sachet ni le pĂ©pin de pomme dans notre assiette il faut des conditions adĂ©quates et ça m’a fait sourire de remarquer que l’homme et la graine suivent des dĂ©marches exactement inverses l’homme commence par mourir, puis il est enterrĂ©. Au contraire, la graine commence par ĂȘtre enterrĂ©e, puis elle doit mourir Ă  ce qu’elle Ă©tait sinon son Ă©tui deviendrait son caveau. Il y a donc deux conditions pour que poussent les graines il faut les enfouir, et elles doivent perdre leur statut de graines. Dans nos correspondances avec l’arbre, oĂč est en nous la terre pour enfouir la graine ? La premiĂšre terre dont nous disposions, c’est notre corps. Le crĂąne ressemble plutĂŽt Ă  un rocher qu’à de la terre et nous ne sommes pas certains de ne pas avoir un cƓur de pierre
 Descendons plus bas, jusqu’aux ventre, aux entrailles, centre gĂ©ographique du corps, lieu souple, humide et chaud, lĂ  mĂȘme oĂč l’arbrisseau de l’ĂȘtre humain poussera en lui. VoilĂ  la terre. C’est le ventre le nid d’oĂč germera la graine de notre fruit, si notre cƓur lui donne de bonnes conditions climatiques et si notre esprit s’y intĂ©resse. Pour que notre arbre intĂ©rieur pousse, il faut retrouver notre ventre, le laisser respirer, l’arroser d’attention et d’amour, rester dedans. Ce temps se nomme calme, tranquillitĂ©, respiration, mĂ©ditation. DeuxiĂšmement, le grain doit mourir et perdre son statut de grain. En fait cette mort mĂ©rite plus de cris de joie que de lamentations car son synonyme est le mot germination. J’ai bien observĂ© ce qui se passe pour un haricot, germer n’a pas l’air de lui faire mal la graine s’ouvre, et ça pousse vers le bas d’abord et vers le haut, elle devient mĂ©connaissable, remplacĂ©e par de petites racines et un dĂ©but de tige. A voir comme ça, les arbres on dirait des cuillers plantĂ©es par terre qui n’ont fait que de s’élever, mais en fait, c’est bien des profondeurs que monte la sĂšve qui va circuler le long du tronc, l’élever, le fortifier. Et plus l’arbre s’élĂšve, plus il s’enracine. Et aussitĂŽt que les branches se dĂ©ploient et quittent le tronc, l’arbre grandit dans tous les sens au-dessus et en-dessous aussi. C’est pourquoi la mĂ©decine chinoise donne comme mouvement Ă  l’arbre l’expansion de tous cĂŽtĂ©s. Ouvrons la graine. Y voyons-nous un arbre en miniature? Non. Ce qui fait la graine, c’est l’information de l’arbre et ce qui fera l’arbre si on en prend soin, c’est l’énergie de vie de la graine. En d’autres termes, il faut prĂ©parer la terre et continuer Ă  s’occuper du sol le temps nĂ©cessaire, tout en laissant faire la graine et la pousse. Gardons-nous d’intervenir lĂ  l’intelligence de l’arbre est digne de confiance, il sait lui-mĂȘme ce qu’il a Ă  faire et comment grandir pour ĂȘtre conforme Ă  sa nature optimale. Dans la nature, on trouve des quantitĂ©s d’espĂšces d’arbre diffĂ©rentes, des graines extrĂȘmement diverses. Et nous, quelles sont nos graines ? Les TaoĂŻstes disent que nous naissons avec des graines hĂ©rĂ©ditaires de toutes sortes dans le jardin de notre patrimoine gĂ©nĂ©tique. Certaines graines sont issues de mĂ©moires ancestrales indĂ©sirables et il vaut mieux de pas en voir s’épanouir le programme sous peine de vivre une vie dont personne ne voudrait. D’autres graines sont excellentes et pour peu qu’on s’en occupe, elles produiront des fruits dĂ©licieux. D’accord, nous ne sommes pour rien dans l’entretien initial, c’était le travail de nos parents, et ils s’en sont plus ou moins bien chargĂ©s, puis un jour nous avons dĂ» dĂ©cider de prendre nous-mĂȘmes les choses en main. Seulement, la vĂ©ritĂ© c’est que pour la plupart d’entre nous, nous n’y connaissons plus ou moins rien, d’ailleurs rien ne ressemble plus Ă  une graine qu’une autre graine ! Dans le jardin de ma maison, j’assassine moi-mĂȘme en toute quiĂ©tude et toute ignorance d’excellentes plantes, d’excellents plants, de jolis petits arbres venus s’installer tout seuls et des fleurs que moi-mĂȘme pourtant j’ai plantĂ©es l’annĂ©e d’avant. Je les ai laissĂ© s’étouffer sous les mauvaises herbes ou des troncs qui poussent Ă  grande vitesse, je ne les ai mĂȘme pas reconnues. Alors? Engager des jardiniers, voilĂ  ! Seulement quand des jardiniers de fortune viennent travailler, avec enthousiasme ils ratiboisent les hortensias au milieu des orties et dĂ©barrassent parfaitement le fond de la plate-bande de tous les framboisiers. Par contre, les pousses d’arbres sauvages qui squattent aux mauvais endroits demeurent parce que le jardinier sans connaissance ne sait pas si c’est un mauvais arbre et de toutes façons il n’est pas outillĂ© pour dessoucher. Comment faire? Nous mettre en quĂȘte de bons jardiniers et nous rĂ©jouir si la vie en place sur notre chemin. Et puis, pour nous aider mĂȘme si nous nous y mettons un peu tard, regarder les fruits des arbres qui proclament de quelle graine ils sont issus. Comme dit Mathieu “Cueille-t-on des raisins sur un buisson d’épines, ou des figues sur un chardon ? Ainsi tout bon arbre produit de bons fruits, mais lÂŽarbre malade produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, ni un arbre malade porter de bons fruits.” VoilĂ , c’est clair. Autant la graine est inconnue dans l’obscuritĂ© de la terre, autant les fruits brillent au grand jour. Ils sont l’aboutissement de l’arbre, un condensĂ© de leur information, ils portent ce que l’arbre a de plus prĂ©cieux. Pourquoi ? Parce que bien protĂ©gĂ©e par le fruit, chaque graine est un programme pour un arbre nouveau. Et c’est trĂšs gai la façon dont l’arbre s’y prend pour qu’elle soit mise en terre. Il produit des fruits jubilant de couleur au soleil, suaves et savoureux, uniques selon leur espĂšce, il les donne au promeneur comme Ă  l’oiseau pour le plaisir de vivre. Chacun de nos fruits Ă  nous aussi porte des graines, graines d’avenir pour notre vie, graines pour nos descendants, graines volant au vent si bien que des jardins inconnus peuvent s’en trouver modifiĂ©s. Donc, il Ă©tait difficile de repĂ©rer nos graines, mais nos fruits sont visibles, quels sont-ils ? Si les gens se sentent mieux quand nous arrivons que quand sommes absents, c’est que nos fruits sont bons. Si notre compassion va plus vite que notre parole c’est que nous avons bien arrachĂ© les ronces et retournĂ© la terre pour dĂ©gager notre cƓur. Si aucun fruit comestible ne pourrit autour du tronc parce que nous les avons partagĂ©s sans thĂ©sauriser, c’est que nous avons su respecter la gĂ©nĂ©rositĂ© de la nature qui se donne pour donner. Je ne vous ferai pas le tableau contraire, ce serait bien triste! Posons-nous quand mĂȘme la question qui peut goĂ»ter aux fruits de notre existence ? des enfants ? D’autres ĂȘtres humains de tout Ăąge ? des animaux ? des plantes ? A qui avons nous proposĂ© une ombre bienfaisante et Ă  qui au contraire avons-nous fait de l’ombre ? Acceptons-nous les autres comme Ă©lĂ©ments de notre vie, savons-nous leur faire confiance comme l’arbre confie ses fruits ? Sommes-nous encore des arbres vivants ou presque secs ? Avec un peu d’attention et de sincĂ©ritĂ©, il est possible de rĂ©pondre Ă  plusieurs de ces questions, d’autant que pour affiner cette introspection, il existe aujourd’hui de nombreux outils simples. Par exemple, on trouve facilement sur la toile des arbres de vie psychologiques Ă  visĂ©e thĂ©rapeutique. Je m’en suis inspirĂ©e pour vous en proposer un qui soit davantage reliĂ© aux taoĂŻstes. Vous y ĂȘtes? Il va s’agir de recenser tous nos atouts, puisque c’est un arbre de vie. Un jour de grisaille, nous pourrons dessiner un arbre de mort pour bien voir tout ce qui nous plombe, et la faute Ă  qui
 Il faut une feuille de papier et un crayon pour dessiner un arbre, qui nous reprĂ©sentera mais lĂ  maintenant, imaginons-le seulement. Ça y est? Voyons ça. Si nous n’avons pas mis de racines, vite! Corrigeons car les racines reprĂ©sentent les ressources qui nous sont donnĂ©es nos qualitĂ©s hĂ©rĂ©ditaires, les soutiens des membres de notre famille nĂ©s avant nous, les mĂ©moires ancestrales positives, notre capital Ă©motionnel et financier. C’est bon pour nous-mĂȘmes et pour nos lignĂ©es de reconnaĂźtre la nourriture que nous tirons des ancĂȘtres, et dans quoi l’on puise. Tout n’est pas parfait? Eh bien ce n’est pas grave, les racines des vrais arbres sous la terre ne sont pas du tout bien disposĂ©es comme les branches en haut, c’est un vrai bazar d’enchevĂȘtrement et ça nourrit quand mĂȘme. Ne soyons pas chiches avec les racines, recensons le maximum des qualitĂ©s familiales, mĂȘme celles qui nous manquent Ă  nous puisqu’elles sont quand mĂȘme dans notre patrimoine. Elles sont peut-ĂȘtre une incitation Ă  nous amĂ©liorer pourquoi ne pas dĂ©cider de les reconnaĂźtre et faire fructifier chez nous? Dans le tronc, indiquons comment circule cette Ă©nergie ancestrale en nous c’est Ă  dire comment nous exprimons Ă  notre tour leurs qualitĂ©s ou les avantages concrets qu’ils nous ont lĂ©guĂ©s, je veux dire aussi bien du courage qu’une maison. C’est le moment de repĂ©rer tout ce que nous avons de bien et ce que nous faisons de bien – sans forfanterie puisque nous sommes seulement l’expression de nos ancĂȘtres. Par exemple notre pĂšre Ă©tait un bon bricoleur et nous, nous avons montĂ© une entreprise en bĂątiment qui marche du feu de Dieu. Maman Ă©tait toujours de bonne humeur et nous aussi nous changeons l’atmosphĂšre gĂ©nĂ©rale dans notre lieu de travail. Ce peut ĂȘtre trĂšs variĂ©, comme la gestion d’un bien, la pratique d’un sport, la maĂźtrise Ă©motionnelle ou notre vie en sociĂ©tĂ©. Rien n’est Ă  omettre. C’est une bonne chose de prendre conscience de nos plus beaux engagements en connexion avec les ancĂȘtres pour nous car nous sommes reliĂ©s, pour eux car ils sont reconnus. Cela facilite l’amour. Quand on passe aux branches et aux rameaux, on cherche comment ces qualitĂ©s s’expriment dans les dĂ©tails. Par exemple, en plus d’ĂȘtre une infirmiĂšre sourire, j’ai un petit carnet de blagues que mes copains rĂ©clament. Si nous nous apercevons que nous portons peu de rameaux, ou que notre tronc est chĂ©tif par rapport aux qualitĂ©s que nous avons reconnues Ă  nos ancĂȘtres, rĂ©jouissons-nous, il y a du travail ! Avons-nous Ă©tĂ© crĂ©atifs? Avons-nous inventĂ© de nouvelles qualitĂ©s ? C’est possible en effet de dĂ©velopper en nous des qualitĂ©s seulement en germe chez nos ancĂȘtres, j’en prends pour exemple le dĂ©veloppement intellectuel nos aĂŻeux incultes ont menĂ© leurs enfants Ă  l’école primaire, ceux-ci sont devenus instituteurs puis agrĂ©gĂ©s, puis ministres de la rĂ©publique. Bref. Passons aux feuilles. Comme elles absorbent la lumiĂšre, elles nous posent la question de savoir comment nous recevons ce que donne la vie. Comment nous nourrissons nos racines par notre comportement personnel, en famille, dans la sociĂ©tĂ©. Ce que la vie nous donne Ă  vivre qu’en faisons-nous? Par exemple si quelqu’un nous fait un cadeau, sommes-nous du genre Ă  nous Ă©crier que nous l’avons dĂ©jĂ , ou voyons-nous d’abord l’intention amicale ? Avons-nous dĂ©veloppĂ© ou non la gratitude et la positivitĂ©? Et puis regardons les fruits, quintessence de l’arbre. En avons-nous dessinĂ©? Non? Ouhllla ! Les fruits sont les projets qui verront le jour dans la continuitĂ© de ce que nous avons recensĂ©. Et dedans sont les graines que reprĂ©sentent nos enfants, nos descendants et c’est ainsi que notre arbre s’inscrit dans un arbre gĂ©nĂ©alogique nos graines seront leurs racines et leur patrimoine. Grande est donc notre responsabilitĂ©. Selon que nous aurons fait fructifier ou non notre patrimoine, leurs arbres seront plus ou moins beaux. Enfin, dessinons notre arbre de vie idĂ©al. Nous comme nous aimerions ĂȘtre dans une vie telle que nous la voudrions sans censurer nos rĂȘves, sans triche non plus. Confrontons, tirons-en les leçons et maintenant que nous savons quoi faire prenons soin de notre arbre. Intervenons. Dans quel Ă©tat est la terre de notre arbre? En d’autres termes, nous occupons-nous de nos conditions de vie ? Notre tronc est-il encombrĂ© de branches mortes? Il faut Ă©laguer les vieux moignons parce que sous leur Ă©corce se cachent des vers qui attaqueront peut-ĂȘtre aussi ce qui est sain. Voici une scie affutĂ©e, une hache tranchante. Ouille ! Cela ne donne pas trĂšs envie ! Mais n’ayons pas peur, enlever les branches mortes ne cause aucune douleur, c’est tout juste un peu dĂ©sagrĂ©able. Quelles sont nos branches mortes? C’est partout oĂč la sĂšve ne passe plus, partout oĂč c’est devenu mĂ©canique, sans lien avec notre prĂ©sent. Un travail, des relations, des habitudes devenues inadĂ©quates, des armoires remplies de vieux machins qui ne nous servent plus Ă  rien. Tranchons. C’est important car rien de neuf ne peut sortir de ce qui est mort, et la poule pourrait bien couver des Ă©ternitĂ©s qu’il ne sortirait rien de l’Ɠuf que de la pourriture
 AprĂšs les moignons, les branches vivantes en trop grand nombre. Si trop de branchages mangent la force du fruit, il faut tailler aussi, et ça c’est plus douloureux. La taille blesse, mais l’écorce se refait et l’arbre retrouve de beaux fruits. Quelles branches surnumĂ©raires nous Ă©touffent-elles ? L’hyperactivitĂ© par exemple, et les addictions au stress, aux Ă©crans, au sexe, aux drogues diverses qui occupent notre vie et pompent notre sĂšve sans donner de fruit. Savoir quoi et oĂč Ă©laguer, tailler, traiter, prendre conscience de ce qui empĂȘche notre arbre de produire, c’est dĂ©jĂ  tout un boulot sans jeu de mot avant mĂȘme de s’y mettre. Du coup aprĂšs, on attend des rĂ©sultats rapides. HĂ©las, on s’aperçoit que c’est bien difficile. Il y a beaucoup de risques que nos paroles et nos pensĂ©es s’obstinent Ă  nous mener par le bout du nez, que nos vieilles Ă©motions dominantes restent dominantes mĂȘme si elles ne nous font pas de bien. Si nous sommes des arbres Ă  Ă©pines, nous demeurons plutĂŽt Ă©pineux et si nos plantes sont urticantes, les autres restent bien avisĂ©s de se tenir Ă  distance. Comment ça se fait? Ça me rappelle une vieille chanson de Hugues Aufray “Je ne suis plus maĂźtre chez moi, c’est mon chien qui fait la loi!” Un peu de luciditĂ© quand nous avons suivi de mauvaises habitudes pendant vingt ans, nous ne pouvons pas nous attendre Ă  ce qu’en deux heures elles se volatilisent dĂ©finitivement. Le temps de l’arbre est lent, il a de la patience et de la persĂ©vĂ©rance. Il nous en faudra aussi parce que sinon, aprĂšs un peu d’attention on oubliera de faire attention. AussitĂŽt nos automatismes reprendront le dessus parce que c’est mieux que l’hĂ©bĂ©tude. Le propre d’un automatisme, c’est d’avoir Ă©tĂ© acquis dans le passĂ© et de s’appliquer automatiquement au prĂ©sent, c’est Ă  dire sans nous demander le moindre effort d’attention. C’est pratique, c’est mĂȘme fait pour ça, mais quand nous laissons nos automatismes nous gouverner hors de leur champ d’utilitĂ©, nous vivons machinalement, aujourd’hui comme hier, avant-hier et encore avant, notre corps nous servant des rĂ©ponses anciennes aux situations nouvelles qui se prĂ©sentent. Les automatismes ont envahi notre terrain. L’arbre n’est jamais automatique me semble-t-il, il nous rappelle de vivre au prĂ©sent. Cependant pour revenir au prĂ©sent, il faut de l’attention. Alors si parmi nos automatismes, nous avons installĂ© celui de l’inattention, nous savons par oĂč commencer Ă  jardiner ! LuciditĂ©, patience, attention. Soit, et aprĂšs? S’il faut soixante ans pour contrebalancer une mauvaise habitude dont on ne prend conscience qu’à soixante ans, s’il faut batailler force contre force pendant soixante nouvelles annĂ©es, est-ce vraiment la peine de s’y mettre? En outre nous ne sommes jamais les premiers de notre lignĂ©e Ă  nous montrer radins ou dĂ©pressifs
 en rajoutant l’atavisme, la tĂąche devient vraiment trop rude ! La tentation est grande de conclure que nous avons un destin, dĂ©terminĂ© depuis le programme de la graine et que nous sommes tristes parce que tel est notre caractĂšre, notre arbre. Comme le disait PrĂ©vert, “Je suis comme je suis, Je suis faite comme ça [
]Et n’y puis rien changer.” Zola a montrĂ© ce dĂ©terminisme aggravĂ© par les conditions sociales et dans l’Assommoir, on voit que Gervaise n’avait aucune chance de vieillir heureuse. La vision naturaliste de Zola est la vision d’un monde oĂč la rĂ©alitĂ©, c’était la matiĂšre qu’on voyait, telle qu’elle a pu s’exprimer jusqu’à la dĂ©couverte de la mĂ©canique quantique. Du temps de Newton, on pouvait prĂ©voir la trajectoire d’une pomme et la triste fin d’une bonne renvoyĂ©e par ses patrons, mais aujourd’hui, on ne sait pas ce que fera l’atome qui peut jouer Ă  ĂȘtre une onde dĂšs qu’on aura le dos tournĂ©. On sait que le corps d’un atome ne forme que 0,00000001 % de la place qu’il prend et que le reste c’est du vide. En battant en brĂšche le dĂ©terminisme jusque lĂ  inexpugnable de la matiĂšre la science nous indique un chemin de libertĂ©. Il est simple rencontrer par delĂ  ce qui se voit en nous de concret et de limitĂ© notre puissance d’énergie sans forme, nous en nourrir, nous en rĂ©-informer au sens informatique du terme. Puisqu’un proton a une double nature dont l’une lui donne la libertĂ©, pourquoi pas nous qui sommes faits de protons ? Certes, mais comment rencontrer ce vide puisque nous n’en avons pas conscience? C’est dĂ©jĂ  difficile de chercher une aiguille dans une botte de foin, mais un programme d’aiguille, une absence d’aiguille
 Au moins, le jeu en vaut-il la chandelle? Qu’en dis-tu arbre? L’arbre dit regarde dans ton arbre les fruits de cette intelligence que tu ne contrĂŽles pas mais qui agis en toi et tu pourras choisir. Il n’y a pas Ă  chercher longtemps. Il suffit de nous regarder dans la glace, ce qu’il y a de bon dans le corps, c’est le corps ! Nous ne savons pas comment nous avons Ă©tĂ© tissĂ©s par milliards de cellules dans le ventre de notre mĂšre, ni par quel mystĂšre ces cellules coopĂšrent pour que nous restions en vie. Les battements du cƓur, la respiration, la digestion, le sommeil, l’immunitĂ©, bref tout ce qui nous maintient sur la terre Ă©chappe Ă  notre volontĂ© consciente. Nous, nous n’hĂ©sitons pas Ă  nous endormir plusieurs heures par jour, cette intelligence est fidĂšle et toujours en action 24 heures sur 24. Nous, ça ne nous dĂ©range pas de nous malmener et mĂȘme de nous suicider, elle, elle nous rĂ©pare. Elle cicatrise la peau, renouvelle nos cellules, invente un plan B pour que les borgnes voient les reliefs, installe un bison futĂ© si une veine coronarienne se bouche. Oui, elle a beaucoup plus d’amour que nous pour la vie cette intelligence, elle est bien plus fiable et bien plus intelligente, bien plus fidĂšle aussi, ses fruits sont de bons fruits. Il suffirait alors d’arriver Ă  nous raccorder avec elle et Ă  lui passer commande pour que notre arbre donne de nouveaux fruits, mieux que nous le voulons et plus rapidement que par une lutte incessante habitude contre habitude, matiĂšre contre matiĂšre. Alors si nous avons dĂ©cidĂ© que le jeu en vaut la chandelle, que rĂ©pond l’arbre sur ce sujet? Il dit que le petit gland devient un chĂȘne immense et que pour grandir il n’a rien fait que de laisser faire l’inconnu et la vie qui circulait en lui. Il dit que de mĂȘme, nous, nous sommes le lieu de l’éclosion d’un niveau d’ĂȘtre dont nous ne pouvons avoir d’idĂ©e tellement il est diffĂ©rent de notre Ă©tat actuel, et pourtant il est dĂ©jĂ  en nous, sommeillant, programme non activĂ© mais parfait. Pour le rencontrer, il faudrait nous aussi cesser d’ĂȘtre des monomaniaques de la rĂ©pĂ©tition du connu et autoriser l’activation de ce programme. Laisser faire mais comment? Il y a des tas de gens qui laissent faire et jamais ils ne dĂ©couvrent autre chose que la graine, une graine bien flĂ©trie le jour de leur mort. Quand on l’enterre, c’est trop tard ! Il faudrait donc quand mĂȘme une mĂ©thode, et l’arbre nous la donne. Ce sont les feuilles de l’arbre qui regardent le ciel, mieux encore, qui le respirent. Leur chlorophylle absorbe la lumiĂšre qui se transformera en matiĂšre organique comme le sucre et des oligoĂ©lĂ©ments. C’est pour ça que l’arbre n’est pas comme nous il n’a pas besoin de se mettre Ă  table, il a la photosynthĂšse. Pour respirer le maximum de lumiĂšre, les feuilles sont plates. Les taoĂŻstes disent que tout ce qui est plat en nous, le sommet de la tĂȘte, les plantes des pieds, les paumes des mains, les apophyses de nos os, ces petits plateaux que l’on sent principalement dans notre dos derriĂšre les vertĂšbres sont comme nos feuilles le lieu des Ă©changes. Échanges avec le ciel quand la surface plane est dirigĂ©e vers le ciel, avec la terre quand c’est vers le bas. Ils disent que le mouvement interne de l’énergie non contrariĂ©e est la verticalitĂ©, comme un arbre fait ses efforts pour la retrouver quand il en a Ă©tĂ© dĂ©rangĂ©. En y prĂȘtant attention, en respirant dans le haut de la tĂȘte, nous pouvons donc nous aussi respirer la lumiĂšre, nous avons les moyens d’échanger toutes sortes d’informations vitales avec l’univers. De nos jours, des gens comme Yasmuheen affirment vivre uniquement de lumiĂšre depuis plusieurs annĂ©es sans avoir perdu un gramme, mais ce n’est pas nouveau. J’avais lu dans un recueil de tĂ©moignages la dĂ©confiture d’un jeune homme venu partager un moment la retraite d’un ermite. Celui-ci lui avait dit gentiment “En l’honneur de votre prĂ©sence, je vais nous prĂ©parer un repas”. Et il lui avait proposĂ© trois figues et deux olives. Nous ne sommes pas loin non plus de la photosynthĂšse ! Mantak Chia donne de nombreux stages oĂč l’on apprend Ă  ne presque pas se nourrir. Aspirer le ciel et les rayons du soleil, c’est se relier Ă  l’espace, Ă  la vacuitĂ© diraient les bouddhistes, vide dans lequel prennent place toutes les formes. Le sans-forme hors de nous existe aussi Ă  l’intĂ©rieur puisque nos atomes sont constituĂ©s de vide Ă  0,9999999999%. Autrement dit, il nous faut nous relier au vide et en aspirer l’énergie comme un arbre aspire la sĂšve du ciel. Pour rendre les choses encore plus faciles Ă  comprendre, les Upanishad reprĂ©sentent l’univers manifestĂ© comme un arbre renversĂ©, plongeant ses racines dans le vide du ciel et dont les fruits sont la terre et les Ă©toiles. L’Inde antique des VĂ©das le dit en toutes lettres “C’est vers le bas que se dirigent les branches, c’est en haut que se trouvent ses racines.” L’énergie vient d’en haut, pour nous comme pour l’univers. Notons que ce symbole antique est aussi celui de l’arbre de vie des HĂ©breux aussi nommĂ© arbre des sephiroth en haut le vide, en bas la matiĂšre manifestĂ©e. L’arbre comme axe du monde est donc une sorte d’ascenseur-descenseur cosmique, vecteur de la manifestation de cette intelligence qui nous dĂ©passe. Dans notre arbre corporel aussi cette Ă©nergie qui impulse les immensitĂ©s de l’univers peut circuler librement si on lui en donne l’occasion avec autant d’énergie que nous pourrons la supporter. Les fruits au sens large du mot d’un arbre dans la nature sont une bĂ©nĂ©diction de vie. J’ai lu qu’il y avait 700 vers et 60 000 araignĂ©es et autres mille pattes dans un mĂštre cube de terre autour d’un simple chĂȘne. Que dans une chĂȘnaie, il y avait un taux d’occupation au sol d’un oiseau par mĂštre carrĂ©! Alors, un arbre de vie, quelle merveille ! Quant Ă  la longĂ©vitĂ© de l’arbre de vie, un simple arbre terrestre nous en donne une idĂ©e. Pour rester dans les forĂȘts de France, il y a un if de 1600 ans dans le cimetiĂšre d’Estry dans le Calvados mais d’autres arbres sont bien plus vieux. L’arbre de vie donne l’immortalitĂ©. Se souvenir de la verticalitĂ©, aller vers le ciel, aspirer la lumiĂšre sans quitter notre enracinement nous habilitera Ă  goĂ»ter les fruits de l’arbre de vie, Ă  devenir immortels Il ne s’agira plus de lutter matiĂšre contre matiĂšre, force contre force, armĂ©e contre armĂ©e, mais de laisser faire en nous l’Ɠuvre universelle de la vie. Notre arbre deviendra Ă  son tour un arbre de vie aux fruits divins. Les graines de nos fruits s’en iront voler dans les jardins voisins et sans savoir pourquoi, le monde changera. Nos descendants naĂźtront avec la lumiĂšre. Les mythologies qui attestent que ces fruits existent nous donnent aussi quelques conseils et indications. Je ne m’arrĂȘterai que sur trois exemples les pommes d’or du jardin des HespĂ©rides, les pĂȘches chinoises de l’immortalitĂ© et la croix du Christ. Les pommes d’or poussaient dans le divin jardin d’HĂ©ra-Junon, fruit d’un arbre magique offert par Gaia la terre Ă  l’occasion de son mariage avec Zeus-Jupiter. On avait chargĂ© un Ă©norme dragon Ă  cent tĂȘtes et de jolies nymphes, les HespĂ©rides, d’interdire aux hommes ce pommier spĂ©cial. Nous savons tout ça parce que le roi de Corynthe EurysthĂ©e avait demandĂ© Ă  Hercule de lui en rapporter quelques uns en guise de onziĂšme exploit. Hercule se mit en quĂȘte et il dut traverser moult aventures ne serait-ce que pour avoir l’adresse. Il libĂ©ra en cours de route PromĂ©thĂ©e enchaĂźnĂ© sur son rocher et finit par rencontrer Atlas qui portait le ciel. Hercule avait beau ĂȘtre demi-dieu, il ne pouvait aller lui-mĂȘme dans le jardin des HespĂ©rides. Ce fut donc Atlas le papa des nymphes gardiennes, qui rapporta trois fruits moyennant quelques tractations avec HĂ©raclĂšs au sujet du portage de la voĂ»te cĂ©leste. Ensuite, Hercule livra les pommes Ă  EurysthĂ©e. Celui-ci ne put les garder car AthĂ©na les reprit la nuit mĂȘme aprĂšs avoir autorisĂ© Hercule Ă  en goĂ»ter un. Je ne retiendrai qu’un symbole dans ce mythe il est possible de se faire aider, comme Hercule avec Atlas, mais on ne peut pas faire entiĂšrement faire le travail par les autres, l’immortalitĂ© ne se livre pas comme une pizza. Si nous trouvons un jardinier pour notre jardin, il pourra certes bĂȘcher autour de notre tronc, Ă©laguer, arroser, ĂŽter l’ombre trop forte autour de nous, mĂȘme, mais il ne se substituera pas Ă  notre arbre, ce sera Ă  nous de le laisser produire son fruit. Quittons la GrĂšce. Chez les Chinois, l’arbre de vie ne donne de fruits que tous les trois mille ans. Nous avons peu de chances d’en trouver car il faut tomber au bon moment et serions-nous Ă  l’heure, le jardin est secret, et bien gardĂ©. Seul un singe paraĂźt-il arriva Ă  en dĂ©rober, et il devint immortel au grand dam des autres immortels. D’ailleurs, d’aprĂšs ce que j’ai lu, le fruit est tellement goĂ»teux qu’on n’a plus besoin d’immortalitĂ© car sa saveur ramĂšne si puissamment Ă  l’instant prĂ©sent que toute notion de temps disparait. Telle est sans doute la leçon de ce pĂȘcher c’est le prĂ©sent la porte de l’immortalitĂ©, porte Ă©troite et infinie dont parle aussi JĂ©sus. La croix aussi est arbre de vie en Ă©cho Ă  l’arbre de vie du jardin secret d’Eden prĂ©sentĂ© dans la GenĂšse. Son fruit pendu c’est le Christ. Le tronc vertical reprĂ©sente l’axe de la transcendance et la branche horizontale nous parle de l’espace et du temps. Le cƓur du Christ, c’est Ă  dire son amour, est Ă  la jonction des deux, ses bras Ă©cartĂ©s embrassent la souffrance du monde tandis que son corps reste orientĂ© vers le ciel, le sans-forme, la source de la vie. Le Christ emporte dans sa mort tout ce qui est facteur de mort dans la vie et qu’on appelle le pĂ©chĂ©. Si le grain ne meurt, il ne donnera pas de fruit, mais s’il meurt il en donnera 30 pour un, disait-il. C’est le sens de la rĂ©surrection aprĂšs la crucifixion. La leçon ici c’est le dĂ©pouillement dans un amour sans condition, comme l’arbre chaque automne se dĂ©pouille de ses feuilles sans dĂ©tester l’hiver. Mais qu’est-ce donc qui doit mourir en nous ? Nous sommes mortels, pour devenir immortels nous devons logiquement nous dĂ©pouiller de l’homme mortel, c’est Ă  dire de la tyrannie de la matiĂšre. Car ce qui apparaĂźt disparait et mĂȘme l’arbre un jour meurt, nous aussi. Le problĂšme, c’est que nous nous y sommes identifiĂ©s, nous croyons que ce 0,0000000001 %, c’est nous. Si nous mourons dans cette conviction, nous n’aurons pas goĂ»tĂ© de l’arbre de vie, nous pourrirons entiĂšrement dans la tombe. Nous participerons Ă  d’autres formes d’existence, certes, mais connaĂźtrons-nous ce qui fait les 0,999999 % de nous ? Or goĂ»ter signifie apprĂ©cier consciemment, dĂ©guster. Si nous accĂ©dons de notre vivant Ă  la conscience de ce vide plein qui constitue l’univers, cela donnera un goĂ»t nouveau Ă  tout ce que nous croyions connaĂźtre, un pouvoir nouveau Ă  notre esprit. Aujourd’hui donc nous nous identifions Ă  notre corps, et aprĂšs nous pourrons continuer, sauf que nous nous identifierons Ă  0,000000001 %. C’est peu. Nous serons libres. Nous saurons instantanĂ©ment que nous sommes d’abord et essentiellement ce qui n’a pas de forme comme ce qui est dans la forme le vide ne se dĂ©coupe pas en tranches puisqu’il est impossible de couper il n’y a rien oĂč couper. Il n’y a pas de frontiĂšre de temps non plus dans la vacuitĂ© puisqu’il n’y a rien qui apparaĂźt et commence
 DĂšs lors, oĂč et quand cessons-nous d’ĂȘtre? Jamais et nulle part, nous sommes l’univers entier et sa source. Nous sommes. Nous sommes dĂ©jĂ  cela aujourd’hui puisque c’est notre structure d’arbre matiĂšre, la structure de nos atomes, mais nous l’avons oubliĂ© ou nous ne l’avons jamais su, en tout cas cela nous est incomprĂ©hensible. Bien sĂ»r, il y a des ĂȘtres restĂ©s reliĂ©s consciemment Ă  la source de la vie et du pouvoir, des ceps de vigne unis Ă  leurs pieds de vigne et qui produisent des fruits. Ces ĂȘtres sont les sages et les saints, et la terre entiĂšre quand elle a compris qui ils Ă©taient se prĂ©cipite Ă  leur rencontre. Par contre, quand le cep se trouve sĂ©parĂ© de son pied, il meurt. Pas de raisin, pas de vin, pas d’ivresse non plus. C’est notre cas. Mais il reste le pied de la vigne, notre nature profonde et vĂ©ritable. Il faut seulement nous greffer dessus pour produire de nouveaux fruits. Aujourd’hui on peut rencontrer de nombreux experts en greffe. Des savoirs anciens refont surface comme les pratiques taoĂŻstes par exemple, des sagesses lointaines se rapprochent et se mutualisent par la mondialisation et internet, youtube est rempli d’explications scientifiques au sujet de la mĂ©canique quantique et des neurosciences. Nous savons dĂ©sormais Ă  quels jardiniers nous adresser et quel programme suivre. Et puisque c’est impossible Ă  l’homme d’arriver de lui-mĂȘme Ă  une destination inaccessible et sans localisation surtout quand il n’a pas assez d’essence pour le chemin de recherche, il nous reste ensuite Ă  faire confiance Ă  notre pied de vigne ou Ă  la bonne graine. Lorsque on arrose une plante, on arrose la plante, on ne tire pas sur les branches pour qu’elles poussent, on ne peut pas non plus s’en dĂ©sintĂ©resser totalement sous peine de la voir mourir de soif ou Ă©touffĂ©e sous les ronces. C’est la leçon de l’arbre et de son fruit. Nous sommes infinis, il y a en nous une conscience prĂȘte Ă  s’ouvrir sur sa rĂ©elle dimension. Quand? Nous ne le savons pas. Comment? Non plus ! Mais nous savons que quoi qu’on fasse, qu’on dorme ou qu’on se lĂšve quand un arbre est plantĂ© il pousse Ă  son rythme. Le paysan prend patience devant ses champs, il fait sa part et il attend le travail du temps, du soleil et de l’eau. Il sait que le graine amoureuse du jour un matin sera prĂȘte et que le soleil ne manquera pas de la trouver.

Regardecette vidĂ©o, je te montre un livre documentaire sur les fruits. Tu as bien compris? Le FRUIT est la partie de la plante qui a des GRAINES. S’il y en a plusieurs on parle de pĂ©pins, s’il y en a une seule on l’appellera le noyau. Trouve un fruit chez toi : coupe-le et dessine ce que tu vois.

Si toutes les graines tombaient uniquement Ă  son pied, elles risqueraient d'ĂȘtre trop ombragĂ©es par la plante mĂšre elle-mĂȘme pour germer. Il a donc fallu trouver un moyen de les expĂ©dier plus loin et les plantes ont dĂ©veloppĂ© de nombreuses techniques. Si toutes les graines tombaient uniquement Ă  son pied, elles risqueraient d'ĂȘtre trop ombragĂ©es par la plante mĂšre elle-mĂȘme pour germer. Il a donc fallu trouver un moyen de les expĂ©dier plus loin et les plantes ont dĂ©veloppĂ© de nombreuses techniques. Plusieurs plantes comptent sur le vent pour assurer la dispersion de leurs graines. Les graines du pavot, par exemple, restent sagement dans leur capsule en forme de saliĂšre jusqu'Ă  ce qu'une journĂ©e de grand vent brasse leur cage» et les lancent au loin. La graine peut ĂȘtre aussi pourvue d'ailes qui aident Ă  son transport. Qui ne connaĂźt pas les hĂ©licoptĂšres», les samares des Ă©rables qui, en tournant, sont portĂ©es loin de l'arbre mĂšre? Pour ĂȘtre encore plus efficaces, les ailes» peuvent devenir des plumes, rendant la graine presque aussi lĂ©gĂšre que l'air. Le pissenlit, avec son parachute», est un expert en la matiĂšre. D'autres plantes optent pour des graines tellement petites qu'elles sont facilement emportĂ©es par le vent, mĂȘme sans ailes. Ainsi, celles des orchidĂ©es sont si fines qu'elles sont lĂ©gĂšres comme le vent et peuvent voyager plusieurs kilomĂštres. Les spores de fougĂšre, bien que techniquement pas des graines, sont encore plus lĂ©gĂšres et voyagent encore plus loin. On a dĂ©jĂ  trouvĂ© des fougĂšres qui germaient sur la lave fraĂźchement refroidie d'une nouvelle Ăźle volcanique situĂ©e Ă  plus de 3000 km de la population de fougĂšres la plus proche! Pour les plantes aquatiques ou riveraines, c'est souvent l'eau qui agit comme dispersant. Leurs graines ont la capacitĂ© de flotter, parfois pendant des mois, jusqu'Ă  ce qu'une vague ou une marĂ©e les dĂ©pose dans un endroit propice. Le cocotier a ainsi fait le tour du monde tropical, car ses noix flottent trĂšs bien. Remarquez d'ailleurs qu'il ne pousse pas droit, mais penchĂ© au-dessus de la mer, s'assurant ainsi que ses graines tombent Ă  l'eau quand elles chutent de l'arbre. Par contre, ce fruit tropical pousse aussi Ă  l'intĂ©rieur des terres... mais seulement lorsqu'il y est plantĂ© par l'homme, car sans eau, ses grosses graines n'arrivent pas Ă  se dĂ©placer, tombant bĂȘtement au pied de la plante mĂšre oĂč, faute de soleil, elles pourrissent. Plusieurs plantes ont appris Ă  compter sur d'autres ĂȘtres, mobiles ceux-lĂ , pour assurer leur dispersion. La plupart de ces plantes ont des graines ou des fruits comestibles ; l'animal ramasse leurs graines et, avec un peu de chance, va ailleurs pour les manger, assurant ainsi la dispersion. Mais attention, il ne faut pas qu'il digĂšre toute la graine, sinon la plante n'est pas plus avancĂ©e. Souvent, le fruit est comestible, mais les graines, non, ou si peu. Ainsi, l'animal mange le fruit et jette la graine par terre ou encore avale la graine, qui voyage intacte Ă  travers son systĂšme digestif pour ĂȘtre Ă©vacuĂ©e plus tard. D'ailleurs, de nombreuses graines ne peuvent pas germer sans avoir passĂ© par le systĂšme digestif d'un oiseau ou d'un mammifĂšre. Beaucoup de fruits avertissent mĂȘme leurs hĂŽtes qu'ils sont prĂȘts Ă  ĂȘtre mangĂ©s en changeant radicalement de couleur. Ainsi, les cerises deviennent rouges pour dire aux oiseaux et aux autres animaux qu'il est temps de venir les manger! Certaines graines placent toutefois leur confiance dans la faible mĂ©moire des animaux. La graine Ă  l'intĂ©rieur de la noix fruit du noyer est entiĂšrement digeste, celle au centre du gland fruit du chĂȘne aussi, mais toutes deux comptent nĂ©anmoins sur l'Ă©cureuil, un animal trĂšs gourmand, pour assurer leur dispersion. Or, l'Ă©cureuil aime faire des provisions pour l'hiver. Il mange en partie les noix et les glands qu'il trouve, mais enterre les autres ailleurs... et oublie parfois de venir les chercher, assurant ainsi la dispersion des noyers et des chĂȘnes. Et qui ne connaĂźt pas les graines qui ont appris Ă  s'accrocher aux animaux pour voyager? Les toques» bardanes, avec leurs dents crochues, s'agrippent aux poils des animaux - et Ă  nos vĂȘtements ! - et voyagent ainsi librement. Comme elles sont irritantes cependant, l'animal se gratte pour les enlever... et voilĂ  que les graines tombent parfois Ă  plusieurs kilomĂštres de leur lieu d'origine. Certaines plantes aquatiques aussi ont des graines Ă  crochets qui s'agrippent aux plumes des oiseaux aquatiques pour voyager d'un lac Ă  un autre. Certaines plantes ont une technique surprenante pour assurer leur dispersion elles ont des capsules explosives. Quand les graines sont mĂ»res, la capsule se tord ou Ă©clate subitement, lançant les graines Ă  une bonne distance. L'impatiente, dont les capsules explosent au toucher au grand plaisir des enfants, appartient Ă  cette catĂ©gorie. Mais il y a un problĂšme Ă  trop dĂ©pendre d'un animal pour assurer sa dispersion. Et si l'animal disparaissait? C'est ce qui est arrivĂ© Ă  bon nombre de fruitiers tropicaux des AmĂ©riques. Les botanistes qui exploraient l'AmĂ©rique du Sud et centrale furent confondus par la dĂ©couverte de plusieurs arbres aux fruits trĂšs gros, charnus et apparemment dĂ©licieux, de toute Ă©vidence conçus pour ĂȘtre mangĂ©s et dispersĂ©s par un trĂšs grand animal, mais qui ne semblaient plus trouver preneur. D'ailleurs, tous ces arbres Ă©taient en voie de disparition, car ils n'arrivaient plus Ă  se reproduire convenablement. La conclusion? L'ĂȘtre humain avait si bien chassĂ© le paresseux gĂ©ant, autrefois abondant dans toute la rĂ©gion, qu'il est disparu, laissant ses arbres prĂ©fĂ©rĂ©s sans moyen de dispersion. Les arbres isolĂ©s trouvĂ©s çà et lĂ  Ă©taient les derniers de leur espĂšce. Heureusement, le nouvel envahisseur, l'ĂȘtre humain, a adoptĂ© certains de ces fruits qui sont maintenant trouvĂ©s seulement en culture. C'est le cas de l'avocat Persea americana. Des graines dispersĂ©es par l'homme D'autres plantes en sont venues Ă  dĂ©pendre de l'homme pour leur dispersion. Le blĂ©, l'avoine et les autres cĂ©rĂ©ales, ainsi que de nombreuses fleurs de jardin, ne se dispersent presque plus de leur propre grĂ©, elles comptent sur l'homme pour assurer leur reproduction. Les grainetiers rĂ©coltent leurs semences et les vendent, en sachets, en sacs ou en boĂźtes, aux jardiniers et aux fermiers qui les sĂšment. Ainsi ces plantes peuvent-elles voyager des milliers de kilomĂštres la plupart de nos semences de jardin, par exemple, sont produites en AmĂ©rique centrale. Certaines de ces plantes dĂ©pendent tellement de l'humain pour leur dispersion qu'elles ne sont plus capables de se multiplier seules. Le maĂŻs Zea mays, considĂ©rĂ© comme la plus Ă©voluĂ©e» des cĂ©rĂ©ales du moins du point de vue de l'humain, est tellement Ă©loignĂ© de sa forme ancestrale que ses graines ne tombent plus de l'Ă©pi et ne peuvent germer que si on les en sĂ©pare. Donc, si l'ĂȘtre humain devait disparaĂźtre, il en serait fait du maĂŻs aussi. Quand vous tiendrez dans vos mains un sachet de semences, en plus de vous Ă©merveiller de l'idĂ©e que ses petites graines donneront, dans seulement quelques mois, de beaux lĂ©gumes ou de beaux fruits, pensez aussi au chemin qu'elles ont dĂ» faire pour se rendre de l'Asie, de l'AmĂ©rique du Sud ou de l'Europe dans votre jardin. C'est un petit miracle quotidien!

De la petite graine du jardin Ă  l’assiette” Dans son nouveau podcast Deezer Originals, la plateforme donne la parole aux fruits et lĂ©gumes eux-mĂȘmes. Dans les rĂŽles principaux de “Petites Graines”, on trouve la clĂ©mentine, la carotte ou encore le brocoli. Les fruits et lĂ©gumes reviennent sur leur histoire, “racontent leurs aventures depuis la nuit des temps,
6 Septembre 2013 Myli Breizh Sciences expĂ©rimentales UnitĂ© et diversitĂ© du vivant Cycle 3 Classe Effectif Projet Divers modes de reproduction vĂ©gĂ©tale Disciplinaires CompĂ©tences Etre capable de poser des questions prĂ©cises et cohĂ©rentes Ă  propos d’une situation d’observation ou d’expĂ©rience imaginer ou rĂ©aliser un dispositif expĂ©rimental susceptible de rĂ©pondre aux questions que l’on se pose, en s’appuyant sur des observations, des mesures appropriĂ©es ou un schĂ©ma utiliser des instruments d’observation et de mesure double dĂ©cimĂštre, loupe, boussole, balance, chronomĂštre ou horloge, thermomĂštre recommencer une expĂ©rience en ne modifiant qu’un seul facteur par rapport Ă  l’expĂ©rience prĂ©cĂ©dente mettre en relation des donnĂ©es, en faire une reprĂ©sentation schĂ©matique et l’interprĂ©ter, mettre en relation des observations rĂ©alisĂ©es en classe et des savoirs que l’on trouve dans une documentation rĂ©diger un compte rendu intĂ©grant schĂ©ma d’expĂ©rience ou dessin d’observation avoir compris et retenu des fonctions du vivant qui en marquent l’unitĂ© et la diversitĂ© dĂ©veloppement et reproduction Objectifs A l’issue de la sĂ©quence, l’enfant doit ĂȘtre capable de Mettre en place et analyser une expĂ©rience ConnaĂźtre le vocabulaire liĂ© Ă  la leçon fruit, graine, 
 ConnaĂźtre les diffĂ©rents modes de reproduction des plantes ConnaĂźtre les critĂšres qui favorisent la croissance des vĂ©gĂ©taux Chaque sĂ©ance se termine par un rĂ©sumĂ© construit par la classe. Reproduction sexuĂ©e DĂ©finition de vĂ©gĂ©tal Est-ce un fruit ? Est-ce un lĂ©gume ? on a demandĂ© aux Ă©lĂšves d’apporter des images de fruits et des lĂ©gumes l’enseignante a apportĂ© tomate et concombre, au moins. Les Ă©lĂšves cherchent des classements possibles couleurs 
, retenir le classement fruits & lĂ©gumes Distinguer le sens courant alimentaire du sens scientifique Chercher dans le dico les dĂ©finitions sens alimentaire et sens scientifique Coller les fruits au sens scientifique Noter les dĂ©finitions dans le classeur Visionner c’est pas sorcier distribuer la chronologie de la crĂ©ation de la cerise dans le dĂ©sordre remettre les Ă©tapes dans l’ordre trouver dans des schĂ©mas, des mots ayant rapport avec la reproduction de la cerise chercher les dĂ©finitions des mots suivants pollen, ovule, fruit, graine, Ă©tamines, pistil Fruit ce qui reste de la fleur fanĂ©e lorsqu’elle a Ă©tĂ© fĂ©condĂ©e. Un fruit renferme des graines. dessiner et lĂ©gender les Ă©tapes voir n°1 p48 Ă©crire un rĂ©sumĂ© Comment la fleur se transforme-t-elle? En se fanant, le pistil de la fleur grossit et se transforme en fruit. C’est ce fruit qui contient les graines. Le pistil contient des ovules. Pour que les ovules se transforment en graines, il faut qu’ils soient fĂ©condĂ©s par les grains de pollen. Le pollen se trouve dans les Ă©tamines. On parle de reproduction sexuĂ©e, comme pour les animaux. L’étamine est l’organe mĂąle d’une fleur et le pistil l’organe femelle. Lire le doc 7 p 49 sur le rĂŽle des abeilles Lire personnellement les pages 50 et 51 Est-ce que la plante pousse Ă  partir de la graine? La plante naĂźt dune graine. La graine, plantĂ©e et arrosĂ©e, va germer on appelle cela la germination. De la graine sortent la tige et la racine, qui viennent de la plantule. Le cotylĂ©don sert Ă  faire pousser la tige et les racines au dĂ©part avant que la plante soit capable de se nourrir seule par ses racines. Reproduction asexuĂ©e observer le document 6p49 la pomme de terre rĂ©sumer l’image, recopier et lĂ©gender le dessin Nous avons vu la cerise et la pomme de terre, y’a-t-il d’autres maniĂšres de se reproduire pour les plantes ? Bulbes Boutures Marcottage On pourra faire pousser une jacinthe dans la classe pour observer sa progression, on pourra aussi faire des boutures de misĂšre Conditions de dĂ©veloppement des vĂ©gĂ©taux et protocole expĂ©rimental Poser la question que faut-il pour faire germer une graine ? » Recueillir les hypothĂšses lumiĂšre, eau, chaleur, terre, air, engrais rĂ©expliquer ce qu’est une hypothĂšse Chaque groupe choisira une hypothĂšse et inventera une expĂ©rience l’enseignante pourra donner elle aussi une hypothĂšse L’enseignante Ă  mis les Ă©tiquettes rĂ©sultats, protocole expĂ©rimental, interprĂ©tation, mise en route de l’expĂ©rience, hypothĂšse, question posĂ©e au tableau Demander quelles phases on a dĂ©jĂ  fait pour notre enquĂȘte. Mettre le reste dans l’ordre. bien rĂ©expliquer chaque phase Chaque groupe devra donc faire son expĂ©rience Il a notĂ© la question que faut-il pour faire germer une graine ? » Il note son hypothĂšse, par exemple, il faut de l’eau Il fait la liste du matĂ©riel nĂ©cessaire, fait le schĂ©ma de l’expĂ©rience l’enseignante circule dans les groupes, invite les Ă©lĂšves par le questionnement Ă  ce qu’il n’y ait qu’un critĂšre qui soit modifiĂ© entre le pot tĂ©moin et le deuxiĂšme pot par ex, si c’est le critĂšre eau », tout le reste chaleur, lumiĂšre
 doit ĂȘtre identique pour les deux pots. Il rĂ©alise l’expĂ©rience -laisser du temps pour que les vĂ©gĂ©taux poussent - Il note les rĂ©sultats Il interprĂšte les rĂ©sultats et valide ou pas l’hypothĂšse de dĂ©part mise en commun des rĂ©sultats on revient particuliĂšrement sur une expĂ©rience, si une expĂ©rience n’a pas donnĂ© de rĂ©sultat attendu, on cherche ensemble quelle en est la raison par exemple double critĂšre on note les rĂ©sultats des diffĂ©rents groupes Observer les expĂ©riences des doc 6 et 7 p 53 Analyser ces expĂ©riences et dire pourquoi ce sont de bonnes ou mauvaises expĂ©riences Faire le rappel des conditions idĂ©ales pour que les graines germent et proposer le jeu la course des haricots », chaque groupe a toutes les donnĂ©es pour faire pousser sa graine le plus vite possible, Ă  lui de bien sĂ©lectionner les critĂšres emplacement, arrosage 
 En lien avec les maths, construire un graphique taille – temps Lire personnellement les pages 54 – 55 & 56 Qu’a-t-on appris ? Lecture du rĂ©sumĂ© final fourni par l’enseignante Evaluation Ä DĂ©finitions, chronologie, schĂ©ma Ă  lĂ©gender, rĂ©aliser une expĂ©rience terreau, analyser une expĂ©rience et dire pourquoi elle ne fournit pas de bons rĂ©sultats, citer les diffĂ©rentes sortes de reproduction 
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AutreparticularitĂ© de la graine de chia : elles est riches en lipides (31 g pour 100 g), qui sont principalement des acides gras polyinsaturĂ©s. Parmi ces derniers, on trouve une haute concentration en omĂ©ga-3. Les omĂ©ga-3 de ce super aliment sont plus prĂ©cisĂ©ment des acides gras alpha-linolĂ©nique (AAL). PrĂ©sent dans les vĂ©gĂ©taux, c’est le prĂ©curseur des omĂ©ga-3. On Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă  cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de CodyCross Elle se trouve autour de la graine des fruits. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nĂ©cessitent une bonne connaissance gĂ©nĂ©rale des thĂšmes politique, littĂ©rature, mathĂ©matiques, sciences, histoire et diverses autres catĂ©gories de culture gĂ©nĂ©rale. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă  ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficultĂ©. Si vous cherchez des rĂ©ponses, alors vous ĂȘtes dans le bon sujet. Le jeu est divisĂ© en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposĂ©e dans l’ordre d’apparition des puzzles. Vous pouvez Ă©galement consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Codycross PERICARPE Nous pouvons maintenant procĂ©der avec les solutions du sujet suivant Solution Codycross Paris Groupe 249 Grille 5. Si vous avez une remarque alors n’hĂ©sitez pas Ă  laisser un commentaire. Si vous souhaiter retrouver le groupe de grilles que vous ĂȘtes entrain de rĂ©soudre alors vous pouvez cliquer sur le sujet mentionnĂ© plus haut pour retrouver la liste complĂšte des dĂ©finitions Ă  trouver. Merci Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'Ă©nigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayĂ©s. This div height required for enabling the sticky sidebar . 80 347 112 94 497 461 391 174

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