11 janvier 2010 par - DVD Je reprends la rédaction de mon blog que j’avais du interrompre lors de la préparation, plusieurs fois interrompue, puis du tournage, plusieurs fois reporté, de LA PRINCESSE DE MONTPENSIER, libre adaptation écrite avec mon complice et ami Jean Cosmos de la nouvelle de Madame de La Fayette appelée Madame de la Facette dans le Berry Républicain. Les acteurs en sont Mélanie Thierry, Lambert Wilson, Grégoire Leprince-Ringuet, Gaspard Ulliel, Michel Vuillermoz. Ce blog sera moins fourni que d’habitude. Une préparation, un tournage sont des moments trop absorbants, trop excitants, trop épuisants pour pouvoir se livrer à des explorations cinéphiliques débridées. J’ai vu peu de films, regardé moins encore de DVD durant les semaines de tournage. Un peu plus durant la préparation même si les incertitudes ne constituaient pas le climat le plus propice pour apprécier des œuvres. Avant tout, je voudrais signaler quelques CD de musiques de films, notamment une tentative originale, personnelle et audacieuse. Et réussie. Quelques musiciens de jazz français viennent d’arranger et d’interpréter la musique de LA NUIT DU CHASSEUR de Robert Mitchum, musique dont la BO est introuvable à ma connaissance a-t-elle fait l’objet d’un disque ?. Voici la présentation du CD En 1955 sortait sur les écrans La nuit du chasseur the night of the hunter, unique réalisation de l’immense acteur britannique Charles Laughton. La musique en était signée Walter Schumann. Le guitariste Pierre Fablet propose aujourd’hui une nouvelle version, aux accents jazz et rock, de cette bande originale superbe et intemporelle. Une approche sonore et musicale à la fois respectueuse et inventive, sous la forme d’un concert pour lequel Pierre Fablet s’est entouré de cinq musiciens d’exception et complices. Pierre Fablet Guitares – Daniel Paboeuf Saxophones – David Euverte Claviers, samples – Régis Boulard Batterie – Jac Intartaglia Basse – Jérôme Bensoussan Trompette THE NIGHT OF THE HUNTER PROJECT – Un album Editions – Harmonia Mundi Pour les admirateurs de Georges Delerue – dont je suis – le prodigieux Stéphane Lerouge vient de faire sortir un coffret INDISPENSABLE, LE CINEMA DE GEORGES DELERUE qui comprend la musique des longs-métrages de 1962 à 1992, des courts-métrages de 1961 à 1990 et les films de télévision. Beaucoup de partitions très rares, de L’AMOUR A LA CHAINE de Claude de Givray joli thème au très intéressant MISTER JOHNSON de Bruce Beresford, de RAPTURE à SALVADOR. Et puis il convient de signaler en priorité la sortie du passionnant documentaire consacré à Roman Polanski ROMAN POLANSKI WANTED AND DESIRED de Marina Zenovich. Voilà un film, honnête, nullement apologétique, documenté qui remet les choses en place sans jamais excuser l’acte commis par Polanski. Il détaille simplement les dérapages de l’enquête et les manigances du juge, donne longuement la parole à la victime et à son avocat. Le voir aurait évité à bien des journalistes, bien des chroniqueurs, à bien des hommes politiques comme Benoît Hamon, à des internautes de dire ou d’écrire des conneries parfois honteuses. Rappelons juste un point le juge qui s’acharna contre ce Polak dont il voulait avoir la peau » se vit retirer le dossier pour irrégularités. FILMS FRANÇAIS La sortie de quelques films français magnifiques est un bon moyen de rappeler les œuvres précédentes de leurs auteurs. Bonne occasion de mentionner des films dont je n’ai pas parlé dans les précédentes chroniques. J’ai adoré A L’ORIGINE de Xavier Giannoli et l’ai écrit dans le JDD mais j’avais aussi beaucoup aimé ses films précédents, LES CORPS IMPATIENTS et QUAND J’ÉTAIS CHANTEUR que j’ai envie de revoir. Envie de revoir aussi REGARDE LES HOMMES TOMBER de Jacques Audiard après le choc causé par UN PROPHETE. J’ai gardé le souvenir d’un film noir original, excitant, magnifiquement interprété et dialogué. Je me suis replongé dans CŒUR un des plus beaux Alain Resnais avant de voir LES HERBES FOLLES, l’un des rares films vu durant mon tournage. L’autre était le magnifique RAPT de Lucas Belvaux, magistrale et décapante relecture d’un fait divers qui donne peut être son meilleur rôle à Yvan Attal. Ne pas oublier la magnifique Anne Consigny. Donc, j’ai mis près de mon lecteur sa trilogie UN COUPLE EPATANT / CAVALE / APRES LA VIE – Coffret 4 DVD. Je me souviens avoir beaucoup aimé CAVALE et UN COUPLE EPATANT. Je viens de voir LE CONCERT de Radu Mihaileanu qui remporte un immense succès malgré une critique étrangement teigneuse que les spectateurs ont du parcourir d’un derrière distrait comme disait Henri Jeanson. Signalons donc le coffret qui comprend 2 DVD VA, VIS ET DEVIENS / TRAIN DE VIE film que j’aime tout particulièrement. Salut Radu. Je vais aussi de me précipiter sur le coffret Nicolas Philibert que vient de sortir les Editions Montparnasse. 4 films dont un inédit, NENETTE, dont la version longue est prévue au cinéma courant 2010, de très nombreux compléments et un livret de 20 pages Et de la même veine, toujours aux Editions Montparnasse, un autre coffret consacré à un grand documentariste DENIS GHEERBRANT L’ARPENTEUR. J’avais adoré LA VIE EST IMMENSE ET PLEINE DE DANGERS qui n’existe hélas qu’en VHS, par ailleurs quasi introuvable et voudrais revoir APRES, UN VOYAGE DANS LE RWANDA. Extraits FILMS UTRA RARES Durant la préparation pour oublier les problèmes financiers, l’attitude des banques et les reports du tournage, j’ai visionné quelques films dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils sont rares. Il faudrait même trouver un autre terme, un autre adjectif. Ce sont des films qui n’existent quasiment pas. Ce qui est plus qu’injuste pour le premier, BACKDOOR TO HEAVEN, histoire et mise en scène de William K Howard, film vraiment curieux malgré une trame somme toute traditionnelle et une conclusion trop imposée et théâtrale. Une théâtralité pourtant remise en cause dans le traitement de chaque scène, dans la manière de diriger les acteurs, de leur faire dire les répliques, d’imposer une atmosphère d’accablement, d’inéluctabilité. Dès l’ouverture, j’ai été surpris, touché par le ton très contenu, très rentré du récit. Un ton qui impose d’emblée le sentiment qu’il est quasi impossible pour le héros, pour les personnages, de s’en sortir le jeu impressionnant de retenue de Jimmy Lydon y est pour beaucoup. Et cela sans cris, sans grandes déclarations. Au contraire Howard contient les affrontements, fait parler les acteurs souvent plus bas que d’habitude comme s’ils étaient tous épuisés à force de se battre. Le personnage du shérif échappe ainsi à tous les stéréotypes. Tourneur admirait Howard. Et l’on ne peut s’empêcher de penser à la diction si peu projetée des acteurs tourneuriens la musique évidemment contredit cette ambition. On est à l’opposé de la dénonciation fracassante de JE SUIS UN EVADÉ. Pourtant la narration est souvent très rapide, très elliptique le hold-up, l’évasion, le procès et le constat souvent féroce et presque brechtien. Mais sans véhémence et l’on en retient surtout cette atmosphère de sobre mélancolie jusque dans la quotidienneté poignante de certains détails. Howard applique même ce traitement au personnage du banquier qui reste cependant le moins bien écrit et le moins bien joué. Et on peut regretter le traitement final du personnage principal que joue fort bien Wallace Ford. Van Heflin lui impose déjà une sobriété qui deviendra son atout principal. À DECOUVRIR ABSOLUMENT. C’est Dave Kehr qui me l’avait signalé en dépit de la qualité moyenne du DVD Alpha Video, très peu cher. Kehr pense que c’est un film à restaurer d’urgence. Ce serait la dernière production indépendante tournée au Studio Astoria à New York ? L’autre titre encore plus obscur est SILENT RAIDERS, premier film écrit, co-produit, joué et réalisé par Richard Bartlett. J’avais déjà mentionné ce réalisateur, découvert lors des projections organisées par le Nickel Odéon pour son attachant, élégant et original pas dans l’histoire qui démarquait UN HOMME EST PASSÉ, dans le traitement JOE DAKOTA. Et pour MONEY, GUNS AND WOMEN, western sans violence. Je l’avais même rencontré aux USA et il s’était défini à la fois comme un chauffeur routier et un disciple du Christ ». Ce qui étayait les préoccupations morales et religieuses que nous avions repérées dans ses films. Et que l’on retrouve dans les westerns que j’avais chroniqués SILVER STAR et LONESOME TRAIL sortis en double programme par VCI sans sous titres. C’est à VCI que l’on doit de pouvoir enfin voir SILENT RAIDERS, histoire de commando durant la seconde guerre mondiale. Dire que le film est fauché est une litote. On se croirait presque chez Ed Wood. Il n’y a quasiment aucun élément de décors en dehors d’une rangée de barbelés guère redoutables et du bâtiment allemand qu’il faut absolument détruire, une vague cabane en bois, censée déjà faire office un nid de mitrailleuse. La vision de la campagne normande est assez originale. Les personnages progressent sur un sol aride, rocailleux, truffés de maigres arbustes. Pas la moindre vache, pas la moindre prairie. Pour compenser cette absence de moyens, Bartlett place sa caméra derrière ces branches, ces quelques feuilles, multiplie les amorces et les gros plans. Et finit par donner un certain charme à l’entreprise qui s’appuie sur les mêmes débats moraux qui constitueront la trame de tous ses films sauf ROCK PRETTY BABY. Le sergent Jack et non pas Zack comme dans J’AI VECU L’ENFER DE CORÉE ne veut pas tuer. La violence l’écoeure et ses hommes se demandent s’il sera à la hauteur de sa tache. Le charme s’évapore dès qu’entre en scène la french girl » que joue, si l’on peut dire, Jeannette Bordeaux sic, personnage calamiteux. Le film est ponctué par une ballade sirupeuse qui ne colle absolument pas avec les images et bénéficie d’une musique d’Elmer Bernstein l’une de ses partitions qu’il DUT composer quand il était sur une semi liste noire, après celles de SATURDAY’S HERO, film à découvrir, et de Sudden Fear. Les amateurs reconnaîtront des accords percussifs qu’il réutilisera dans COTE 465. J’ai finalement vu dans une pulsion masochiste I DREAM OF JEANNIE d’Allan Dwan Alpha Video. Les couleurs sont abominables je suis sûr qu’elles ne devaient pas être formidables dans la copie 35 et le transfert accentue la dominante bleuâtre, typique du trucolor, le procédé bichrome de Republic Pictures . L’interprétation est abyssale et je recommande spécialement la scène où Stephen Foster est censé détruire ses partitions. Elle mérite d’être étudiée au Conservatoire d’autant qu’elle est suivie par une course cormanienne dans un marais tout bleu, envahi par le brouillard lui aussi bleu Le scénario d’Alan le May est totalement plat et inerte. Mais on peut entendre nombre de superbes chansons, toutes des classiques depuis My old Kentucky Home jusqu’à Oh Susanna et bien sûr I dream of Jeannie. Dwan recrée les spectacles des minstrels ». J’aurais aimé savoir si ces scènes possèdent ne fut-ce qu’un soupçon d’authenticité, dans les danses, la manière dont le spectacle est réglé. Dans le film, on abuse du play back qui n’est pas toujours synchrone. Surtout quand la caméra filme un batteur énergique et qu’on ne l’entend pas sur la bande son. Qui a vu ce film en dehors de Dave Kehr critique en charge des DVD dans le New-York Times, qui me dit que c’est le plus faible des Dwan musicaux et que les autres sont meilleurs ?
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La colonna sonora del film “Vento di Primavera” La Rafle diretto da Rose Bosch, si compone di 18 canzoni di vari artisti, tra cui il grande compositore e pianista Chopin. Il pianoforte è lo strumento principale che fa da sottofondo a questo drammatico film che ci mostra un Hitler ai giorni nostri. Qui di seguito i titoli delle canzoni che fanno parte della colonna sonora del film “Vento di Primavera” 1. Paris – Édith Piaf 2. Tout en flânant – André Claveau 3. Que un vicomte – Ray Ventura 4. L’or du Rhin – prélude – Berlin Philharmonic Orchestra 5. La Savane Op. 3 – Louis Moreau Gottschalk 6. Valse op. Posthume en La mineur – Lilya Zilberstein 7. Germany – George Wilson 8. Concerto de l’adieu – Georges Delerue 9. Tombé du ciel – Charles Trenet 10. Concerto for violin e orchestra – Philip Glass/Adele Anthony 11. Insensiblement – Ray Ventura 12. Automne – Alix Combelle 13. Belz – traditional 14. États d’âme – Jérôme Lemonnier 15. La mort d’Ase – The Academy of St. Martin-in-the-Fields 16. Clair de Lune – Claude Debussy 17. Operation terminated – Operazione Valchiria 2008 – John Ottman 18. À la claire fontaine – traditional
GeorgesDelerue est un compositeur et directeur musical de films. Il fut l'auteur de la musique de plus de 300 films. Etudes à l'Institut Turgot de Roubaix, puis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il est0% found this document useful 0 votes262 views104 pagesCopyright© © All Rights ReservedAvailable FormatsPDF, TXT or read online from ScribdShare this documentDid you find this document useful?0% found this document useful 0 votes262 views104 pagesListe Partition 082018Jump to Page You are on page 1of 104 You're Reading a Free Preview Pages 8 to 22 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 27 to 30 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 37 to 58 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 63 to 69 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 81 to 86 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 91 to 101 are not shown in this preview. Reward Your CuriosityEverything you want to Anywhere. Any Commitment. Cancel anytime.
Concertode l'adieu. Georges Delerue (1925-1992) Genre ou forme de l’œuvre : Œuvres musicales. Date : 1991. Note : Musique du film "Diên Biên Phu" (1991) de Pierre Schoendoerffer. Autre forme du titre :